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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 19:19
On connaissait ceci :




Le Portrait de Dora Maar de Picasso.

Inspiré par cette oeuvre, Andy Saunders, amateur d'art et passionné de voitures a mis 6 mois pour réaliser cela :

2CV Picasso

Sachez que la petite merveille est homologuée (en Angleterre) pour la route et peut être utilisée quotidiennement. Pour les clignotants, il faut utiliser la main  du côté du conducteur (à droite, conduite britannique oblige) car les 2 clignotants sont du côté gauche... Il suffit de s'y faire : pour le conducteurs de vélo, l'habitude devrait être facile à prendre.

Ceci dit, j'arrête de publier des articles sur les automobiles, ou on va finir par prendre la Gazette pour le blog de Pollux ! ;-))
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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 17:49
Belle chronique de François Bégaudeau dans Muze du mois de mai.

Cet ex-chanteur punk-rock, agrégé de lettres, ex-prof en ZEP, critique ciné... aux talents multiples, n'a pas seulement de l'humour ( Entre les murs, son roman sur la vie d'un collège nous fait rire...un peu jaune). Encore une fois, on constatera avec un zeste d'amertume qu'ya pas d'justice! Il est jeune, beau, intelligent. On peut toujours espérer qu'il n'est pas sympathique... histoire de rééquilibrer un poil la balance.


Pour en revenir à l'objet de l'article, le sieur Begaudeau nous instruit ce mois-ci de l'une de mes héroïnes bien-aimées, la malheureuse Ophélie. Si la belle se noie, à cause de l'abandon d'Hamlet, son amoureux, c'est, nous dit-il, car les hommes sont intrinsèquement infidèles. Du reste, son papa chéri l'avait prévenue, de se méfier, hein...! Pas un scoop, ça, me direz-vous ? Sans doute. Mais l'habile chroniqueur analyse de plus près l'infidélité d'Hamlet. Et celles des hommes. Et il met finement en avant ce que les femmes, hélas, apprennent au fil des ans : ce n'est pas tant à leur femmes que les hommes sont infidèles, qu'à l'Amour. Ben oui, carrément.


" Polonius met en garde sa fille contre les promesses amoureuses (...) et lui conseille de  tenir à distance son princier prétendant. Ophélie a peine à croire que les hommes soient si peu fiables(...) mais les faits vont  donner raison (au père...) L'infidélité des hommes n'est pas sexuelle, comme on a tendance à le croire ; Hamlet est amoureux et nulle dans son coeur ne concurrence Ophélie. Simplement, il est infidèle à l'amour même. Ne s'en occupe pas. le néglige. L'estime un objectif secondaire. Bref, à mieux à faire. Quoi donc ? De très très nobles et très très tragiques choses. Son roi de père assassiné (...) Hamlet rumine sa vengeance, se demande s'il doit être ou pas, devient fou, parle à son défunt paternel, voit des spectres partout et ne voit plus Ophélie, poutant bien réelle, qui, lasse de n'être vue, se noie en chantant."



Alors, quoi ? Folle, Ophélie ? Trop exigeante ? Ou trahie, entière, excessive ?
Il est des noyades désolantes mais inévitables.
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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 16:48
(photographies : Mamzelle Vianne Bulle)

















THE END
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 13:26
Grâce à ses correspondants de chez les Ch'tis, la Gazette vous présente aujourd'hui la petite merveille qui devrait logiquement succéder à Zaza la Pastille, célèbre petit véhicule qu'on ne présente plus.
Toujours bleue, mais encore plus petite et plus maniable, la petite nouvelle (du futur) s'appelle la Pivo 2 (de Nissan).
De fait, elle n'est que PIVOT.


Chaque roue est indépendante et pivote comme on veut ! Et le corps de la voiture, idem ! Un pas en avant, un pas en arrière, un chassé, un chassé... cette voiture ne roule pas, elle danse la salsa !
La belle de dos...


Fini de mettre la honte à ma fille Vianne devant Montesquieu en ratant un créneau sous l'oeil compatissant de ses copains... Avec ZaZa 2, je rentrerai partout en chantant : je me demande s'il y a encore besoin d'un volant ?

