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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 18:45
Tous les mélomanes connaissent évidemment le Carnaval des animaux, de Saint-Saëns.
Eh bien la Gazette a découvert aujourd'hui le Noël des animaux, de Saint-Bernard, cette fois!
Et là, croyez-moi, c'est pas une fête d'opérette!

Après son passage à la Casa de Alegria, votre gazetière est revenue, grâce à Bruno, l'Ami des Bêtes avec :

- 3 kgs de litière en cristaux DE LUXE
- 2 paires de souris en plumes et poils de lapin
- 2 souris mécaniques
- 2 mobiles balles de mousse/élastique/grelots à suspendre
- 2 griffoirs jetables
- 2 pelles à litière, coulleurs assorties
- 2 balles à grelot
- 3 paquets de sacs à litière jetables
- 2 brosses souples à lustrer le pelage
- 2 laisses à enrouleur grand chien, 50 kg, 5 mètres
- 6 litres de shampooing pour chiens, à la noix et à la pomme
- 3 bacs à germer d'herbe à chat.
- 5 paquets de trucs à ronger pour garder les dents des chiens saines (3 coloris)

J'en oublie sans doute...
Et je ne vous énumère même pas ce que j'ai laissé là-bas !!!

Déballage frénétique à La Bottine : allégresse garantie !
Au nom de mes bestioles,
MERCI !!!

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 12:19
... sans trahir ses convictions morales.
Voici, chers abonnés, la triste missive qu'un lecteur vient de faire parvenir à la Gazette, suite à la publication du courrier reçu par le Père F.A.
Le métier de journaliste implique une force et une résistance psychologiques d'acier, croyez-moi !

Merci Isabelle
 
Bin Maintenant je ne pourrais plus venir à la Trinité
 
Je ne peux pas me présenter devant Le Pére A. F., sans avoir en téte les photos oh combien indécentes.
 
Si vous ne me voyez plus le Dimanche à l'EGLISE de la trinité ne vous posez pas de questions. Vous avez la réponse sur votre blog. Vous que je croyais mon AMIE..........
 
Mais bon je me suis en fin de compte fait avoir. Ah les femmes décidément on ne peut pas vous faire confiance nous pauvres hommes.
 
Donc vous ne pourrez plus me voir faire la quête dans votre église chére amie..(j'ose encore le dire) 
 
 
Peu être Dieu peut il vous pardonner
 
Moi je vais prier tres tres tres fort pour que Notre Pére me donne la force de te Pardonner
 
A.  

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 09:41
A l'attention du Père F. A., curé de la paroisse de la Trinité

Mon Père,

guidée par une grande moralité et un sens du devoir intrinsèque, je me vois contrainte aujourd'hui de vous adresser ce courrier, afin de vous avertir qu'il se passe, pas loin de vous, des choses que la morale chrétienne réprouve.
Etes-vous bien sûr, Monsieur le Curé, de connaître réellement les agissements de certaines de vos ouailles,  auxquelles, qui plus est, vous confiez naïvement de bien grandes responsabilités au sein de votre église ?
Pensez, mon Père, aux innocentes âmes de tous ces petits enfants du catéchisme que vous remettez entre les mains de dames peut-être bien peu recommandables ! Osez regarder à quoi ces personnes, loin des retraites spirituelles et des confessionnaux,  occupent leurs soirées du samedi ! Et voyez, Monsieur le Curé, en compagnie de qui elles s'adonnent à leur indécent sabbat ! Laisserez-vous encore votre bedeau poser la main sur la vaisselle sacrée et les corbeilles débordantes d'espèces sonnantes et trébuchantes, qu'il dépose, la mine dévote, au pied du saint autel ?

Vous vous doutez, mon père, que je souffre beaucoup de devoir vous avertir moi-même des errements de mes frères et soeurs dans la charité du Christ, notre seigneur à tous, qui nous aime et nous pardonne dans sa bonté infinie.
Mais je me sacrifie et je le fais néanmoins, afin que vous puissiez mettre rapidement de l'ordre dans cette honteuse ménagerie qui gravite autour de vous, profitant de votre candeur naturelle et de votre aveuglement momentané.
J'espère ainsi contribuer, selon ma modeste part, à l'assainissement de l'équipe de laïcs de notre paroisse, et vous éviter, si votre hiérarchie venait à découvrir la réalité crue de votre environnement, une mesure cruelle et injuste à votre endroit, telle votre nomination comme curé-adjoint à saint Eloi par exemple.
Je joins des PREUVES qui devraient définitivement vous ouvrir les yeux, mon Père : c'est difficile de regarder, mais il le faut.











