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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 18:21
Ainsi parla, et parle encore, non pas Zarathoustra, mais l'Ecclésiaste, livre biblique que les lecteurs de la Gazette connaissent évidemment sur le bout des lèvres.

L'ange du Milieu nous fit, il y  a quelques semaines dans la cour des grands, un édifiant article sur les pietas et autres descentes de croix.
Votre  gazetière découvrit à peu près à la même époque Varo et sa nature ressuscitante.
Mais une question demeurait, et toujours sans réponse, car jamais formulée, certes ! Comment se nomment ces tableaux où trône immanquablement un morceau de squelette ?
Avec une belle-maman diplômée l'Ecole du Louvre, je savais pourtant à qui m'adresser, mais bon...
Ces peintures avec des crânes ne m'emballent pas, je dois le dire...
Hier soir je fus éclairée, sans rien même demander : car aux âmes biens nées, réponse n'attend pas que question soit posée (quoi, je transforme ??? Je ne transforme pas, j'adapte. Je recycle. Je fais du développement durable de citations théâtreuses).
Bon, bref, ces tableaux-là, pour ceux qui l'ignorent encore, se nomment des vanités, et leur époque est celle qu'on qualifie de baroque, le XVIIe siècle.
Les Réformés ne voulant plus peindre de représentations religieuses, afin de continuer à véhiculer les messages religieux, on mit à la mode les natures mortes, porteuses de symboles.

Le message des vanités est destiné à nous faire comprendre l'inutilité des plaisirs du monde face à la mort qui nous guette.

Et attention, quand je dis plaisirs... Il n'y a pas qu'eux ! La connaissance, le savoir humain doivent être relativisés et donc, il en prennent aussi pour leur grade dans les compositions.
On trouve ainsi des vanités dénonçant plus particulièrement les faiblesses humaines : on y verra des livres, des instruments scientifiques, des objets d'art, pour fustiger la vanité intellectuelle ; ou bien des pièces, des bijoux, des couronnes : pour dénoncer l'amour des richesses terrrestres et le goût du pouvoir. Quant aux plaisirs, ils sont symbolisés généralement par des pipes, du vin, des instruments de musique, des jeux, des accessoires de beauté...
D'autres vanités insistent davantage sur la fragilité et la brièveté de la vie des hommes : y figurent squelettes, sablier ou autres instruments de mesure du temps, fleurs, bougies...
Image:Pieter van Steenwyck 001.jpg

Bon, bon, bon... Méditons, mais profitons quand-même un peu, hein... ?
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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 15:00
Premier vol d'une montgolfière le 4 juin 1783 ! Les fameux frères envoient un ballon de toile et de papier en l'air, en brûlant de la laine et de LA paille.
Sans équipage !
Le premier vol "habité" aura lieu 6 mois plus tard.
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 13:40
Elle s'appelait Brigitte, et c'était la maman de Guillaume. Le grand ami de votre gazetière depuis looooongtemps.
Depuis jeudi dernier, on avait le coeur lourd, car on savait que très bientôt ...
Samedi, on a su que.
Demain matin, on lui dira adieu à l'église Saint-Louis.
C'est un tout petit article de rien du tout, mais c'est un article important.