Ce n'est pas vraiment un volant, n'est-ce pas? Plutôt une sorte de joujou. Et regardez bien la petite tête, à gauche : c'est votre co-pilote : largement mieux que les GPS, plus mignon et amusant!
De plus, on peut effectivement descendre du véhicule en toute élégance malgré ses talons hauts et sa petite jupe de salseuse, grâce à une ouverture plus que pratique:
Oui, on se lève et on descend la marche, tout simplement !

Zéro pollution aussi, ça va de soi : la bestiole est électrique! Moins fatigant que le vélo mais éco-citoyen quand-même !
Evidemment, j'ADORE !

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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 09:57
... Shine a light.

C'est réputé être le dernier film de Scorsese.
Mais ce n'est pas vraiment un film.
Ce n'est pas non plus un reportage sur les Stones : on n'apprend rien, malgré la présence de quelques images d'archives sur le groupe, ou plus exactement sur ses vedettes, garçons faussement sages au départ et de plus en plus déjantés au fur et à mesure des années. Les Rolling Stones comme on les aime !
Shine a light, c'est juste un concert filmé.
Mais c'est un concert des Stones, et ça vaut la peine!
Dans le Beacon Theatre, merveille à l'italienne mythique à Broadway, croulant sous les ors, les balcons, les lumières, les Stones ont installé tout l'appareil d'un grand groupe de rock : tout explose de spots, d'éclairs, de son électrique.
Le public est sans intérêt, même si Mick, star accomplie, le flatte tout au long de la soirée : c'est Clinton et sa clique, concert de bienfaisance... no comment !
Oui, mais sur scène, y a nos mythes vivants...et bien vivants !
Ouche ! Plus que vivants !!!

Jagger, bon, comme d'hab : sec et souple comme une baguette de coudrier, toujours aussi sexy, le déhanché intact, la bouche définitivement immense, il saute, bondit, chante, rigole, s'amuse, dans des chemises à paillettes et des redingotes hallucinantes (je veux les mêmeeeees!). Rien qu'à le voir, on a besoin de vitamines pour tenir la route...

Keith, guitariste et chanteur : lui aussi, il conserve la pêche, à sa façon moins électrique mais encore plus border line. Maintenant, on dirait Jack Lang avec les oripeaux de Jack Sparrow... Mais notre Pirate des caraïbes, s'il nous arrache un sourire dès qu'on le voit, nous enchante toujours avec sa voix et sa gratte.

Et puis, les autres, chacun bien dans son rôle, encore, toujours. Le "jumeau" de Keith, l'autre guitariste, le cheveu noir corbeau, aussi teint que le batteur est resté blanc neige. Oui, le batteur, modeste depuis 40 ans et des miettes... Lui non plus ne nous déçoit pas, il reste ce qu'il a toujours été, LE différent du groupe, presque un look de papy, ...pourtant indispensable au bon équilibre du tableau.


Bon, pour clore ce petit compte-rendu, Shine a light vaut le coup car on croit assister à ce concert et on s'éclate : on sautille sur son fauteuil, on regrette un peu de ne pouvoir danser, mais on sort de là avec la patate, la joie au coeur, de la bonne zique dans les oreilles et dans la tête : c'est GEAAAAAANT !
C'est peut-être le "concert du pauvre", mais à la Gazette, on sait se satisfaire de ce qu'on nous donne !

Vive les Stones, Vive le Rock & Roll!
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 09:05
Les Docs Toc-Toc connaissent beaucoup de choses (acte d'orgueil) mais en ignorent plus encore (acte de modestie). Par contre, leur qualité première devrait être de savoir infailliblement où trouver l'info-qu'il-faut!
Où votre gazetière aurait-elle pu trouver ce qui la tracassait depuis quelque temps mieux exprimé que chez l'Angel du Milieu, qui allie une solide compétence pédagogique à une droiture religieuse incontestable ?
Car l'info, lecteurs chéris, c'est comme les fruits et légumes : mieux vaut aller la chercher le plus près possible, ça lui garantit sa fraîcheur et ça limite les frais de transport et la pollution associée. C'est l'info-doc développement durable (IDDD) !