Au nom du Père etc.

une dévouée  paroissienne.
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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 10:01
Montez à bord du Darjeeling Limited... si vous courez assez vite !!!


Ah que voici un film-régalade ! Dépaysement garanti et voyage plus que réjouissant !
Prenez trois frères, pas des triplés, loin de là ! Trois frères manifestement aussi désunis que désassortis. Oh, ce n'est pas qu'ils ne s'aiment pas... C'est juste qu'ils ont laissé se détricoter le lien qui a bien dû, un jour, les unir... Chacun pour soi, chacun dans sa galère. Ils passent leur temps à se faire des demi-cachoteries dignes des cours de récré... C'est une famille où "on ne se fait pas confiance". L'aîné pense qu'il doit rassembler ses cadets, et il a une fâcheuse tendance à régenter son petit monde et à le maintenir à un stade carrément infantile (on verra par la suite qu'il a de qui tenir!). Celui qu'on imagine être le second, grande perche, n'a pas digéré du tout la mort du père, et il s'approprie (sans l'accord des autres!) de menus objets de son intimité. Cest l'enfant "du milieu", celui qui a besoin d'amour et de reconnaissance... Le benjamin de l'histoire a une tête de moins que ses frères et une vie amoureuse à la dérive... Sa thérapie : l'écriture. "Tous les personnages sont fictifs" martèle-t-il chaque fois que ses frères lui reprochent de les avoir épinglés dans ses nouvelles ! ;-))

Je pourrais brosser une looooongue critique de ce film, aussi longue que le voyage d'un train indien à qui il ne manque rien : pas un lustre, pas une pampille, pas une décalcomanie, pas un hindou enturbanné, pas un wagon surencombré de voyageurs agglutinés en grappes... On a même un serpent à sonnette, très venimeux. Et la chaleur, palpable. On traverse une Inde aussi désertique que colorée, bruissante, épicée. Le parti-pris, confortable, est de ne pas avoir choisi l'habituelle vision misérabiliste.
Le voyage, dixit l'aîné, est une quête spirituelle, destinée à souder les trois frères et à retrouver leur mère partie sans laisser de trace. On saura qu'elle est devenue nonne dans un monastère sur l'Himalaya.

En réalité, c'est plus un parcours psychanalytique qu'autre chose ! Les images sont du reste aussi claires que bien trouvées. Traînant en permanence avec eux onze formidables valises de toutes tailles, estampillées pseudo-Vuitton, orange vif et numérotées, nos frères sont plus que légèrement encombrés par leur héritage paternel qu'ils n'ont pas encore partagé... Peter en a extrait les lunettes de vue du père, qu'il est souvent obligé de porter sur le front car elles ne sont pas à sa vue... Eh oui...

Et puis il y a d'autres trouvailles formidables : par exemple, et là, avouez qu'il fallait y penser, figurez-vous qu'à moment donné, arrêt en plein désert, effervescence du personnel ferroviaire : le train SE PERD. Si si...on a beau rouler sur des rails, il faut croire qu'on peut s'égarer et perdre sa route !
Et puis, comme un écho à l'enterrement du père l'an passé, il y aura les funérailles d'un enfant auxquelles nos frères assisteront... Ils ont en effet beaucoup de choses à enterrer, dans leur quête d'adultes.
Leur mère, après laquelle ils courent car elle les a  "abandonnés" est sans doute parfaite dans son rôle : elle leur ouvre la porte tout grand vers leur indépendance, et, s'ils ne savent pas se passer d'elle, eh bien, tout simplement, c'est elle qui s'en va...
Le Darjeeling Limited est donc le train de la vie. L'auteur, d'ailleurs, y transpose en guise de conclusion, tous les autres personnages évoqués et non présents dans l'histoire.
A retenir : on peut parfois se faire éjecter du train de sa vie... Alors, il faut savoir, humainement, en tirer leçon, et remonter dans un autre train, en osant se délester de bagages trop encombrants...
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 09:18


On l'attendait, évidemment.
On sait que la gazette est fan des logos Google !
L'an dernier, le logo du jour était inspiré par la banquise.
Cette année, on a une vision beaucoup plus romantique :


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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 12:19
Bon, lecteurs chéris, vous allez dire que j'exagère... c'est vrai, ce matin, je n'avais pas les yeux en face des trous.... J'étais une doc trop en vacances et j'ai crié au secours un peu vite !
Depuis, j'ai rechargé mes accus et j'ai trouvé la réponse à la belle énigme Mozbot.
Dommage, j'aimais bien sécher, finalement...

