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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 08:47

Dans ce grand appartement, très grand nous dit-on, (320 m2, en effet, c'est beaucoup) il y a Francesca.
Francesca, belle, lumineuse, jupes larges et sourire radieux. Ce n'est pas elle qu'on entend le plus, mais finalement on ne voit qu'elle. Et pourtant autour d'elle, il y a de très nombreuses personnes plus bruyantes qu'elles, plus agitées mais ce ne sont que ses satellites. Planètes autour du soleil.

Francesca est le soleil, l'âme de cette tribu folklo, cohabitant avec bonheur et effervescence dans cette baraque qui tient plus de la roulotte que de l'appartement bourgeois auquel il ressemble pourtant.
On y chante, on y danse, on ne sait jamais exactement combien on sera à table mais on y mange souvent des pâtes...!
Que ceux à qui ça rappelle kékchose lèvent la main ! ;-)

Et puis, un des plaisirs de ce Grand Appartement, en dehors de regarder vivre Laetitia Casta, c'est le mélange des dimensions, comme dans un tableau surréaliste : vous savez, le tableau dans le tableau dans le tableau....
D'abord, y a Paris. Un Paris d'opérette, un Paris à la Amélie Poulain : que du beau, du net, du bel immeuble, de l'échoppe commerçante bien léchée où, ça va de soit, les cafetiers sont Auvergnats ou Aveyronnais et connaissent tout le monde. Un Paris d'éternel printemps (même si les mois passent, le ciel reste au bleu et la pluie ne tombe pas sous cette latitude).
Dans ce Paris qui fait déjà décor, on nous plante un second décor : celui du grand appartement. Grand, on veut bien le croire, mais comme on n'a pas droit à la visite guidée, on n'en voit que des bribes, de belles proportions, certes, mais tellement rempli de meubles, de bibelots, de cadres au mur, de livres dans les coins ...et de gens bruissants et chantant, qu'on ne mesure pas bien l'espace dont toute cette joyeuse troupe dispose... Là encore, ça fait studio de ciné, et on adore.
Troisième tableau dans le tableau : on va tourner un film (ça sent le chef-d'oeuvre!!!) dans l'appartement (à vrai dire, faute de mieux!!!)
Le décor se plante alors, et on a cette mise en abyme délicieuse ( celle que votre gazetière chérie ne manque jamais quand elle sait qu'elle va pouvoir s'en régaler) du spectacle dans le spectacle (là, ceux qui me connaissent bien savent que j'ai attrapé cette douce maladie dès ma plus tendre enfance, peut-être bien à cause d'une fréquentation abusive des Branquignols et, entre autre autres, de leurs Belles Bacchantes!)
On plante un décor dans le salon, avec un cadre de scène qui n'est pas sans rappeler le Petit Théâtre de Milcounor et, là, devinez, devinez.... ceux qui préparent la Fête du Rouge n'en sont pas revenus de surprise et de joie....allez, je n'en dis pas plus mais chacun aura deviné la matière du spectacle auquel on va avoir droit!
Un morceau d'anthologie : Prosper Youplà-Boum chanté par un poète sur la touche... J'en ai eu une crise d'abdos à force d'en riiiiiiire. Du vécu, du vécu je vous dis!

Le Grand Appartement est loin d'être un chef-d'oeuvre et ne restera pas dans les annales.
Mais, il nous rappelle tellement notre quotidien que c'est un film qui nous a ravi.
Pour donner l'eau à la bouche, deux répliques excellentes.... Là encore, on rit parce qu'on sait à qui on pense en les entendant :

" Crois-en mon expérience, il n'y a pas un seul problème que  l'inaction ne finisse par résoudre."

celle-ci, je m'en régale, je m'en régale....

Et puis, consterné devant la prestation du chanteur, un Pierre Arditi mi-terrassé mi-incrédule :
"Ah mais non, il ne chante pas faux .... Il a perdu l'air, là...."

Bon, je termine cette petite critique en vous disant : vous pouvez attendre le DVD car je crois que le grand écran n'apporte pas grand chose à ce petit opus joyeux, où l'on sourit, où l'on oublie ses soucis et que l'on regarde comme une comédie de boulevard, un vaudeville, ni plus, ni moins!

Le grand appartement
Film français sorti le 27 Décembre 2006   - Réalisé par Pascal Thomas


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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 10:52
....il faudra attendre le DVD!
ce petit film israélien aura tenu moins de 10 jours à Bordeaux...!!!
Et pourtant, c'est une réussite!