Bon voyage, Brigitte.
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 16:10
Depuis quelques jours, la pression montait.
La classe audio-visuel de 4.1 participe à vidéo-bahut. Remise du reportage à France 3 cette semaine.
On ne compte plus les heures passées à monter, couper, remonter, démonter, recouper...tout cela dans un des aquariums du CDI, où trône LE PC dévolu à la vidéo.
Aujourd'hui, on filme tout ce qui n'a pas encore été filmé : les élèves en train de réfléchir en vrai faux-direct sur les actions à conduire pour la mise en place d'un Agenda 21 au collège, les mêmes élèves en train d'exposer brillamment leurs opinions (essaie de faire des phrases, allez, lâche-toi, ça va aller), idées et initiatives (tu te rappelles ce qu'on avait dit qu'on disait...?). Le chef, qui répète prise après prise, comment on traite les ordures dans cet établissement. Quand je dis ordures, les déchets dont je parle sont issus de la demi-pension, du fonctionnement des classes etc. En aucun cas, il ne faudrait y voir une personnification desdites ordures. Non, on parle, comme d'hab, du compost et des cocottes.
Le chef en a marre de redire 20 fois la même chose : il râle en rigolant, qu'il répète les mêmes âneries en boucle et qu'il veut un coussin, car, à cheval sur le bac à BD, il a mal aux fesses. Un coussin, brame-t-il dans une indifférence désespérante. Mince, il a nommé une marque, bon, on recommence. Bon, là, le caméraman a un souci : le crâne du principal brille trop. Le soleil s'est levé, et la lumière est trop violente. Pas ma faute si ma tête est propre, se défend notre luisant chef d'établissement. Personne n'a de la poudre ? Ah ben tiens, je me vois bien en train de poudrer le chef du chef !!! On baisse le volet ? Non, il est cassé depuis bien longtemps. Tout tombe en ruine dans ce CDI, la faute à la doc, évidemment. La poubelle-cocotte, elle est carrément explosée : impossible de la filmer. Bon, alors, je parlerai des cocottes tout à l'heure, quand on en filmera une qui se tient bien.  Non, non, intégrez les cocottes maintenant. Question cocottes, on est servi : ça glousse dans tous les coins, dans cette ambiance surchauffée. Une bonne trentaine d'ados surexcités, ça crée une énergie absolument incroyable.
Irruption de la chef-adjointe, ulcérée parce qu'un représentant de livres en pré-pilon expose sa marchandise en salle des profs et qu'elle a vu des profs, justement faire des chèques : elle trouve cela abusif, le chef, qui donne l'autorisation de ce type de vente honteuse dans un établissement public,  en prend pour son grade, bien poliment, mais elle laisse, en partant, un sillage brûlant de mauvaise humeur bouillonnante... Finalement, j'ai peur qu'avec notre Agenda 21 on participe paradoxalement au réchauffement climatique...
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 13:18
Isagogique.
ça commence par isa et ça finit comme magique.
Et au coeur, il y a go ! comme un signal dynamique, une invitation à foncer !
Imaginez mon ravissement lorsque je tombai récemment sur ce mot jusques alors inconnu de moi.
Vous me direz que j'ai bien vécu 45 ans sans le connaître et sans qu'il me manquât. Certes. Mais maintenant, je sais son existence et j'en suis enchantée. La face du monde a un peu changé, de mon point de vue.
Isagogique, évidemment, c'est un mot pour moi. Même sans en connaître le sens, on voit bien qu'il a tout pour me plaire, ce petit mot qui colle à mon prénom un doux  parfum de conduite à guider, de cheminement à initier ! Et puis, il ressemble tellement à son cousin "pédagogique". Un mien dada, n'est-ce pas?
Il vous faut savoir aussi, lecteurs adorés, à quoi j'ai trouvé mon nouveau mot chéri accolé, ce qui, avouons-le, le rend encore plus savoureux.
Citons le contexte, c'est fondamental : Exégèse Isagogique des Psaumes ou études préparatoires à l'intelligence de ce livre sacré. Un livre rare de 1876.
Tout un programme, aussi intellectuel que spirituel, à des fins d'édification, voire d'illumination. Régalage, comme on dit dans ma roulotte.
Finalement, le sens précis d'isagogique, on s'en passerait presque, tant déjà le mot est charmant en lui-même.
Même pas peur !
On sent bien que ça va aller, que c'est un sens qui va dans le bon sens, justement. Eu égard aux autres mots du titre, on ne craint pas la mauvaise surprise. Intimement convaincu qu'on ne risque aucune déception, on fonce allègrement vers la définition. Bon, la voilà. Isagogique, ça signifie : la science de l'introduction.
Me voici donc soudainement liée à un art de l'ouverture, de l'avant-propos, du préambule, du prologue...
Eh bien, mais... pourquoi pas ? Voici que dorénavant, s'ouvrent  à moi d'intéressantes perspectives de reconversion, quand j'en aurai assez de jouer à la prof-doc.
J'écrirai des introductions, diverses et variées.