J'hésite....

Donnerai-je la solution, ou vous laisserai-je jouer un peu ? Je crois que vous méritez de vous amuser, allez, je garde la réponse pour l'instant.... En plus, ce n'est même pas difficile !!!
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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 11:23
Chers lecteurs, la Gazette fait appel aujourd'hui à votre sagacité, dont nul ne doute !
Vous savez que le moteur de recherche Mozbot propose chaque semaine une énigme à résoudre. Qui ignore encore parmi vous, abonnés adorés, que  votre Gazetière a déjà eu la surprise et l'honneur de gagner, et de voir son nom publié sur le Net grâce à cela...??? Qui ne connaît pas le magnifique joystick géant "Némo" que l'on m'a octroyé en récompense, et qui dort dans son blister quelque part à la Bottine ???

Bref, aujourd'hui, une nouvelle énigme est publiée et je me permets de la soumettre à votre intelligence remarquable, car, mea culpa, je sèche lamentablement !!!
Là encore, ce n'est pas le lot attribué qui fait l'intérêt du jeu, mais bel et bien de vaincre la difficulté!!!

"A la cuisson je suis parfois bien utile,
Nutrisco et extinguo, disait ce bon François,
Car le feu est mon gite, selon la légende.
Urodèle connu et reconnu entre mille,
Du Havre à Vitry-le-François,
Des parties de moi renaissent parfois de leurs cendres.
Quel est mon nom ?"


Pour répondre, c'est ici :
http://www.mozbot.fr/concours.html

Alors ???? il vout vient des idées ???
Manque de chance, une partie du lectorat, et pas la moins assidue, est absente cette semaine !!! Certaine se sanctifie à Taizé tandis que d'autres se font dorer au soleil de la Martinique et qu'une autre encore joue les inrockuptibles à Paname !
Les autres, ceux qui restent, de grâce, aidez-moi !!!!!

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 19:12
Pour les lecteurs/paroissiens  en goguette ce dimanche, la Gazette propose une session de rattrapage : sympa, non ?
Vous n'aurez pas droit aujourd'hui au résumé de l'homélie, ni à la relation des hauts-faits de la célébration, ni à une quelconque anecdote croustillante, mais à la communication de la belle prière qui fut proclamée vers la fin de la messe.

L'amour n'est pas tout fait. Il se fait.
Il n'est pas robe ou costume prêt-à-porter,
mais pièce d'étoffe à tailler, à monter, à coudre.

Il n'est pas appartement, livré clefs en main,
mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, etsouvent, réparer.

Il n'est pas sommet vaincu,
mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses,
dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur,
mais levée d'ancre et voyage en pleine mer,
dans la brise ou la tempête.

Il n'est pas "oui" triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique,
au milieu des sourires et des bravos,
mais une multitude de "oui" qui pointillent la vie,
parmi une multitude de "non" qu'on efface en marchant.

Ainsi, être fidèle, vois-tu, ce n'est pas : ne pas s'égarer, ne pas se battre, ne pas tomber.
C'est toujours se relever et toujours marcher.
C'est vouloir poursuivre jusqu'au bout le projet préparé ensemble et librement décidé.
C'est faire confiance à l'autre au-delà des ombres de la nuit.
C'est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures.
C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant, au-delà de l'amour.

Michel Quoist

(Hé oui, Pollux, l'abbé Quoist, ton voisin, Havrais pas navré !!!)
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 19:07
Retour de ma fille hier midi du collège.

"Oh lala, le prof d'anglais, aujourd'hui, on ne pouvait rien faire : ils hurlait.

Dès qu'il est arrivé, il a commencé à crier que ce n'était pas le jour pour l'embêter, qu'il ne le supporterait pas, oh lalala..."

Et elle roule un regard qui en dit long sur la véracité de l'annonce...

