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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 16:06
Dom, notre "troisième moitié" du CDI, avait eu l'imprudence de les mettre sur la table des nouveautés sans me consulter !
Du coup, j'ai dû arracher des mains de deux malheureuses petites 6èmes les deux livres qui faisaient briller leurs yeux.
Ben oui... "Désolée les filles, mais c'est une erreur s'ils sont déjà en rayon, je dois d'abord les lire avant de les mettre à disposition des élèves..."
Comme si y avait péril pour ces tendres âmes à entrer dans ce monde  hautement bien élevé de la haute société de Manhattan en 1899...
Pffff.... la Doc d'abord !
Même pas honte, non, même pas honte !

Imaginez LE roman qui serait à la fois Autant en emporte le vent, Orgueil & préjugés + Raison & sentiments, Sissi Impératrice et The sex and the city.
Je sais, à première vue, cela semble un brin compliqué... mais je vous assure que c'est tout à fait ça.
En un mot comme en cent : LE LIVRE REGALAGE DE FILLES par excellence.

La couverture m'avait irrésistiblement attirée...
Quelques infos et critiques trouvées dans les "lieux" de confiance m'avaient vite encouragée à intégrer en priorité et de toute urgence l'ouvrage dans ma politique d'acquisition.
Une présentation alléchante et convaincue à ma moitié pédagogique, m'avait fait une alliée partageant d'évidence mon enthousiasme.
Peaufinant côte à côte notre commande, il ne nous fallut pas plus de 2 secondes pour décider que si on achetait le tome 1 il serait ridicule de ne pas craquer pour le tome 2 : la robe rouge sur la seconde couverture étant aussi belle que la robe rose de la première.***
Rebelles....suivi de Rumeurs...

Notre incurable romantisme de princesses rêvant (encore et toujours) du Prince Charmant rencontré au Bal allait sans aucun doute trouver dans ces lectures de quoi se nourrir et se satisfaire.
Ecrasée que j'étais sous la masse de polars et autres thrillers à avaler, c'est donc Fab qui emporta la semaine dernière les deux volumes qui nous faisaient pousser à toutes les deux des soupirs d'envie.
Lundi, elle les ramena comme prévu, sourire aux lèvres : "J'adoooore ! Tu vas te régaler !  Mais par contre... c'est une trilogie...La suite est sortie en anglais...mais pas encore chez nous !!! "
La désolation et l'impatience sourdaient ouvertement.
Sans avoir encore perçu personnellement le manque dans lequel nous plongeait l'absence ponctuelle de suite, je me désolai cependant de confiance.
Et tout cela c'était avant d'avoir imprudemment commencé la lecture !
Car, lecteurs bien-aimés, à peine au milieu de premier livre, Rebelles, je me demande déjà comment je vais faire pour quitter cette intrigue, ce milieu, ces jeunes filles à marier, ces jeunes gens si bien élevés, ces robes de bal... Ces coeurs de braise corsetés sous les baleines d'acier, ces amours, ces trahisons, ces brûlants secrets qu'on dévore de page en page...







Le plus drôle, c'est Dom devant nos petits cris de joie à propos de ces livres de fille, qui envisage de les lire pour "mieux connaître les lectures féminines car je n'y suis pas du tout habitué..."
Tu vas te régaler, mon petit, je t'assure !!!
MDR!
Et en plus, pour mes lectrices, une belle cerise confite sur ce crémeux gâteau meringué, le SITE dédié, où l'on peut même faire un test pour savoir quelle héroïne on serait...et autre menues gâteries bien sucrées!

lRebelles !

