Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 19:26

... c'est déjà le Médoc !

reveillon.jpg

 

Alors, lecteurs chéris, je vous rassure : NON, Bruges c'est la campagne, ok, mais c'est ENCORE la CUB. Et puis les deux zozos, c'est pas nous, hein !

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 06:36

Ce n'est pas un doodle...mais c'est chez Google que ça se passe !

Il suffit de saisir

 

let it snow

 

dans votre moteur de recherche chéri...et la neige va tomber sur votre écran...qui s'embuera comme une fenêtre en hiver...

Pas de panique : il vous reste le bouton DEFROST !

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 12:44

On attendait le plan... on n'attendait que ça.

La Gazette, à la pointe de l'actualité, se tient prête à toute publication extraordinaire, ça va de soi.

Et là, on frise le scoop, du quasi direct (directement pompé sur 20 minutes, soyons honnêtes)....

Pour de la rigueur, c'est de la rigueur : à voir les moyens employés, on mesure que la situation VRAIMENT GRAVE.

Pour en arriver à une mesure de cette envergure... Il frappent dur, j'en frissonne....

 

 

12h17: Le salaire du Président et des ministres seront gelés jusqu'où retour à l'équilibre budgétaire.


No comment : c'est de info brute, qu'ajouter de plus ???


Partager cet article
Repost0
5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 12:51

Lui non plus n'est pas tombé sur nous. Comme la station Mir, d'ailleurs.

Mais il a eu son heure de gloire, durant cet été-là.

1979.

Et faute de tomber sur l'ouest de la France, il a sombré dans l'oubli.

Sauf que Dame Julie delpy l'a fait ressortir des limbes de notre mémoire et lui a redonné son petit quart d'heure de notoriété.

Le Skylab. Satellite et film.

Un film, ça ? Sûrement pas, il ne se passe rien ! Pour ceux qui ne l'auraient pas compris de suite ou au cours de la première demi-heure, inutile d'attendre, il n'arrivera rien. Pas d'histoire à déglinguer les méninges comme dans Inception. Pas d'aventures extraordinaires à la Indiana Jones, pas de rebondissement terrible comme dans Les autres, ou même dans Tu seras mon fils, pas de descente aux enfers dans la glauquitude d'Almodovar et la peau qu'"il" habite...

Un film, ça ? Ah ben oui, justement ! Un vrai film, comme dans une bonne vieille caméra des familles. Un film de souvenirs, un album photo où les couleurs ont un peu passé, l'image ressemble à un polaroïd, joie absolue de notre jeunesse ! Tout et rien, comme dans la vraie vie. Pas des dialogues, des conversations. Elles ne volent pas haut ? Ben....dans quelle réunion de famille les débats sont-ils réellement élevés ? "Y a pas d'histoire..."

Y en avait chez vous, des "histoires" ? Quand vous vous souvenez de vos grandes fêtes de famille, il vous revient des scenarii rocambolesques ? Moi, non... Juste la même joie, les mêmes coups de gueule, les même fous-rires...

C'est pour ceux qui ont connu cette époque... Oui, sans doute.

On y fait comme une plongée, et franchement, elle est absolument authentique. Elle sonne parfaitement juste. On n'est jamais dans l'outrance, dans la "reconstitution historique", on ne traverse jamais un décor "façon" 1979 avec acteurs déguisés "à la mode" 1979. Tout y est, qui revient à la mémoire avec une étincelante justesse : les pulls, l'armoire en plastique, les BD, la tente (rien à voir avec les 2'' de Décathlon!)...et bien sûr, la variétoche bien ringarde  ! (Alleluia !l'Eurovision 1979, mon Dieu!!!! Il était où, ce souvenir???)

C'est pour ceux qui ont connu cette époque... ben non !

C'est un voyage vers le passé à bord d'une madeleine proustienne sans date de péremption.

