Euh...maicresse ? J'ai déjà fait.
Pompier et policier c'est pour les garçons.
Donc, il reste vendeuse parce que ça a beaucoup de sous (bof) ou bien coiffeuse.
Voilà, ce matin, j'ai fait coiffeuse!
Dans cette famille, la grand-mère se fait toute seule des coupes géniales tous les quatre matins, la petite fille a semble-t-il hérité le même talent... il était temps que la mère, le chaînon manquant, s'y mette, non?
J'en avais marre de mes tifs... j'avais des grosses envies de tailler dans le vif.
Déjà, la number One des Georgie girls m'avait poussée à grossir ma frangette, et elle m'avait gentiment coupé une mèche en fuseau pour adoucir le contour du visage (merci Nana, je sais, ça repousse!).
Mais là, avec l'hiver, le froid, le soleil, Noël qui approche, le casque à vélo qui me prive de barrettes et tutti quanti, j'avais envie de PLUS.
Et le PLUS devait passer par le MOINS, logiquement.
Avec mes ciseaux à ouvrir les packs de lait et les emballages de pizza (ce sont les mieux) j'ai commencé par enlever 10 bons centimètres à la longueur.
Psychologiquement, j'étais déjà contente.
Mais, tant qu'à faire, j'ai voulu battre le fer tant qu'il était chaud, et j'ai eu envie d'un dégradé. Oui, rien que ça : un dégradé sans avoir jamais pratiqué la coiffure...
Voyons voyons...Quels outils avons-nous à notre disposition???
Un beau rasoir bic rose, ça devrait le faire, hein?
Donc, on prend des mèches un peu partout et on frotte le rasoir dessus à différentes hauteurs : je vous jure que le rasoir bic rose ça a la lame affutée! A peine frôlé, sitôt tombé ! Vu les victimes dans le lavabo, j'ai dû perdre au bas 10 km de cheveux...
8 minutes de pur bonheur.
Pour l'instant, ça sèche : je ne peux donc pas parler du résultat.
Une chose est sûre : pour être dégradé, c'est dégradé!!!
A vue de nez, je vois trois solutions potentielles :
1 : c'est olé-olé, rock & roll et bohême, mais on s'y fera... Surtout que c'est la saison des chapeaux.
2 : c'est ... temporaire, allez... En attendant, reste la queue de cheval, les baguettes japonaises et les nattes pour rattraper tout ça au printemps.
3 : On a toujours Sainte Rita, la coiffeuse des angels, pas-libre-le-samedi mais patronne des cas capillaires désespérés... !!! C'est quoi son numéro ?