*** Pour info : donc, si on allait au bal, Fabienne aurait la robe rouge et moi la rose, on ne s'est pas disputées, on est d'accord. :-)
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 14:05
... c'est l'un des auteurs fétiches de mes élèves...
Ewilan, le pacte des Marchombres, la trilogie l'Autre...
Ado tombé dans Tolkien à 13 ans : "Cette nuit-là, je dors peu et je lis beaucoup. Je viens de basculer dans un univers magique. Je découvre Le Seigneur des anneaux (...) La Quête d’Ewilan naît ce jour-là, ou plutôt, l’auteur qui écrira La Quête d’Ewilan naît ce jour-là.»
Un passionné d'heroic fantasy.
Un ancien instit devenu définitivement écrivain il y a  trois ou quatre  ans.
Définitivement, c'est sûr. Mais pas longtemps.
Parce que, hélas, c'était aussi un amateur de moto.
Eh oui, "c'était"...
A 45 ans, dimanche soir, il a rejoint un autre Monde.
Espérons qu'il y trouvera ce qu'il aimait : des créatures étranges, des aventures fantastiques, des terres à explorer, des trésors à découvrir...
Bonne quête, Pierre Bottero...


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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 12:24
Youpi!!!
J'en rêvais depuis un bon moment.
Un peu comme Perrette et le pot au lait. Mais sans le cochon ou la couvée. Juste les vaches.
Je rêvais des vaches, celles qui habitent dans les villes,  les vaches géniales, de races folles mais pas malades.
On en avait vu un troupeau à New York, à Boston, à Sao Paulo, à Londres, à Prague....
Angelicow... Barbie-Q.
On en avait vu partout, et franchement, franchemeeent, quand j'ai découvert ce matin qu'on allait en avoir aussi chez nous, à Bordeaux, en 2010, j'étais RA-VIE !
C'est la Cow parade, et oui, c'est chez nous !


Et qui est l'heureux propriétaire de cet élégant cheptel ? Eh bien, des commerçants, des "boîtes" qui ont ainsi envie de communiquer.
A la Chambre de Commerce, on les invite à acheter une vache blanche en résine (taille réaliste,  poids plus léger : 70 kgs, 7800 zeurox, et attention, y a un stock de 80 têtes, pas plus). Cela, c'est pour les Ceux-qu'ont-des-sous.
Pour les Ceux-qu'ont-des-idées, on les réunit au musée d'Aquitaine, et on leur propose de déposer des projets de déco  pour rendre les bestiaux aussi originaux que possibles.
Le Camp des Ceux-qu'ont-des-sous choisira ensuite un copain dans le Camp de Ceux-qu'ont-des-idées.
Et hop !
"La décoration ne devra offenser personne, quels que soient son âge, sa race***, sa religion".
C'est une exposition politiquement correcte, hein !
Pas de logo ni de slogan non plus : il ne s'agirait pas que ça se mette à ressembler à un coureur du Tour de France ou à un footeux des stades ! C'est peut-être une sorte de biais de promo, mais c'est de l'ART, tout de même !
Du 7 juin au 14 septembre, les bêtes seront lâchées dans la nature (si j'ose dire) et il va sans dire que la Gazette organiser sans doute un OUCETY ou autre truc dans le genre.
Je précise, pour ceux qui auraient visité une certaine Pagode en ma compagnie,  que ces charmantes bovinettes sont censées supporter le poids de TROIS PERSONNES (les Angels, ça vous dit, une petite mission cow-girl ?)
Ensuite, quand tout le monde aura bien profité de ces rencontres insolites, la Gazette est heureuse de vous annoncer que les copines artistes de la vache qui Rit ne seront pas abattues et transformées en chair à pâtée mais qu'elles seront vendues au profit de la banque alimentaire de Bordeaux.
Donc, si vous voulez casser votre petit cochon pour acheter une vache...

