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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:40
A la frontière du Développement Durable, de l'Art et du Système D, je vous présente la Maisonnette enchantée de Maria Ponce.


Presque aussi appétissante que la maison en pain d'épice de la sorcière de Hansel et Gretel, gageons que cette casita encantada n'abrite pas une méchante petite vieille mais au contraire, une sympathique artiste, aussi créative que courageuse !
Une sorte de cousine sud-américaine de notre facteur Cheval.


Il y a cinq ans, alors âgée (déjà) de 72 ans, trop pauvre pour se construire une maison en dur, Maria Ponce, habitante du Salvador, a décidé de s'offrir une demeure originale et économique.
Entièrement constituée de bouteilles en plastique peintes à et décorées à la main, et de leurs bouchons muticolores, la kitchissime maisonnette fait à présent la fierté et le bonheur de son ingénieuse propriétaire. Luxe, elle s'est quand même offert un toit de tôle pour éviter la pluie de tomber à l'intérieur!



N'ayant jamais été à l'école, notre architecte est analphabète, ce qui ne l'empêche pas de savoir rêver : c'est lors d'un songe, explique-t-elle, que Dieu lui a dit comment bâtir sa maison enchantée. Sa famille la traitait gentiment de toc-toc...mais à présent tous veulent la même !

Touchant et émouvant, non?

http://www.univision.com/content/content.jhtml;jsessionid=X5IGBFMJ2WR1ECWIABQCFFAKZAAGMIWC?cid=1497642#p
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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 18:09
Dans la famille MachinTruc, je demande...

Pour donner raison à ma fille (qui se reconnaîtra parmi ses semblables), la Gazette publie encore un article de coloration religieuse.

Son confrère Henri Tincq, spécialiste des religions au Monde, a publié récemment un livre au titre aussi succint que non équivoque : Les Catholiques.
Votre gazetière ne vous en fera pas la critique (brillante)  ni le résumé (exhaustif), mais, à la recherche de l'ADN catho, elle dégagera juste une intéressante classification des cathotypes.

Le jeu consiste donc à se retrouver parmi ces familles.

La famille Traditionalistes : L'Enfer est parmi nous, on est là pour en baver, honte à toi, moi, lui...et autres joyeusetés latines. Dieu soit loué (enfin, pas forcément le leur, Seigneur, le mien, pardonne-moi le blasphème), ils sont moins nombreux que le bruit qu'ils font ne le laisserait supposer. Ouf !

La famille Fantassins : ils sont d'une discipline absolue vis-à-vis de Rome. Sans nommer personne, je connais un Dom qui pourrait en être le fer de lance! Et malheureusement, il a aussi de la famille...

La famille Inspirés : fervents dans l'expression de la foi, ils croient à l'Esprit de Pentecôte. On y rangera le Renouveau charismatique et son enthousiasme assez impressionnant. D'aucuns les nommeront "illuminés".

La famille Silencieux : ils consacrent leur vie, tout simplement, à la contemplation de Dieu. Sans bruit, ça va de soi. On peut faire des retraites chez eux : on en sort détendu !

La famille Engagés : plongés dans l'arène du monde, ils mouillent leur chemise avec ardeur. Séculiers, réguliers ou laïcs, ils sont partout !

La famille Observants-zappeurs : famille nombreuse qui ignore le malthusianisme !  Ils pratiquent plus ou moins régulièrement et surtout, ils font leur petit marché parmi les normes morales et les prescriptions dogmatiques... Avouons quand même qu'heureusement qu'ils existent, car jusqu'à preuve du contraire, ils remplissent bien certaines églises... ;-))

La famille Rebelles : autrefois progressistes, déçus par Vatican 2, ils craignent cependant un vrai retour en arrière. Bref, ils flottent entre deux eaux (pas bénites). Logiquement, vu leur tranche d'âge, ce devrait être une espèce en voie de disparition prochaine.