Car il n'y a pas que les retrouvailles avec l'ambiance inoubliable de cette France qui était en train de changer sérieusement : c'était le temps où plein de monde avait peur de la gauche ! Rappelez-vous, deux ans plus tard, cette angoisse de l'autoroute "Paris-Moscou" qu'allalit ouvrir le pôv Père François !!!! ;-))

Certes, ce point est indiscutablement présent dans le décor du film, mais la nostalgie ressentie est celle de l'enfance ou de la jeunesse, plutôt que celle d'une époque. Qui ne reconnaîtra pas ses oncles, tantes, cousins et cousines qu'on aime, qu'on attend de retrouver, qu'on jalouse... Les différents couples  qui n'élèvent pas leurs enfants pareil...Les Mamies qui font vieux (on se rend compte aujourd'hui qu'elles ne l'étaient pas tant que ça !!!) et qui sont douces et tendres...Les adultes et leurs problèmes, les enfants et leurs jeux, les ados et leur "supériorité" de "grands"...

Je sais que ma Maman a vécu ça dans les années 40/50... A mon tour je l'ai connu dans les années 60/70... et après moi, mes Grillons, dans les années 80....et toujours pour les plus jeunes !

Le propos du film me semble bien dans ce coeur-là et non dans le reflet d'une époque définie. Si j'osais, je dirais que c'est comme l'Incarnation qui ne saurait se cantonner à un an zéro + 33 !

Un polaroïd, ok, mais le cinéma, c'est autre chose...

Je n'en suis pas si sûre... Vous trouvez qu'il se passe beaucoup de choses, vous, dans un Claude Sautet ? Les choses de la vie.... César et Rosalie... Et Pinoteau avec La boum ?

Franchement, des films "choraux" sans autre propos que de se retrouver à travers la petite tranche de vie qu'on nous sert sauce nature, on sait en faire en France.

Et je me souviens d'un en particulier, que je suis allée voir de confiance avec mes Angels (celui-ci aussi)...et dont, là, vraiment, je suis sortie dégoûtée, insatisfaite, écoeurée par les protagonistes et leur petit monde nombrilo-ferretique !

Vous le reconnaîtrez sans que j'aie besoin de sortir mon kleenex ;-)

Plus au nord que le bassin d'Arcachon, y a un endroit en Bretagne où j'ai sincèrement préféré partager un week-end de la vie de cette grande famille bruyante et ordinaire, où l'on roule en deuche verte ou en train même pas corail plutôt qu'en scooter et en avion ou en mercedes, où on dévore un mechoui et pas des huîtres mais où l'AMOUR et l'AMITIE vont de soi. Aussi palpable qu'inexprimable.

Juste AUTHENTIQUE.

Voilà, j'ai trouvé le Skylab tendrement authentique. Rien de plus mais surtout rien de moins.

C'est p'têt pas un film de cinéma, mais ça fera certainement une bonne soirée téloche, en famille.

 

 

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 09:14

Ah ! Vaste question !

Le fameux "âge bête", ainsi désigné par "la sagesse populaire"... Quelle définition lui donner, en langage ordinaire ?

C'est un peu comme le froid : sans savoir expliquer le pourquoi du comment, vous sentez bien quand vous avez froid. Quand autour de vous, il fait froid.

Eh bien....Lecteurs bien-aimés, travaillez dans un collège et vous sentirez très vite et très bien ce qu'est l'âge bête !

:-D

Qui, d'après ma petite expérience, culmine globalement vers 13 ans. Si j'étais portée sur les sciences, je vous dessinerais un beau graphique avec les classes en abscisse et l'âge bête en ordonnée : vous verriez la belle montagne avec pic de la neuneuïtude entre la 5e et la 4e !!!

Attention mes amis : on parle ici d'une bêtise comportementale, évidemment. Point d'une subite déficience intellectuelle. Ces chers jeunes cervelets, du point de vue du neurone, n'ont rien à nous envier, nous, les rescapés de l'âge bête gentiment sur la pente ;-)) !

Non, non, non, c'est, de toute évidence, au niveau des émotions qu'ils pédalent dans la semoule, ces chers petits !

Fanfarons devant les adultes, dénués de compassion devant leurs pairs, l'esprit critique acéré face aux parents mais anesthésié devant le groupe... Ingrats devant les efforts qu'on fait pour eux, bouillonnant d'intitatives aussi imbéciles que dangereuses : du lait sur le feu pour ceux qui les "encadrent" !