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 11:30
Ceux qui y étaient ont bien vu que moi, je n'y étais pas.
Eh oui, lecteurs indulgents, j'avoue qu'au lieu de sacrifier à mes "obligations" de catho (plus ou moins) pratiquante, j'ai, ce dimanche matin, préféré accomplir un très agréable devoir de professionnelle de la lecture.
Fallait choisir : dans la vie, faut toujours choisir.
J'ai donc opté pour le terminage d'un bon petit polar que je vais dès demain exposer dans mes rayons...
Je vous l'avais dit, un Fred vargas m'avais inopinément échappé : j'en étais très étonnée car je pensais en toute bonne fois avoir tout lu de la dame... Or, surprise, que nenni !
La découverte aboutit donc à un achat en octobre et au plaisir de la lecture ce week-end.
Régalage, régalage, je vous l'assure !
Ce n'est pas "un Adamsberg", le flic  le plus lent et le plus intuitif de la littérature actuelle (quand je dis lent, ne pensez pas à Derrick, ça n'a rien à voir ; quand je dis intuitif, ne songez pas à Columbo, ce n'est pas la même chose : non, Adamsberg, c'est Adamsberg !).
Les héros et enquêteurs de cet opus sont les Evangélistes et leur copain l'Allemand, appelé indifféremment Louis ou Ludwig car né en Alsace de parents natifs respectivement des deux rives du Rhin.
Nos Evangélistes habitent "la barraque pourrie", colocataires obligés par leur situation partagée de chercheurs historiens qui crèvent la dalle. Tous également frappés par leur dévorante passion, ils ont organisé une occupation des lieux aussi rationnelle que possible : rez-de-chaussée comportant les parties communes, dont le refectoire, Matthieu, préhistorien au 1er étage, Marc, médiéviste au 2e, Luc(ien) comtemporanéiste spécialiste de la 1ere guerre mondiale au 3e et enfin, sous les combles, le Vieux, père de Marc, ex-flic.
Ne leur faîtes pas remarquer que ça manque de femmes là-dedans, ils ne le savent que trop bien...
Pour des raisons de loyauté et d'amitié, cette hétéroclite bande va se retrouver à cacher un imbécile pas trop heureux, fils adoptif de la vieille Marthe, dame de petite vertu mais de grande moralité, connue et respectée dans le milieu. Le pauvre gars étant accusé de meurtres de femmes pas jolis-jolis... Il joue de l'accordéon comme un dieu, il parle un sabir aussi incompréhensible qu'hasardeux, dont il s'est imprégné en assistant aux cours d'une école d'économie où il était jardinier à Nevers... Il est aussi fort habile aux osselets, ce qui n'est pas sans rapport avec les meurtres... A part ça, difficile de tirer de lui des propos fiables et consistants.
L'Allemand, retraité anticipé du Ministère de l'Intérieur converti en traducteur, va donc enquêter parallèlement à la police pour innocenter ce présumé innocent dont le portrait-robot hante tous les journaux du pays.
Il fait très chaud en ce début d'été, ce qui ne lui facilite pas la tâche car il doit sans arrêt s'inquiéter d'hydrater correctement Bufo, son crapaud domestique qu'il transporte dans sa poche de veste ou  sur le siège passager (et dans sa boîte à gants s'il y a des passagers dans sa voiture)...

Comme d'hab avec Vargas, c'est inattendu, joyeux, vivant, émouvant.
Comme d'hab avec Vargas, on peut deviner assez vite qui est le coupable...mais pas tout-à-fait ni pourquoi ni comment.
Comme d'hab avec Vargas, ce sont les personnages qui font le plaisir et l'attrait du livre plus que l'intrigue.
Comme d'hab avec Vargas, on a envie de les connaître, ces gens un brin originaux... parce que comme d'hab avec Vargas, on sent bien qu'on est un peu dans la même mouvance un peu toc-toc d'allumés légèrement doux-dingues... ;-)

Sans feu ni lieu, chouette comme tout !
Sans feu ni lieu

et pour ceux qui lisent jusqu'au bout (j'espère qu'il y en a, comme ceux qui regardent le générique jusqu'à la fin au cinéma, et même ailleurs qu'à Utopia) , le logo du jour, toujours goût sésame, comme les ramen :