Alors, alors (je m'adresse à la frange catho des lecteurs de la Gazette), lakelcéty, votre famille ???
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 16:54

Pour ses chers absents, la Gazette écoute, digère, interprète et transmet les paroles du grand Gourou... ;-)


Evangile du jour, dernière phrase :
"
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. "

C'est austère, normal : c'est Jean. Chapitre 3.



Les derniers mots ne sont pas dits, que votre gazetière s'agite sur son banc. Le genre de propos qu'on n'aime pas. Y a des jours, comme ça. Il va falloir à notre célébrant tout son génie pour faire passer cette pilule...

Je vous rassure : il fut au rendez-vous (le génie, peut-être, l'Esprit Saint, sans doute!).

Qu'est-ce que CROIRE ? Oh, comme ça tombe bien, on fête justement les professions de foi de quelques gamins de 5e.
Pour nous, chrétiens, croire, c'est croire Jésus, et ce qu'il nous a dit de Dieu. Et ce qu'il nous a dit de Dieu, c'est presque toujours à contre-courant de ce qu'on a tendance à croire de Lui, justement.

Alors, croire, c'est d'abord et avant tout plein de choses à ne PAS CROIRE.
Ne pas croire que Dieu est un juge avant d'être un père qui pardonne.
Ne pas croire que Dieu aime les hommes parfaits plus que ceux qui ne le sont pas...loin s'en faut.
Ne pas croire que Dieu préfère la Loi aux hommes.
Ne pas croire que Dieu est manipulable, qu'on peut se servir de Lui pour justifier des guerres, des exclusions, des jugements moraux...
ne pas croire que Dieu se définit en opposition à ce que sont les hommes.
Ne pas croire que Dieu est tout-puissant, parce que l'Homme est tout faible.
Ne pas croire que Dieu est imperméable à la souffrance, parce que l'Homme est brisé par elle.
Ne pas croire que Dieu peut tout, sait tout, connaît nos lendemains et ce que nous en ferons, car nous sommes libres, radicalement et définitivement, et que nos lendemains n'appartiennent qu'à nous !
Avant de croire, nous devons être athées. Athées de ce Dieu-là, qui n'est pas celui dont nous parle le Christ.
Qu'est ce qui nous différencie des hommes qui ont été tellement dégoutés de Dieu par ces images fausses qu'on s'en fait et que les religions véhiculent inlassablement, qu'ils ne peuvent plus croire ?
Notre confiance en Jésus, son fils.
Dieu n'a pas besoin de religiosité, Dieu est en l'Homme.
Beaucoup ne croient pas en Dieu, mais croient en l'Homme. Les chrétiens croient en l'Homme, et à travers lui, ils ont l'espérance de Dieu.

Quant à ceux qui croient dans un Dieu qui serait juge, qui serait force absolue, qui serait exclusion, qui serait droiture moralisante, qui serait omnipotence et omniscience emprisonnantes pour un homme dépourvu de toute valeur, ceux-là, comme dit Jean, ne veulent pas croire selon Jésus, et ceux-là se sont déjà jugés eux-mêmes.
Leur jugement si dur leur appartient entièrement. Et à eux seuls. Le dieu dont nous parle Jésus n'a rien à voir là-dedans.

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 13:33
Quand Zigobelle
Descend les poubelles,
Dans le hall, laissée en arrière
Sa Fifîîlle se désespère...

(photos de Vianne, évidemment!)
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 20:02
La Gazette est toute rosissante et émue d'avoir reçu une vraie carte postale très très belle pour fêter ses 2 ans !
Eh oui, un lecteur assidu et enthousiaste a marqué le coup, de façon totalement inattendue et délicate !


Merci à lui et longue vie à la Gazette !

(la carte ressemble à ça, en beaucoup mieux!)
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 19:10
...est pavé de bonnes intentions, dit-on.
Quant à celui de la pub, surtout pas !

Quand les deux se rencontrent, ça peut donner :


Ucar.