La Gazette a donc passé commande d'un article fondamental, et c'est notre Angel 2 qui joue les pigistes aujourd'hui dans ces colonnes!
Je lui laisse la parole.

Merci Sainte Anne !

Ou devrais-je plutôt dire Merci Arnaud !

En effet, si ce jeune garçon n’avait pas choisi de faire sa première communion avec ses camarades de classe, je n’aurais pas été en mesure d’écrire ces lignes.

Imaginez ce ravissant petit bol moins évasé, moins brillant et gris bleu. Vous voyez ?


Mais oui, mais c’est bien sûr, le petit bol de Taizé qui fait office de calice depuis qu’un maladroit a cassé l’officiel …., nous faisant ainsi perdre la belle symbolique du calice. Avec notre curé sans chasuble, Il nous manque déjà un symbole !!! Petit à petit la messe de la Trinité se « désymbolise » irons-nous jusqu’à dire se désacralise… ?

 NDLR : La Gazette OSE le dire !

Voici comment devrait se dérouler la liturgie eucharistique :

Sous un voile de calice dont la couleur correspond à la liturgie, on devrait trouver le calice, la patène et la pale*. La disparition de cet élément empêche les éventuels retardataires de savoir si la messe va compter pour eux ou pas. (Si vous arriviez lorsqu’il est enlevé, il ne vous restait plus qu’à chercher un autre office ou à aller confesser votre absence à l’office.)

 NDLR : La pale ne doit pas être confondue avec le P.A.L., qu'on n'a jamais vu sous un voile, fût-il de calice.

Le prêtre déploierait alors le corporal, sorte de napperon qui recueillera les éventuelles miettes d’hosties consacrées. Puis il ôterait la pale du calice, carton recouvert d’un linge blanc destiné à éviter la présence de poussières et autres insectes dans le sang du Christ.

 Une fois l’hostie consacrée, le prêtre élèverait le calice, objet de notre attention aujourd’hui.
 

(originaire d’Acadie)

              calice du sacre (Reims)

 

Voilà à quoi doit ressembler un calice. Il doit comporter trois parties : un pied, une coupe et un anneau.

Le pied représente la terre et nous pauvres pécheurs, la coupe Dieu et l’anneau symbolise l’alliance que nous célébrons dans l’eucharistie.

 Il était donc important que nous rapportions un nouveau calice de Taizé. Pour les puristes, comme nos frères dominicains, les objets utilisés dans notre paroisse ne sont pas réglementaires, ils devraient être confectionnés dans des métaux seuls dignes de recevoir le corps et le sang du Christ…

NDLR : Certains cinéphiles autoproclamés diraient qu'Indiana Jones a prouvé que c'est faux, que les Doms exagèrent, que la coupe de la Cène était en terre....

Une fois la communion distribuée, il ne reste plus alors au prêtre qu’à enlever toute trace de sang du Christ avec un purificatoire.

Maintenant que nous avons à nouveau un « vrai » calice, il reste à vérifier qu’il a été mis en service suivant l’usage : on doit le consacrer avec le Saint Chrême avant toute utilisation !

NDLR : Les Angels VERIFIERONT le respect de la procédure !
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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 09:42
C'est le grand cri de surprise et de joie que j'ai poussé ce matin en entamant me premières recherches du jour sur Internet !
Faut dire que ça me ramenait un an en arrière à Bilbao, lors d'une virée pas triste du tout, n'est-ce pas les Angels et leurs gardes du corps ???

Comme d'hab, la fan-des-logos-Google qui s'assume vous présente l'hommage du jour :



Considéré comme le maître du kitsch, Jeff Koons, artiste contemporain américain, est proche du d'Andy Warhol, de Dali et du mouvement Dada. Il utilise des lapins, des jouets gonflables, des ballons. Ses oeuvres, pleines de couleurs et d'images, s'inspirent de la publicité et de la société de consommation. Il semblerait qu'il soit autant détesté par la critique que payé cher par les amateurs... ;-))

Devant le Guggenheim, en tout cas, le spectacle est gratuit !