...
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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 08:13
Bon, alors, ce n'est pas du tout que je n'ai rien retenu de ses leçons : non, je vous assure, je crois au travail, à l'acharnement nécessaire à la réussite, au courage.
La Maestra a raison : sans toutes ces qualités, ça ne marche pas.
Sauf qu'il faut aussi la Grâce, et que ça, finalement, ça ne se transmet pas. Dixit la Maestra.
Or donc, comme dirait l'autre, à l'heure où j'écris, je suis "au travail", au CDI, mais je ne travaille pas pour la cause.
La Maestra serait fâchée de ce manque de concentration, c'est sûr !
Mais je ne rougis même pas : il est urgent que je fasse partager à mes lecteurs un peu des émotions maginifiques que j'ai vécues hier soir. Et c'est maintenant ou jamais, car à 9 heures, les Loulous débarquent et à cette minute précise, je ne serai plus qu'à eux (et qu'à la sacro-sainte Pédagogie!)
La suite, on la connaît : au-revoir, au-revoir, bonnes vacances, repose-toi bien, amuse-toi bien, et hop ! en voiture Zaza, pour une longue route ! Rotatives de la Gazette gelées jusqu'à mercredi, bien trop tard pour parler de la brûlante Marie Laforêt alias Maria Callas, qui a transporté le public du Pin Galant durant les 2 heures 30 de sa célèbre Master Class.
Ouche, quel choc !
On s'y amuse, on y croit, on rit...mais on pleure aussi, croyez-moi, lecteurs sensibles !
La Callas ne laisse pas indifférent, sa vie torturée prend aux tripes, et Marie Laforêt, idole chantante de mon enfance, n'est pas qu'une chanteuse de vériétoche, vous pouvez me croire !
On y croit, on y croit ! On vibre, on souffre, on tremble avec elle et le désespoir qu'elle fait éclater sur scène, portée par un texte dense, des éclairages sombres, mouvants  et rougeoyants et, et...quelques uns des plus beaux enregistrements de la Divine !
Elle évoque pour nous les instants les plus poignants de sa vie personnelle et de sa carrière, moments glorieux de consécration et heures d'abîmes de désespérance et d'humiliations.
La pièce fait alterner avec intelligence le rire et le drame, les paroles odieuses que la Maestra pouvait infliger à ses élèves (ici trois comédiens chanteurs lyriques, deux filles qui jouent bien et tiennent la route comme voix d'opéra, et un fort joli ténor, un peu en-dessous pour ce qui est de la voix, à mon humble avis, mais on sait que je suis hyper difficile pour les voix masculines en art lyrique) , interventions aussi dures que pleine d'humour, et d'autres paroles plus "philosophiques" si on peut dire, réflexions sur la vie, l'art, la musique, le talent, la place qu'on doit se faire dans ce monde avec ce que l'on est, tout ce que l'on est et rien que ce que l'on est.
A propos du matériau avec lequel on va construire son chant, sa voix, sa présence scénique, ce sur quoi on va s'appuyer jusqu'à l'épuisement pour se mettre au service absolu de la musique et du public, La Callas, dans la pièce, dit que ce sont toutes les blessures irréparables, toutes les humiliations, toutes les douleurs insupportables qui vont donner la "pâte" avec laquelle l'art va prendre corps, un corps unique et irremplaçable.
Elle prévient donc ses élèves que si certains sont en analyse, ce n'est même pas la peine qu'ils restent ici, car ces souffrances sont précisément le TRESOR le plus précieux de l'artiste, et que lorsqu'on a un trésor, on ne va pas le dilapider sur un divan !!!
Je vous l'ai dit : on sourit, on rit, on pleure avec la Callas.
Marie Laforêt est carrément grandiose, je le dis, elle donne du courage pour avancer dans les années (quelle beauté, quelle prestance, quelle énergie, quelle voix...à 70 balais !!!)