Les autres travailleront dur à écrire des essais, des oeuvres exigeantes, des thèses novatrices... Et moi, je ferai les avant-propos. Avec finesse, naturellement. En sachant donner au lecteur, non seulement l'envie de lire de suite l'ouvrage que j'introduis avec brio, mais également l'impression irréductible que j'ai lu ce dont je parle. Et ça, croyez-moi, c'est tout un art.
De même, quand j'aurai une crise de spots et paillettes, je ferai les discours d'ouverture de grands shows de qualité, comme les Césars à Cannes ou la rentrée parlementaire.
Décidément, cet isagogique est encore plus riche en ouvertures qu'on ne pourrait le penser au premier abord ;-))

Dans la mêmefamille, y en a un que j'offre à ma Grande fille, tellement il semble fait pour elle.
C'est anagogique.
Je choisis pour elle la définition du Littré (celle qui me plaît, j'avoue, c'est subjectif). Anagogique : « relatif au ravissement de l'âme dans la contemplation des choses divines »

Fin de l'article : que rajouter après ça ? Forcément, rien; il me semble qu'on a atteint un sommet extatique qui rend toute surcharge inutile.
Et puis, moi, de toute façon, je ne fais que dans l'intro, pas dans la conclusion. On ne peut être doué en tout. Je laisse à qui veut la faire, la charge de la péroraison.
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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 12:47
31 mai, soleil de midi, sur le balcon de La Bottine.


Le Bonheur appartient aux simples de coeur mais riches en joies modestes.

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 13:22


Il fut un temps, sans remonter trop loin.
Il fut un temps, c'était le mien, comme diraient mes filles (bien que je leur réponde que mon temps c'est MAINTENANT!).
Il fut un temps, en 1981, où je passai mon bac de dinosaure : A1, en voie d'extinction à l'époque, largement disparu depuis. Latin, grec, allemand et zéro maths. Du sur-mesure pour votre gazetière.
En ce temps-là, si j'avais voulu, j'aurais passé, quelques semaines après mon bac, le concours de l'Ecole Normale d'Instituteurs (je sais, y en a que ça fait rire !).
En ce temps-là, j'avais momentanément 18 ans, et pour toujours, des certitudes inébranlables. Dont celle de ne jamais être enseignante. Je n'ai donc pas passé le concours. Mais une de mes cousines, celle qui partage mon cher patronyme, l'a fait, elle.
Elle a donc passé ce concours, elle a intégré l'EN et elle y a appris à être maîtresse d'école durant trois ans. Trois ans où elle était payée. Pas grassement, mais de quoi vivre de façon autonome et faire ses études tranquille, à condition d'en prendre pour 10 ans.
Oui, dans l'Education Nationale, c'est de l'engagement, pire qu'à la Légion Etrangère ! Je précise que dans les 10 ans, les 3 ans d'étude sont comptés. Restent 7 années à servir la République, en compensation de ce qu'elle nous a enseigné à enseigner.
C'était le temps où on était instit, avec, en poche : un bac, un concours, trois années de formation, des exams, et à la fin, un diplôme nommé DESI (Diplôme d'Etudes Supérieures d'Instituteur).
L'Etat était généreux, à cette époque.

C'était le temps où j'ai pris du temps à faire autre chose.
Du temps à faire la fac de Droit.
Et du temps à faire des filles (les premiers modèles de la collection se reconnaitront).

Le temps passa : c'est son habitude.

En 1989, mon inébranlable certitude de ne jamais être enseignante s'était étrangement et brutalement métamorphosée en certitude que j'avais une vocation : l'enseignement.
C'était une époque de temps mouvants.
Pour passer le concours de l'agonisante Ecole Normale (elle vivait ses dernières heures, mais on l'ignorait plus ou moins, sauf en milieux informés), il fallait un sésame augmenté : le DEUG (qui existait encore : décidément, tout ce que j'obtiens en matière de diplômes semble frappé de malédiction à court terme). La barrière du concours surmontée, deux années d'études à l'EN nous attendaient, où on estimait utile de nous raconter un peu ce que c'est un enfant, ce que c'est un élève, comment, des fois, ça apprend, et des fois, ça bloque. On employait des grands mots : pédagogie, didactique, apprentissage... Et pendant ce temps-là, pendant ce temps passé à user nos fonds de pantalon ou de jupe sur des bancs d'écoliers montés en graine, on était quand même payés. Oh, pas grassement ! Mais de quoi vivre. Evidemment, on en prenait encore pour 10 ans, de ce temps-là.
Quand on ressortait de ces deux années "Retour à la Communale", après des stages "sur le terrain", des exams et tout un tas de mini-mémoires disciplinaires à écrire et soutenir, on avait un bac, un truc à accrocher au mur qui s'appelait toujours le DESI et un niveau estimé à bac+4.
Tel était mon petit viatique lorsque je suis partie à Floirac faire la classe à des CM1.
L'Etat était un peu moins généreux, il nous payait moins longtemps à apprendre à apprendre, mais ça allait encore. Et on s'appelait toujours des instits.