Je lui réponds que ça arrive à tout le monde, ces mauvais jours, et que je fais pareil avec mes élèves, que je les préviens d'entrée de jeu : qu'ils se tiennent à carreau car "c'est pas le jour" où il faut me "chercher"...
Et je me rappelle combien il est important, dans la relation élève/enseignant, de dire souvent JE et non pas sans arrêt TU...
Pourtant, le TU, le VOUS, on n'emploie que ça, continuellement, dans une classe : prenez...ouvrez...dis-moi...tais-toi...veux-tu que...tu me...vous me... Elle...celui-là...
On ne parle qu'à eux, on ne parle que d'eux, on ne parle que "sur" eux... Et nous, et JE dans l'histoire ? C'est pourtant bien une relation qui a lieu dans une classe....
Où est le prof en tant que sujet ?
On l'oublie. Du coup, c'est une relation bancale, une relation inégale, une relation frelatée...Et les élèves n'aiment pas ça. Les élèves, les petits comme les plus grands, apprécient l'authenticité. Rien à voir avec la permissivité ou un manque d'autorité... Non, il ne s'agit pas de cela, il s'agit d'être réellement présent à la relation, impliqué. Ne pas se soustraire, ne pas être un observateur, ou un accusateur permanent. S'instaurer, ou se restaurer, comme sujet, acteur et réactif pour soi-même.

C'est infiniment plus difficile qu'il n'y paraît : manque d'habitude, peur de quitter sa place "protégée", faussement toute-puissante, peur de s'impliquer au-delà de sa tâche d'enseignant... Dire JE au lieu de TU ne va pas de soi... loin s'en faut ! Cela nécessite une volonté réelle et une attention soutenue : autant dire qu'on oubliera souvent cette intéressante substitution... Mais tant pis, chaque fois qu'on y prendra garde et qu'on saura parler ainsi, ce sera un peu de confiance et d'authenticité de gagnées.

 Tu n'as pas fait ton travail....

Honnêtement, l'élève s'en fiche...

J'attendais de toi que tu fasses ce travail... je suis ennuyé que tu ne l'aies pas fait.

Je vous assure qu'il est nettement plus attentif au manquement. (sauf s'il déteste son prof...et encore...)

Cette formulation produit des effets bénéfiques et permet de construire une relation vivante et réciproque, car lorsqu'il parle de lui face à l'enfant, l'adulte se situe et se définit de la place où il est, il devient ainsi plus consistant, plus présent, plus fiable.

Mais écoute le ton sur lequel tu me parles !

Une chance sur deux de s'entendre répondre que pas du tout, que le ton est très bien, que "c'est bon"...

Je suis heurtée par le ton sur lequel tu me parles, je trouve ça très désagréable....

L"élève, par notre réaction personnelle ouvertement exprimée, prend davantage conscience de la répercussion de son attitude et il mesure les effets avec plus de pertinence. Plus facile pour lui d'arrêter... voire de s'excuser !

Passer du TU au JE ne résout pas tout, et la formulation ne fonctionne évidemment pas en permanence. Mais si, selon la formule consacrée, l'enfant est au centre de toute préoccupation et tout acte pédagogique, l'enseignant est bel et bien sujet, partie prenante, et il doit oser s'exprimer en tant que tel.

(Ben oui, c'était un article de prof...)

 

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 13:14
Aujourd'hui dans la Gazette, un article spécialement destiné à notre chère journaliste ascensorophobe.

Pour une prochaine étape thérapeutique, nous l'informons des détails des ascenseurs les plus célèbres de Paris (ou quasiment) : les trois cabines élévatrices de la Tour Eiffel.



Petit tour d'horizon historico-technique.

Depuis 1889, ils montent et descendent  92 personnes par voyage (actuellement cent fois par jour!).
Lors de leur installation ils étaient à la point de la technologie et comptaient parmi les plus volumineux du monde.



Le système est hydraulique, et les pistons sont lubrifiés avec de la graisse de porc ou de boeuf mélangée avec de la fibre de chanvre. L'intérieur des robinets est tapissé de cuir imprégné d'huile de sabot de boeuf : c'est toute une ferme qui s'agite là-dedans !
On ne peut faire fonctionner ce mécanisme qu'avec des produits d'origine : il ne marcherait pas avec des lubrifiants modernes, dérivés pétroliers raffinés. Dieu soit loué, une entreprise du Nord de la France continue à fabriquer les précieuses et obsolètes boulettes de décoction de graisse animale !
Y a donc du bon cholestérol dans les tuyaux de la Tour Eiffel.

Autrefois, les ascenseurs étaient pilotés par des machinistes à l'extérieur de la cabine. Progrés oblige, on les dirige et les contrôle maintenant à l'aide d'un bouton et un ordinateur.
Mais pour l'ambiance pittoresque, on a remplacé le machiniste par un mannequin...


Bon voyage, Anna !



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