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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 18:21
... votre gazetière adore quand ils écrivent !

Je ne rechanterai pas encore une fois les louanges de Saint-Exupéry, pour qui on connaît mon adoration, au nom du chef-d'oeuvre absolu, celui que j'aurais aimé avoir le temps d'écrire s'il ne m'avait devancé de quelques décennies (mince, pas de bol ! ) ;-))
Vous savez, l'histoire du type qui échoue dans le désert et qui parle à un enfant blond en long manteau...

Pas de gloria cette fois non plus au papa de Jonathan le Goéland et du messie récalcitrant, l'autre Bach. Je me suis déjà "étendue" sur le sujet dans ces colonnes.

Quel est donc l'autre pilote-écrivain que la Zigobelle vous a donc dégoté, cette fois?
Mon 1er est l'ennemi du Gaulois.
Mon 2e est un garçon qui a non seulement perdu sa cédille, mais également ce qui va avec...
Mon 3e est un petit grain blanc universellement apprécié.
Et le TOUT de cette charade à 2 balles ?

C'est Romain Gary.

Et le livre qui vient d'accompagner beaucoup de mes heures les plus douces,
c'est

Dieu que j'ai aimé cette histoire, une biographie touchante et qui se laisse dévorer !
Romain Gary a une immense qualité : de l'humour et beaucoup d'autodérision. Il sait rire de lui, nous faire rire avec lui et on l'aime naturellement pour cette simplicité, ce manque total de hauteur de mauvais aloi que pourrait lui avoir donné sa réussite réelle.
Et puis, Romain Gary, il croit au merveilleux... Il a 44 ans quand il écrit ce livre, et il y croit encore.  Alors évidemment... ;-))

(...) l'île au trésor, de R.L. Stenvenson, encore une lecture dont je ne me suis jamais remis. L'image d'un coffre en bois plein de doublons, de rubis, démeraudes et de turquoises (...) est pour moi un tourment continuel. Je demeure convaincu que cela existe quelque part, qu'il suffit de bien chercher. J'espère encore, j'attends encore, je suis torturé par la certitude que c'est là, qu'il suffit de connaître la formule, le chemin, l'endroit. (...)  Je sais naturellement dissimuler tout cela sous un air courtois et distant : je suis devenu prudent, je feins l'adulte, mais secrètement je guette toujours le scarabé d'or, et j'attends qu'un oiseau se pose sur mon épaule, pour me parler d'une voix humaine et me révéler enfin le pourquoi du comment.

Il parle de sa mère avec une adoration et un naturel, là encore, désarmant. On se régale de découvrir au gré de ses mots et de son style délectable, cette Russe blanche émigrée, concentré pur de mère juive et d'extravagante tzigane, comédienne, commerçante dans l'âme, courageuse, fantasque, excessive, fascinée par la France dont elle rêve que son fils soit l'Ambassadeur reconnu.
On s'amuse des essais artistiques successifs du héros pour plaire à sa mère.
On a aussi la larme à l'oeil, souvent.
Je ne vous en dis pas plus, car je voudrais, mes lecteurs adorés, que ceux d'entre vous qui n'avez pas lu cette biographie merveilleuse, aussi poétique qu'humoristique, puissent le faire sans que j'aie davantage défloré le sujet...