Certains "savants" se sont penchés sur l'intéressante question : mais POURQUOI deviennent-ils ainsi (alors qu'à 10 ans, ils étaient plutôt chouettes) ?

Alors, question=étude=expériences...et tutti quanti. En résumé ils ont mesuré les temps nécessaires à détecter des émotions à partir de mots, ou d’images de visages chez environ 300 sujets entre 10 et 22 ans.

Conclusions desdites expériences  : La courbe des temps de réaction a montré que leur augmentation commence vers 11 ans et se poursuit jusqu’ à 15 ans.

Ce serait donc la 3e, le point haut de cette confusion ?

Oui....en 2002 !

Mais croyez-moi, et interrogez mes chers collègues, en 10 ans, les enfants ont terriblement changé ! Tout arrive beaucoup plus tôt ! Je parierais une bonne bière au Waldmeister qu'ils ont au moins gagné (perdu?) 2 bonnes années "d'enfance". Au vu des "petits 6e" que je viens d'accueillir entre mes murs, l'embrouillage des émotions me semble avoir déjà commencé et bien commencé ! Fait confirmé par leurs maîtres de primaire ! Et le plateau ...?

13 ans, vous dis-je !

Que l'Héritier ne le prenne pas mal... ;-)

Et vous savez, QUI a 13 ans cette année (en sus du susnommé?)

Bon, y a treize ans, la France était championne du monde en foot, c'était, chronologiquement le second grand événement de 1998, après la naissance du Minimoi du Gentleman farmer... mais ce n'est pas tout : ce fut un très grand millésime, décidément !

Car il vit naître le fameux ... GOOGLE !

Google a l'âge bête!?!

Googles_13th_Birthday-2011-hp.jpg

Google, fût-il décrié, critiqué, fustigé, reste, m'est avis, UN (parmi d'autres) excellent moteur de recherche.  Il suffit de savoir s'en servir... et, si besoin, d'aller voir ailleurs. Il n'y a pas de "méchant outil" , juste des ouvriers peu (ou trop?) prudents...:-)

Soyez donc indulgents, Lecteurs chéris, si Google a du mal à saisir vos émotions et ne vous donne que des réponses non pertinentes... C'n'est pas que vous cherchez mal....;-)

C'est que, selon "l’hypothèse proposée par les chercheurs" (...)" ce serait le développement de l’activité du lobe frontal pendant l’adolescence qui entraînerait une plus grande confusion."

C'est comme dans les avions, quoi.

Au décollage, toutes les ressources énergétiques sont sollicitées pour s'élever dans les airs, c'est pour ça que les lumières baissent dans la cabine :-)

Partager cet article
Repost0
17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 17:46

Une géante amie des bêtes, une boulimique gourmette, un hyper­somniaque, un zoologue passionné d'ichtyologie, un puits d'érudition qui carbure au vin blanc, un crétin de bonne volonté, un chat qu'il faut porter jusqu'à son écuelle de temps en temps, faute de quoi il reste couché sur la photocopieuse sans bouger...
Et deux Pyrénéens, dont l'un a la chevelure noire étrangement striée de roux carotte... Quant à l'autre... Vous l'avez forcément reconnu, avec son esprit constamment embrouillé, traversé de fulgurances sur lesquelles il ne met pas de mots, avec sa lenteur difficile à suivre, ses paternités inattendues et son intuition inégalable qui lui tient lieu d'obstination.
Et puis, il y a cette piqûre de moustique jamais apaisée, ce pigeon cruellement torturé, cette Armée maudite faite de morts-vivants, ce village de Normandie, ces vaches figées au milieu des prairies... Une voiture brûlée, un incendiaire "qui ne colle pas"... Et le sucre, partout, tout le temps, à vous dégoûter d'en mettre dans votre café.
De bric et de broc, un méli-mélo toujours aussi savoureux, des personnages qu'on ne veut plus quitter, plus du tout, même pas une heure.
Un Vargas, d'un cru, comme les deux derniers, à addiction redoutable !
Eh oui, on n'osait plus l'attendre, ce nouvel opus !
Trois ans sans nouvelles d'Adamsberg, c'est long. Et du coup....je n'y pensais même plus.
Heureusement, Messire veille.
Il connaît mon penchant vargassien, virus refilé il y a des années par mon Gross.
Il m'a donc fait la surprise de me ramener le Graal du mois.... Je crois que j'ai sauté partout, de surprise et de joie!
JUBILATION TOTALE de la Zigobelle !!! J'ai fait durer autant que j'ai pu, écartelée entre l'envie de plonger et l'envie de prolonger.. ;-))

 

41hh7K9LBjL._SL500_AA300_.jpg


Et plouf !
A vous !