La pièce, bon, vous l'aurez compris, elle m'a emballée.
Il me reste à remercier ma Grande Fifille, grâce à qui et en compagnie de qui j'ai vécu ces belles heures !
Il y a trois ans, grâce à son initiative et sa générosité, j'ai déjà eu le bonheur de voir de près l'idole de mes années adolescentes, Patti Smith sur scène, en chair et en os.
Cette année, c'est Marie Laforêt, dont les chansons ont tourné en boucle sur mon tourne-disque durant cinq ou six ans : jamais je n'aurais cru me trouver un jour si près d'elle, "en vrai", à 10 ou 15 mètres...
Eh bien, c'est fait, et bien fait, et sans aucune déception, loin de là !

Master class Maria Callas, c'était hier à Mérignac, et ça valait l'OR des yeux sidérants de Marie Laforêt !



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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 19:21
Evento.
Il fallait bien que la Gazette fasse un petit article, quand même !
Eh bien, la Rédaction a choisi un envoyé spécial, un correspondant local, pour rendre l'exercice un peu plus "exotique" : ce n'est pas votre Gazetière qui écrit, mais elle publie la prose inspirée du Sieur Guillaume, Ermite du Sablonnat, son ami très fidèle et très cher, son compagnon de longue date, avec qui elle entretient l'art très antique et très passionnant de la dispute.*

Amis lecteurs, donc, l'exposition "Citations" sur Amos Gitaï, à la base sous-marine, commentée par ledit Guillaume :

Par un après-midi radieux, nous sommes Izade*,* des amis et moi-même partis, le cœur ensoleillé à l'idée de découvrir La rencontre entre le réalisateur Amos Gitaï et la base sous-marine. D'un pas sûr et joyeux, nous nous dirigions vers l'entrée d'un monde inconnu. Une fois que nous franchîmes la porte, nos pas perdirent de leur sûreté, firent du sur-place, chancelant, ne sachant où aller, à droite, à gauche, ressortir ? Nous étions happés dans un univers de cacophonie, de sons métalliques et d'images différentes projetées sans liens et sans raisons apparentes. Nous étions dans un monde sans repères, j'avais l'impression d'être comme les extraits des filmes, projeté avec violence dans le monde d'Amos. Puis petit à petit, toute cette cacophonies assourdissante a laissé place à une harmonie dérangeante, car les mondes d'Amos, et ce lieu chargée d'une histoire douloureuse et encore présente dans notre mémoire, se marient très, (trop ?) bien.

La lumière des filmes d'Amos est crue, sans artifice, car il me semble que son désir est de restituer aux spectateurs la réalité des évènements qui filment. Ils ne filtrent aucuns défauts des corps et visages, ne masquent ou rajoutent des effets sur les paysages. Il ne veut pas "protéger" les spectateurs par des artifices trops lourds qui mettraient une distance rassurante entre nous et l'histoire. Cette musique forte, presque dissonante, ces murs en béton brut crevassé par le temps, où l'on pourrait presque voir des "coulures" dûes aux intempéries, étaient fait pour se côtoyer le temps d'une expo. À nous d'accepter où bien refuser cet accord.
Les différents extraits sont comme des tableaux racontant un passage des filmes du réalisateur, un passage d'un film à l'autre, et la passerelle est la mémoire. Nos pas accompagnent un peuple qui a dit stop à 2000 ans de diaspora. On continue ce voyage avec des femmes, des hommes qui sont partis construire un pays avec la mémoire des morts qui hurlent "plus jamais ça! " On s'arrête, on va revoir un passage, puis on reprend notre chemin nous amenant vers un peuple qui, maintenant pourrait ressembler à n'importe quel autre peuple en guerre (tableau de la guerre de kippour), Puis on continue vers d'autres salles, d'autres lieux, d'autres tableaux, d'autre époques plus contemporaines. Les dernières projections montrent que les victimes sont souvent (toujours,) les femmes -et quelles sont très belles quand elles pleurent (Nathalie Portman)-.
Peut-être  qu'Amos Gitaï veut nous dire que depuis la création d'Israël, ils ont perdu leur aura de "victimes", et que c'est ce fait nouveau qui nous gêne?