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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 16:31
... enfin, en réalité, ce n'était pas un condor
mais une CIGOGNE qui a  ébloui mon ciel de midi !
Sortant de la Bottine, j'ai eu l'émerveillement de voir au-dessus de moi un superbe individu noir et blanc, ailes grandes ouvertes, s'envoler pesamment
du Jardin Public en direction des marais de Bruges.
Cigogne
Au-dessus de Montesquieu, notre belle cigogne voyageuse fut une vision aussi inhabituelle qu'enchantée.
Bonheur du jour!
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 08:57
Mes chers lecteurs, si vous suivez régulièrement les publications de la Gazette, la sérendipité, vous connaissez. Vous employez à présent couramment le mot, à bon escient, et sans le confondre avec son faux-frère "hasard".
N'est-ce-pas?
Enfin, bref, pour faire court, m'adonnant ce matin à l'un de mes passe-temps aussi favori que professionnel, la navigation à la boussole dans l'espace du Net (en écoutant The Pogues, groupe irlandais néo-trad qui me fait tanguer sur ma chaise), triant des images non publiées mais mises de côté, cherchant à la fois une bibliothèque "baroque"  et une ville surréaliste pour illustrer certains prochains articles, croisant au passage Isabel Allende dont quelques oeuvres sont en instance dans mes réserves amazoniennes (je donne les détails car c'est important : dans cette notion de sérendipité, tout compte!), j'ai finalement fait la rencontre, nécessaire et sérendi-non-piteuse de Remedios Varo.
Varo que que Véro, sans jeu de mots, connaît peut-être, eu égard à son insondable culture ibérique.
Remédios, pour des oreilles non-hispanophones ce n'est pas évident, est une femme, une peintre montée au Ciel précisément quand les Anges 1 et 2 sont descendues sur terre...
La Dame, adepte du mouvement surréaliste, a laissé une oeuvre que je trouve aussi fabuleuse qu'onirique.
Les visages sont triangulaires, les yeux clairs, il y a une abondance de tours (on sait l'amour de votre gazetière pour ces constructions verticales fabuleuses), de pavillons, au milieu de la nature immédiate, d'objets du quotidien réinterprétés dans une sorte d'univers parallèle, extraordinaire mais cohérent. On ne se perd pas dans le monde de Remedios Varo, on voyage, on s'étonne, on rêve. L'imagination se lance, s'élance, tricote, tourbillonne. On sourit.
La gazette vous propose de regarder modestement par le trou de la serrure du monde de Varo...

Je commence la visite par le tableau qui m'a réjouie et surprise : regardez-le et sachez entendre un éclat de rire, un Alleluia retentissant !
La RESURRECTION (quoi de plus merveilleux?) est partout, la vie est plus forte que la mort!
Voici comment Remedios l'a traduite pour nous :



Naturaleza Muerta Rescusitando

Regardez cette nappe qui tourbillonne telle une jupe de danseuse, ces assiettes qui s'élèvent comme autant de disques qu'un jongleur lancerait sur une musique folle, ces fruits qui partent joyeusement vers de nouveaux cieux où ils gravitent, planètes délirantes qui vont jusqu'à se percuter, répandant leur pulpe et leurs pépins, annonciateurs d'une génération à venir, la graine semée germera et la vie rejaillira !
Le tout dans une nuée blanche, autour de la flamme d'une bougie, qui, elle, reste solidement plantée, aussi immobile que pérenne. Eternelle.
En fond, les ogives de quelque cathédrale ou château trop sombre.
Cette Nature morte résuscitée m'exalte complètement, chers lecteurs!
Parallèlement au célèbre Mouvement de Libération des Nains de Jardin (MLNJ), j'envisage de créer l'Asso de Résurrection des Natures Mortes (ARNM, Aère & Aime?) . Qu'en pensez-vous ? Qui en est à mes côtés ?

Pour redescendre sur terre, je vous invite à regarder une autre oeuvre, de 1962. Elle s'appelle Phénomène.

En voilà un qui n'est pas vraiment ressuscité... En voilà un qui n'est plus que l'ombre de lui-même, le fantôme de son désir, peut-être. Droit, la canne à la main, et désespérément sans couleur, sans relief, il quitte cette maison d'où on le regarde partir, résigné mais déterminé.
Dieu lui vienne en aide et la Vie lui rende son "épaisseur" !

Décidément, cette Remedios me plaît et son oeuvre, variée et toujours remarquable, est une réelle invitation au voyage et à la réflexion!
Vous ayant parlé des Pogues, qui sont mes compagnons musicaux de la matinée, je les offre en bonus à vos oreilles bien-aimées...

Et pour en savoir un peu plus sur la dame Varo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Remedios_Varo
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