Partager cet article
Repost0
17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 13:21

Trier, jeter, s'alléger.
Me connaît-on un brin, on sait que j'adore ça.
Vider les placards, débarrasser les armoires, désherber les bibliothèques : une occupation qui revient comme un marronnier dans ma ligne de temps, par crises aiguës, justifiées par des aménagements, déménagements, réaménagements, changements de saison...
Qu'il est bon de transporter des énormes sacs de linges, de lourds cartons de livres, des boîtes-pleines-de-bidules étiquetées " A oublier" ! (Car telle est ma technique lorsque je coince et que j'ai du mal à me déposséder : je range soigneusement les trucs qui ne me servent pas que j'ai scrupule à sortir de ma vie, par sentimentalisme, par doute, par, par, par... Je ferme hermétiquement le carton, j'écris dessus au marqueur "à oublier" et je laisse faire la nature. Quelque temps après, je tente de réciter le contenu. En principe, je n'en sais fichtrement plus rien : cela veut dire que le carton est mûr, prêt à être récolté...et donné ! C'est très très efficace contre tout remords et regret! Évidemment, cela ne fonctionne que pour les gens qui ont une mémoire sujette à évaporation rapide...)
Bon, bref, la plupart du temps, tout va bien.
Sauf que là, dimanche, je suis tombée sur le cas qui montre que des fois, je vais un peu trop vite*.
Oh ! rien de grave, je vous rassure !
Rien d'irréparable, loin de là !
Juste un malheureux bouquin, un poche, que j'ai jeté en pâture il y a peu pour dégager mes rayonnages.
C'est en voyant le doodle que le regret m'a étreinte.

bulgakov11-hp.png
Non que je trouve cela dommage de donner mes livres : pour la plupart, je m'en fiche complètement ! J'aime la LECTURE, pas les LIVRES. L'objet me tient rarement à cœur, sauf s'il est tendrement associé à la personne qui me l'a offert.
Ce que je regrette, c'est le livre que j'ai acheté avec gourmandise, dont je me suis régalée par avance, que je n'ai finalement pas réussi à lire, que j'ai bazardé, dont je relis la critique...et que j'ai à nouveau une irrépressible envie de lire !
Le R.V. raté, quoi. La belle Histoire sentimentale rêvée jamais commencée, finie avant même d'avoir débuté. Le fantasme, en un mot comme en cent.
Exactement le cas dont je vous parle :


Le Maître et Marguerite

 de Mikhaël Boulgakov


Celui-là, il a tout pour me plaire.

"L'action principale du livre a lieu dans le Moscou des années 1930, où Satan se manifeste sous l'identité d'un mystérieux magicien  accompagné d'une troupe hétéroclite composée d'un valet ex-chef de chœur,  d'un chafouin et bavard chat noir , d'un tueur, ainsi que de la sorcière Hella. La troupe prend pour cible l'élite littéraire(...)

Le livre débute par une discussion sur l'existence de Dieu entre le chef de la scène littéraire bureaucrate, Berlioz, athée notoire, et un gentleman étranger très poli (Satan)(...) Apparaît le personnage du Maître, un auteur aigri, désespéré par le dénigrement et le rejet dont a fait l'objet son roman sur Ponce Pilate et le Christ, au point d'en avoir jeté au feu le manuscrit avant de se détourner du monde, y compris de son aimée Marguerite (...)

La deuxième action se situe à Jérusalem, sous le gouvernement du procurateur Ponce Pilate.  Ponce Pilate rencontre Yeshua Ha-Nostri et se découvre une affinité spéciale pour cet homme et même un besoin spirituel de lui ; ce qui ne l'empêche pas de se résigner à le livrer à ceux qui veulent sa mort (..) "

Etc. Etc.