Merci, Chevalier Guillaume !
Je n'aurais pas fait mieux, et je partage tes sensations (nous en avons abondamment parlé, tu le sais!)
En écho, une autre chronique sur cette expo, assez proche de nos ressentis respectifs.

* au sens de "discussions (...)  pour débattre des questions de théologie, de philosophie, etc."

** izade, ou zaZa, ou ZazaBelle, ou ZigoBelle, ou ZazBulle etc. vous l'aurez reconnue...

Et pour ceux qui auraient envie.... à la Bottine, on peut prêter quelques DVD du monsieur : Eden (pas le plus excitant), Yom Yom, Devarim, Alila (pour l'instant, c'est tout !)

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 18:21
... Celles* pour qui cette phrase signifie quelque chose comprendront de suite de quoi et de qui il s'agit.
De Patrick Swayze dans Dirty Danciiiiiiiiing, évidemment !!!!
Ben, c'est moche comme tout, la nouvelle du jour : ce héros inoubliable ne nous fera plus jamais rêver dans un nouveau film (heureusement, il reste les anciens : je connais des fans de Ghost, que je n'ai jamais voulu voir car c'est trop triste, et de mon côté, je possède l'inusable DVD de Dirty Dancing dont je ne me lasse pas !!!)
Voilà, lui aussi la maladie l'a tué, comme la drôle de dame, et comme un ami plus proche, de DonaldVille.
Il nous reste les souvenirs, précieux et heureux.
On fera avec. Mais c'est triste.

* J'exclus toute possibilité de masculin, connaissant cette partie de mon lectorat

*** Pour sûr, pile à cet instant, on aimerait bien s'appeler Bébé, et pas seulement pour la robe.. ;-)
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 19:11
Version d'origine : Chacun cherche son chat, de Klapisch.

Un régal, que nous avons pu découvrir pour certaines, ou redécouvrir pour votre Gazetière, hier soir dans le cadre des Ciné-sites du Jean Vigo, place Avisseau au coeur des Chartrons les plus populaires.
Le temps était de la partie, l'ambiance toujours festive et familiale, le cadre parfaitement adéquat : bref, une superbe projection en plein air dans la nuit bordelaise.
Comme le dit clairement le titre de l'oeuvre, et pour ceux qui ne le sauraient pas (mais le film date de 1996, donc tous mes lecteurs devraient l'avoir déjà vu, il me semble), on suit les pérégrinations d'une jeune fille qui a perdu son chat, et qui le cherche partout dans son quartier en pleine mutation (la Bastille, en l'occurrence). C'est l'occasion pour l'auteur de brosser une galerie de portraits absolument délicieux et cocasses, à travers toutes les rencontres que Chloé va vivre durant ces  neuf jours. Sans oublier Paris, qui reste la vedette incontestée (on sait que célébrer notre capitale est un dada de Klapisch).
On rit beaucoup dans ce film au rythme tranquille et au propos si peu épais : ça fait du bien ! Et puis surtout, ça se termine bien, et on finit par retrouver Gris-Gris (chat noir) coincé derrière....la CUISINIERE ! ;-)
Perso, votre Gazetière ADORE ce film depuis longtemps.

Et c'est pourquoi....

Remake du 6 septembre 2009 : Chacun cherche son chat, de l'équipe de la Gazette

 
Le propos est littéralement le même : les Filles de La Bottine cherchent Iggy (chaton  tigré) mystérieusement disparu. Comme dans le film original, on quadrille le quartier (moins populaire), on alerte les voisins, on trouve des renforts précieux qui arrivent de Duffau Square et même de Bruges et on cherche, cherche, cherche... (dans la déprime la plus totale pour votre Gazetière-Gaga-des -Chats).
Heureusement, ça se termine bien et on finit par retrouver la bestiole coincée derrière....la CUISINIERE ! ;-D

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 13:16
Gros titre sur ma page d'accueil AOL :

La jeune fille disparue à Neuilly
a été retrouvée à La Courneuve.

