Les Docs Toc-Toc connaissent beaucoup de choses (acte d'orgueil) mais en ignorent plus encore (acte de modestie). Par contre, leur qualité première devrait être de savoir infailliblement où trouver l'info-qu'il-faut!
Où votre gazetière aurait-elle pu trouver ce qui la tracassait depuis quelque temps mieux exprimé que chez l'Angel du Milieu, qui allie une solide compétence pédagogique à une droiture religieuse incontestable ?
Car l'info, lecteurs chéris, c'est comme les fruits et légumes : mieux vaut aller la chercher le plus près possible, ça lui garantit sa fraîcheur et ça limite les frais de transport et la pollution associée. C'est l'info-doc développement durable (IDDD) !
La Gazette a donc passé commande d'un article fondamental, et c'est notre Angel 2 qui joue les pigistes aujourd'hui dans ces colonnes!
Je lui laisse la parole.
Merci Sainte Anne !
Ou devrais-je plutôt dire Merci Arnaud !
En effet, si ce jeune garçon n’avait pas choisi de faire sa première communion avec ses camarades de classe, je n’aurais pas été en mesure d’écrire ces lignes.
Imaginez ce ravissant petit bol moins évasé, moins brillant et gris bleu. Vous voyez ?
Mais oui, mais c’est bien sûr, le petit bol de Taizé qui fait office de calice depuis qu’un maladroit a cassé l’officiel …., nous faisant ainsi perdre la belle symbolique du calice. Avec notre curé sans chasuble, Il nous manque déjà un symbole !!! Petit à petit la messe de la Trinité se « désymbolise » irons-nous jusqu’à dire se désacralise… ?
NDLR : La Gazette OSE le dire !
Voici comment devrait se dérouler la liturgie eucharistique :
Sous un voile de calice dont la couleur correspond à la liturgie, on devrait trouver le calice, la patène et la pale*. La disparition de cet élément empêche les éventuels retardataires de savoir si la messe va compter pour eux ou pas. (Si vous arriviez lorsqu’il est enlevé, il ne vous restait plus qu’à chercher un autre office ou à aller confesser votre absence à l’office.)
NDLR : La pale ne doit pas être confondue avec le P.A.L., qu'on n'a jamais vu sous un voile, fût-il de calice.
Le prêtre déploierait alors le corporal, sorte de napperon qui recueillera les éventuelles miettes d’hosties consacrées. Puis il ôterait la pale du calice, carton recouvert d’un linge blanc destiné à éviter la présence de poussières et autres insectes dans le sang du Christ.
Une fois l’hostie consacrée, le prêtre élèverait le calice, objet de notre attention aujourd’hui.
(originaire d’Acadie) 
calice du sacre (Reims)
Voilà à quoi doit ressembler un calice. Il doit comporter trois parties : un pied, une coupe et un anneau.
Le pied représente la terre et nous pauvres pécheurs, la coupe Dieu et l’anneau symbolise l’alliance que nous célébrons dans l’eucharistie.
Il était donc important que nous rapportions un nouveau calice de Taizé. Pour les puristes, comme nos frères dominicains, les objets utilisés dans notre paroisse ne sont pas réglementaires, ils devraient être confectionnés dans des métaux seuls dignes de recevoir le corps et le sang du Christ…
NDLR : Certains cinéphiles autoproclamés diraient qu'Indiana Jones a prouvé que c'est faux, que les Doms exagèrent, que la coupe de la Cène était en terre....
Une fois la communion distribuée, il ne reste plus alors au prêtre qu’à enlever toute trace de sang du Christ avec un purificatoire.
Maintenant que nous avons à nouveau un « vrai » calice, il reste à vérifier qu’il a été mis en service suivant l’usage : on doit le consacrer avec le Saint Chrême avant toute utilisation !
NDLR : Les Angels VERIFIERONT le respect de la procédure !