Trois récits convergent, 2000 ans se passent. Résurrection, critique politique... L'eau à la bouche, quoi !

 

Autant dire que je me suis jetée dessus il y a deux ou trois ans, quand je l'ai découvert.
Et puis...la rencontre n'a pas marché. Pourquoi, je ne sais plus. Je manquais de disponibilité. D'autres sont venus se mettre sur ma route : des plus urgents, des plus faciles, des cadeaux... Le maître et sa maîtresse sont partis dormir sur mes étagères. Un peu trop longtemps. Un peu trop dessous, trop bas sous la pile. Ils ont changé de place, migré d'un TAL (Tas A Lire, NDLR) à l'autre, pour échouer, je ne sais pas comment, pas de bol, dans la bibliothèque victime de ma dernière razzia. La crise de vide a tourné à l'autodafé, et, je l'avoue, c'est une erreur judiciaire. Je ne les ai plus reconnus, je ne savais plus qui ils étaient.
Jusqu'à dimanche.
Où ça a fait tilt...un peu tard.

J'ai envie de lire ce liiiiiivre !

 

Gott sei dank, Priceminister est là. Achetez, rachetez, il en restera toujours quelque chose ! ;-D

* freine, tire un peu plus fort sur les rênes ...

Partager cet article
Repost0
3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 17:15

Mais si, vous connaissez Joann Sfar !

Le Petit prince, version BD du 21e siècle, c'est lui.

Gainsbourg, vie héroïque, c'est lui aussi.

Et puis, avant tout ça...

  kicéty

Kicéty ?

Vous ne le reconnaissez pas ?

 

chat.gif

Mais si.... Ce chat subitement doué de parole qui demande à faire sa bar-mitsva pour être un vrai juif, comme ses maîtres !

 

Cette célèbre BD est devenue un film. et hier soir, c'était la première projection en public, en avant-première, devant un parterre de profs et consorts. En présence des réalisateurs, ça va de soi.

Eh bien, mes lecteurs et néanmoins amis, le pari, longtemps refusé par l'auteur, est une réussite, du point de vue de la Gazette.

Bien sûr, si vous êtes allergiques aux BD transformées en film, vous aurez du mal.

Mais si vous aimez bien les films  en images, vous aimerez ! :-)

Car, comme nous l'a bien expliqué Monsieur Sfar, c'est bien ainsi qu'il a procédé : il a trouvé ses acteurs, les a costumés comme il l'entendait, et a tourné avec eux de vraies scènes de ciné. Et quand il a été satisfait du résultat, quand ses personnages lui ont paru crédibles ( leurs voix, leurs mouvements, leur "existence" même "allaient"), alors, il est passé à la réalisation graphique.

Ce qui nous donne un Chat du rabbin qui a désormais une voix, tout comme son maître, avec son délicieux accent pied-noir !

Qui n'a pas, dans son entourage, un vrai Pied-Noir qui parle avec ce fameux et irremplaçable accent ? Pour moi, c'est un régal de "le" retrouver à l'écran avec les mots du rabbin Sfar, dans son Alger de la première moitié du 20e siècle.

 

Quant au chat, il n'a rien perdu de son impertinence et de sa faculté de parler "vrai", c'est à dire de poser des questions philosophiques et existentielles aux humains... qui n'ont pas envie d'y réfléchir, eux !

Affiche-du-film-Le-Chat-du-Rabbin reference

 

Le film est réussi, je le redis : c'est doux, c'est drôle, c'est sensible, ça prône de bien belles valeurs. Ces gens-là, on y croit, on les aime, on aimerait les connaître.

C'est aussi plein d'humour ! Notamment un passage au Congo où notre équipée à la recherche de la "Jérusalem d'Afrique" va rencontrer un jeune reporter à accent belge autosatisfait et affublé d'un chien blanc... complètement idiot (de l'avis du chat!) ;-))

Mort de rire !

Quant au chat... on l'ADOOOOOOOOOORE, on veut le même !!!

D'ailleurs, à la Gazette, on en a un qui, s'il ne parle pas encore, ronronne déjà au moins tout à fait pareil !

Le film sort fin mai ou début juin, courez-y, vous ne le regretterez pas !