Je pense au film du moment :



Alors je me dis :

un point partout, la balle au centre.

 :-)

NDLR : Evidemment, lecteurs bien-chéris, l'histoire, en vrai, n'est point si drôle...
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 16:57
Moi, si j'étais Google....
Bon, lecteurs chéris, je sais que vous allez penser que votre Gazetière se tape carrément un délire mégalomaniaque de documentaliste traqueuse d'infos et surmenée, en se prenant ni plus ni moins pour le célébrissime moteur de recherche. Quelque chose comme le syndrome de Jérusalem, phénomène classique et sans réelle gravité,  qui se traite en 2/3 jours dans l'unité psychiatrique de l'hôpital de la ville susnommée. Dédoublement de personnalité, psychose schizophrénique de fin d'année...
STOOOOOOOOOOP !
Même pas vrai !
Je disais juste que "si j'étais Google (et ça ne signifie nullement que je me prenne pour cette Entité) j'aurais pondu in petto un logo spécial Michael Jackson. "
Voilà mon propos, abonnés à présent rassurés (j'espère) sur ma santé mentale. En effet, rappelez-vous, le jour du "chaînon manquant", on avait eu droit à une telle innovation quasiment en temps réel. Je trouve donc que notre Bambi international vaut bien le chaînon manquant, pas l'ancien, peut-être, mais au moins le futur, entre l'Homme sous sa forme actuelle et celui d'après La Catastrophe climatico-nucléaire qu'on nous promet lourdement. Oui, je l'affirme, Michael, le roi de la pop, était sans doute un homme en avance sur son temps, un précurseur de la mutation prochaine (je sais, en dehors de ses capacités chorégraphiques et vidéoclipesques, ça fait pas envie, mais bon, hein , c'est comme ça, l'Evolution, on gagne pas à tous les coups : demandez à l'ornithorynque s'il se trouve gâté...)
Et donc, j'ai pensé qu'il aurait ptêt droit à son logo du jour.
Et cherché, cherchééééé, pour qu'il advienne !
Eh, rigolez pas, j'ai pédalé jusque sur Google USA, pour être sûre, hein !
Mais non, niet, rien, nichts, nothing, nada.
Bon, dommage... Pas de logo du Grand Michael, alors...
Mais par contre, j'en ai trouvé un que j'avais manqué (pour cause de scotome scintillant et grosse perturbation de la vigilance logo-informationnelle en découlant) : celui du dimanche où on fêtait les Mômans.

mothersday09
Z'avez vu ça ??? ROSE et FLEURI
et j'ai failli passer à côté ???
Ouf ! J'ai eu chaud....

Bon, et sinon, tout de même, faudrait pas que la disparition de la vedette nous fasse oublier celle de l'une de nos ancêtres, à nous, les Charlie's Angels.
Ben oui, la blonde Angel d'origine, aussi catho que les tenantes du titre actuelles, je vous rassure... ;-))

C'est Chrétienté Info qui le dit, alors !


C’est une triste nouvelle qu’on me permettra de mettre en valeur, alors que tous les médias ne vrombissent que de la mort de Michael Jackson
L’actrice américL’actrice catholique américaine Farrah Fawcett est décédéeaine Farrah Fawcett est décédée hier après-midi à l’âge de 62 ans au St. John’s Hospital de Santa Monica (Californie).Cette actrice superbe et populaire – qui ne se souvient de son rôle dans la série Charlie’s Angels, connue en France sous le titre Les drôles de dames… –, était aussi une fervente catholique qui est décédée après avoir reçu les derniers Sacrements. (...)
Farrah Fawcett, qui avait fréquenté une école primaire catholique, avait souvent déclaré combien sa foi l’avait rendue plus forte.
 
http://www.chretiente.info/

Ma chère Farah, la Gazette te souhaite une dernière très belle et éternelle mission... chez les anges  :-)

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