D'accord, c'est pour encourager à donner des primes et à aider au renouvellement des voitures les plus anciennes, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement...

D'accord, on rigole quand Coluche dit "Salauds de pauvres", ou quand Didier Super chante "Marre des pauvres"...

Mais enfin... Dans la presse écrite, "balancé" comme ça...
La Gazette trouve le slogan carrément trop second degré...

Desproges disait qu'on peut rire de tout.
Sans doute. Mais il faut savoir le faire. Et là, c'est raté.
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 08:10
... le laser, lumière des lumières !

Google fête ce 16 mai, l'anniversaire de son invention officielle en 1960 par Théodore Maiman.
Evidemment, le logo, bien que peu "lisible", enchante la Gazette !

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 17:50
Ceux qui ont eu le plaisir de voir jouer mon auguste filleul Fred the Great dans la célèbre farce médiévale du Cuvier, n'ont pu oublier son célèbre "Cela n'est pas dans mon rollet".
Expression du reste devenue un gimmick au Georgius Circus !

L'on eût dit, en cette moyenâgeuse époque où l'on parlait le "moyen français" (XIVe et XVe siècles), que le malheureux gendre et mari était "au bout de son rollet."

Quid de ce famous rollet, donc ?
Autrefois,
lecteurs adorés et cultivés, vous le savez bien, les "livres" (qui n'étaient justement pas des livres!)  étaient constitués de feuilles collées bout à bout, écrites sur une seule face, puis enroulées et entourées avec un parchemin. Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, on appelait les registres administratifs les rôles, d'où l'expression "à tour de rôle" (qui signifie "dans l'ordre d'inscription au rôle"*, soit l'ordre chronologique des affaires juridiques déposées au tribunal). Et ces rouleaux, ces rôles, étaient aussi la forme sous laquelle étaient écrits les textes des comédiens de théâtre : ils jouaient donc...un rôle ! Là encore, l'expression perdure.
Lorsque la feuille était de petite taille ou le rôle de théâtre peu important, on utilisait le nom de rollet. Ainsi, celui qui arrivait au bout du rollet n'avait
très logiquement plus rien à lire ou dire.

A la fin du XVIIe siècle,
la formule s'emploie de plus en plus : celui qui était au bout de son rollet était quelqu'un qui ne savait plus quoi dire à la fin d'un discours, plus quoi faire dans ce qu'il avait entrepris, plus quoi répondre voire même plus trouver de quoi vivre.
La langue évolue, le rollet se fait rouleau, terme plus sérieux, empreint même d'une certaine religiosité.
"Tout est déjà écrit sur le Grand Rouleau"
écrit Diderot dans Jacques le fataliste.

Ainsi,
au XIXe siècle, l'expression, détachée de son origine théâtrale et avec la signification de "à bout de ressources", se renforce du fait que les ressources financières étaient alors aussi constituées par les rouleaux qu'on faisait avec les pièces.
"Être au bout de son rouleau" c'était ne plus avoir de pièces
, donc de quoi survivre.
Le sens figuré l'emporte de nos jours : être au bout du rouleau, c'est n'en plus pouvoir.

Ce qui n'est pas le cas de la Gazette, jamais à cours de rollets à déclamer, ni à ses lecteurs, truffés de projets jolis à dérouler avec bonheur!

* NDLR : On note ici la contradiction radicale avec le célèbre "Les premiers seront les derniers"... La Justice divine, pour qui en doutait encore, n'a manifestement rien de commun avec celle des tribunaux.



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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 17:40
Premier indice :


et aussi :

Ben c'est la pelouse de la Bottine !


Du vrai gazon de golf sur mon balcon !
Hhmhmhmh....!!!!
COOOOOOL !!! :-D

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 20:39
... de Stuttgart, ce sont eux deux, assurément !
(je sais, la chanson parle de celui de Berlin, mais j'n'ai pas trouvé mieux...)
free music
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