 

NDLR : Arrivés au ciné, nous apprîmes que le film est en 3D (l'Eternel sait pourquoi, je n'ai pas trouvé que ça apportât grand chose) : munissez-vous donc de vos lunettes d'Avatar (c'est les mêmes)-que-vous-avez-rangées-vous-ne-savez-plus-où...

Partager cet article
Repost0
29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 19:52

Eh non, Lecteurs chéris, vous n'y échapperez pas !

La Gazette aussi publie sur LE mariage royal !

royalwedding11-hp.png

(le doodle du jour !)

 

Tout le monde sait à quel point j'en veux pourtant à Kate et William d'avoir choisi un vendredi de travail pour fêter leur union. Et en plus, un vendredi où j'étais en stage, loin de toute télé et de tout ordi me permettant de suivre au moins de loin en loin la cérémonie.

Alors que l'Angel 2 avait une télé dans sa classe, et que l'Angel 3 ne travaillait pas, elle.

Ô rage, ô désespoir !

Enfin....le stage eut une fin et je pédalai avec une ardeur inhabituelle depuis la rive droite jusqu'à la Bottine pour me précipiter sans prendre le temps  même de boire, sur google actualités !

Car je voulais VOIR !

carosse.jpg

Au moins, la rooooooooooobe ! (SUPERBE!)

Et le couple, en grande tenue. (TROP BEAUX!)

Et la couleur de la robe de la reine, aussi. (JAUNE de chez JAUNE...)

Ben oui, le mariage de Kate et William, c'est un vrai conte de fée, et moi, j'adore les contes de fée.

Kate, la roturière, même si elle est riche, c'est un peu Cendrillon.

C'est même carrément Cendrillon, et depuis ce soir, j'en ai la preuve. La preuve par l'image.

Car à son mariage, devinez qui il y avait ?

Ses deux demi-soeurs... vous savez...Javotte et Anastasie. Même si elles se font appeler Beatrice et Eugenie d'York...  pour sûr que je les ai reconnues...  Pas vous ?

 

filles-fergie.jpg

Partager cet article
Repost0
27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 10:58

... piqué à 10h51 précises : on sait qu'il en faut AU MOINS UN par jour pour rester en bonne santé :-))

Hier, il y a eu la traversée aller-retour du CDI par l'Héritier avec des chaussures qui grincent, mais qui grincent tellement dans le silence religieux du lieu, que nous n'avons pu nous empêcher d'éclater de rire (Anna, je te jure que les sandales seventies de Claudine, à côté, c'est peanuts!)

Aujourd'hui, ce n'est plus du burlesque, c'est du délirant qui me conduit à tirer sur mes zygomatiques et à spasmer des abdos.

L'enfant naturel de Tim Burton et David Lynch existe peut-être et pourrait s'appeler Christopher Moore...?

Il serait écrivain, et Melancholy Cove pourrait se trouver à mi-chemin entre Twin Peaks et la ville de Big Fish...

 

Le site Mollat Pro, sur lequel je navigue pour ma prochaine commande, me propose ce polar à la 4e de couverture délirante...

Le lézard lubrique de Melancholy Cove
Il se passe quelque chose dans la morne station balnéaire de Melancholy Cove. On y trouve, pour un cocktail détonant, un flic qui se console de l'être en tirant sur des joints, une schizophrène ex-actrice de films de série Z postapocalyptiques réfugiée dans une caravane, un joueur de blues poursuivi par un monstre marin dont il a tué le petit quarante années plus tôt, une psy qui ne donne plus à ses malades que des placebos, un pharmacien lubrique ne rêvant que d'accouplements avec des dauphins, une femme qui se pend, des gens qui disparaissent... Une seule certitude : tous ont la libido qui explose. Tous sans le savoir sont sous le signe du lézard...
Charmant lieu pour vos prochaines vacances, Lecteurs chéris, non ?

 

NDLR : (Pour Nath)Quand je dis que le site Internet de Mollat n'est pas encore tout à fait au point, j'inclus le "profilage" qu'il (ne) fait (pas) pour en arriver à me proposer de tels ouvrages avec l'historique des commandes que je passe pour mon collège !!!

Partager cet article
Repost0