Il fut un temps, où l'année s'appela 1991.
Et où le mot d'ordre fut : REVALORISATION (du statut d'enseignant).
Cette année là naquit une nouvelle race d'établissements : l'IUFM. Institut Supérieur de Formation des Maîtres.
Institut, ça pose. C'est mieux qu'école.
Universitaire, no comment.
Formation, ben oui, quand même.
Maîtres, le respect s'impose.
Cette fois-ci, la revalorisation est en route, sans erreur possible.

Pour intégrer un lieu si prestigieux, il fallait au moins une licence. Quand même. Le concours laissait tomber le sport, la musique, les arts plastiques et autres joyeusetés présentes aux programmes, mais que, de toute façon, on n'aurait pas le temps s'enseigner correctement.
Comme la licence, ça prouve qu'on est très bon, et que le concours ça montre qu'on est l'élite, les IUFM formeraient donc les futurs maîtres, revalorisés, en une seule année.
Le calcul est simple : c'est toujours du bac+4, mais ça coûte deux fois moins cher à l'Etat, qui ne peut plus se permettre de se montrer si généreux.
Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est un enfant et encore moins un élève, pour ceux qui auraient des velléités de songer à la pédagogie ou à la didactique, eh bien il existe un truc écrit quelque part dans le cahier des charges du métier : "la capacité, intrinsèque à la profession, de se former continuellement, de façon personnelle, tout au long de la carrière".
C'est dit. C'est vrai, quoi, si nous, on ne s'auto-forme pas, qui va le faire ?

Les temps changent : c'est leur nature.
Des gens ont calculé que payer des futurs enseignants un an à travailler à mi-temps "sur le (fameux) terrain" et à mi-temps à s'ennuyer à l'IUFM (qui n'a pas su, le malheureux, condenser 3 ans d'enseignement en une 1/2 année, et qui, de fait, n'arrive plus à grand-chose), ça revient cher.
Et payer cher du fonctionnaire, ce n'est plus dans l'air du temps.
La solution est donc toute trouvée : on va REVALORISER (le statut des enseignants).
Le concours, bien entendu, on le garde : il est la PREUVE absolue de la qualité du recrutement.
Le diplôme minimal pour passer le concours, on va le mettre à la hauteur qu'il mérite : le master, allez hop, on n'y va pas avec le dos de la cuillère hein !!!
Bac+5, les instits. Heu, pardon, depuis l'IUFM, ce sont des Professeurs des Ecoles, siouplé !
Après, faut pas zexagérer non plus : on va pas les faire stagner encore une année à apprendre des trucs, doués comme ils le sont déjà !
Non, ils vont directement partir en classe.
Mort des IUFM, qui iront rejoindre l'EN dans une tombe pour vieux fossiles.
Parce que, franchement, prof, c'est un métier facile, qu'on apprend en faisant un master, quel qu'il soit, à la fac. C'est évident, non ?
Et donc, d'ici un à deux ans, on ne paiera plus que des profs à science infuse. Les parents (au mieux) ou les étudiants eux-mêmes, auront payé les études. Généralistes, lesdites études ? Pas grave.
Ils auront du mal sur le terrain, les profs, vous croyez ?
Ben non. Pourquoi ? Ils auront un master. On assure, quand on est revalorisé, non?
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 17:59

Hafsia Herzi...
Mais si, vous connaissez.
C'est la mignonne de la Graine et le Mulet.
Adorable brune nature et fraîche comme un loukoum.
Oui ? ça y est ?
Eh bien, cette petite ...



Je la cite, alors qu'on lui tend un stylo rose pour signer un autographe:

"Ooooh j'adore le rose ! J'ai même l'ordi rose. J'en voulais pas d'autre, je le voulais rose.
J'ai l'appareil photo rose (elle sort ses affaires de son sac) Mon portable est rose, mon agenda aussi. Et ma chambre, j'ai des coussins en coeur rose. Les potes me disent que je suis folle."


T'en fais pas, ma fille spirituelle, t'en fais pas. demande à l'Ange du Milieu. Même si la crise ne passe pas, même si on te traite de toc-toc dans 20 ans, laisse dire... ;-))

free music
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 08:48
Du noir, du marron, du gris foncé. Du gris foncé, du marron, du noir. Du marron, du noir, du gris foncé.
Tailles, 12 ans à 16 ans.
Marques : Reebok, Nike, Puma, Von Dutch, Quicksilver...
Blousons, sweats, vestes, casquettes, chaussures. Rares pantalons, tous de sport (oui, tout de même!!!)
Cela s'explique : vous êtes à la Grande Braderie du Collège Ausone.

Sous le préau, ce matin, la Vie Scolaire a installé un portant, plein de cintres, deux longues tables et deux poches 150 litres de vrac. Les poches de vrac, c'est pour les pièces qui ont traîné dans les massifs sous la pluie... Durcies, figées, torturées, elles évoquent les compressions de César.
Eventaire très pro, plus proche de chez Amos que d'Emmaüs. La quantité des vêtements abandonnés est impressionnante, vous pouvez me croire ! Les collégiens, abeilles butineuses, bourdonnent, tournent autour avec bonne volonté,  mais RIEN n'est à eux, qu'on se le dise. Ils n'ont rien perdu ou oublié, on leur a tout volé. La nuance est de taille : ce qui a été volé, par essence, ne se retrouve jamais. Alors forcément, ils ne risquent pas de récupérer quoi que ce soit. Bilan, sans être madame Irma, et en me basant sur des stats avérées : l'essentiel n'appartenant à personne de cet établissement, tout partira à la Croix Rouge.

La conclusion s'impose : la cour de notre cher collège attire de façon magnétique des habits venus de la quatrième dimension.

Mais pourquoi pas des sacs, des jupes, des ballerines (taille 40) ? Et pourquoi pas du rose ?
Il est des mystères insondables.
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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 07:19
... y a des courageux. Téméraires.


Anniversaire de l'ascension de l'Everest.

"L'expédition est gigantesque. A sa tête, John Hunt, fils d'un officier de l'armée britannique. Sous son commandement : 350 porteurs de vallée, 20 porteurs de haute altitude sévèrement sélectionnés, un journaliste du Times, un cameraman, deux médecins, et 7 tonnes de matériel. Parmi les 13 alpinistes que compte officiellement cette expédition anglaise, le Sherpa Tenzing Norgay, chef des porteurs d'altitude, et le néo-zélandais Hillary , remarqué dans la tentative de 1951.

26 mars : après 17 jours de marche depuis Katmandou, installation d'un camp à 3600 m d'altitude. Pendant 3 semaines, l'équipe s'entraîne et s'acclimate en faisant l'ascension de 6 sommets de 6000 mètres .

29 mai : 6h30 : départ avec chacun un sac de 30 kg sur le dos. Beau temps.

5 heures plus tard, à 11h30 Hillary et Tenzing sont les premiers hommes à poser le pied sur le toit du monde.

Tenzing creuse un trou dans la glace pour faire ses offrandes à Chomolungma. Un crayon de couleur rouge et bleu que lui avait confié sa soeur et des bonbons. Hillary dépose un petit chat en tissu noir et blanc, cadeau du chef d'expé, le colonel Hunt Ils plantent les drapeaux anglais, indien, et népalais et entrent dans la légende.


Eh oui, ce sont un néo-zélandais et un népalais qui ont donné cette victoire à l'Angleterre"

Source : http://www.alpinisme.com/FR/histoire-alpinisme/everest/index.php?fic=victoire




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