Plongée dans le quotidien de deux jeunes filles de 18 ans dans l'état d'Israël : elles font toutes deux leur service militaire. Treillis épais et béret vert vissé sur la tête, elles arpentent les rues de la ville et doivent contrôler l'identité de tous les passants arabes qu'elles identifient, voire fouiller les femmes. Le moins qu'on puisse dire...c'est qu'elles n'apprécient pas toutes cette mission!

Durant deux heures on va vivre avec ces deux filles attachantes, jolies et en proie aux mêmes difficultés que tous les jeunes de leur âge mais dans une ville en état de tension permanente, palpable, entre haine raciste et peur perpétuelle des attentats. Ou l'art de mêler l'Histoire (la "grande")  à la "petite histoire" (la naissance d'une improbable amitié)...


Une petite fenêtre intime ouverte sur le quotidien, en 2006, dans "le pays de Jésus"....
Touchant, émouvant, simple, vrai.
Et une mention spéciale pour la langue israélienne qui est bien jolie à entendre... Bien jolie.


Film israélien.  Titre original : Karov la bayit
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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 17:50
...ça sert à tout et c'est pour les FILLES!!!!

A la Gazette, pour tout vous dire...on ADORE, évidemment!

Premier bijou, modeste : celui-ci, on pourrait bien se l'offrir....si seulement on savait où le trouver!

Vous le voyez comme moi : le couteau suisse IDEAL, non?
Bon enfin, je dis ça, mais....en fait je ne me sers pas de ces petits outils-là, moi....
le véritable truc -à-tout-faire qui me botte, celui que je ne m'achèterai pas parce que je suis une gazettière RAISONNABLE,
c'est celui-là, le seul, le vrai, l'unique....




Ordinateur ultra-portableSony Vaio VGN-C1S/P Rose pastel 13,3" TFT

Processeur : Intel Core 2 Duo T5500 à 1,66 GHz avec technologie Centrino Duo, mémoire vive : 1 Go, disque dur : 100 Go

Combiné lecteur DVD-ROM et graveur CD/DVD multiformat double couche, écran 13,3" TFT X-Black LCD

Ah oui, vraiment...on n'arrête pas le PROGRES et les INVENTIONS MERVEILLEUSES...
qu'en dîtes-vous????
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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 15:29
Stratégie pour deux jambons.

Le roman (car il existe aussi sous forme de pièce de théâtre, un succès mondial si j'en crois ce que j'ai lu, il est disponible à Milcounor aussi).

Raymond Cousse est mort, volontairement, depuis déjà quinze ans.
Ce n'est donc pas du tout frais que vous propose la Gazette en ce morne dimanche de décembre.
L'opus en question date de 1978 mais n'a pas pris une ride : c'est du jambon archi-longue conservation, vous pouvez me croire! Qualité premium, pour sûr, Label Rouge garanti! Et comme on est en 2006, au XXIème siècle et que c'est la mode, j'ajouterai que c'est du jambon bio, au moins!

Raymond Cousse était un pamphlétaire, un  vrai. ( Lisant Gide en parallèle, j'en viens à me demander, du reste, s'il n'aurait pas bénéficié du même type d'éducation protestante que le susnommé....) Et il brosse, dans ce bref roman de 120 pages, un cruel, cynique et réjouissant portrait de notre société, en particulier du monde du travail.
On rit et c'est cruel. On en a froid dans le dos et on en frissonne. On ne peut pas lire Stratégie pour deux jambons sans le relier à tous les drames sociaux tels le célèbre Moulinex, la délocalisation d'Aréna ou l'actuelle fusion Alcatel-Lucent... Ce ne sont que des exemples, et ceux qui travaillent dans la fonction publique ne sont pas à l'abri de la causticité et du cynisme de cet auteur percutant!

Pour tous ceux que le suivisme révolte et à qui  l'immobilisme résigné donne des boutons et de l'urticaire, pour ceux que le conformisme hérisse : mangez vite ces deux jambons, consommez-les sans modération!!!


Le héros est un cochon qui attend tranquillement l'heure de l'abattoir, "prodigieuse aventure"...

Apéro-tapas pour vous, fidèles lecteurs de la Gazette : petites tranches à déguster....

" L'endroit que j'occupe suffit à mes besoins comme à la satisfaction de mes désirs. je ne saurais dire si la longueur du local l'emporte sur la largeur, ou vice-versa. Mais il me plaît d'imaginer que la largeur ne cède en rien sur la longueur. je ne sais pourquoi, l'idée d'exercer ma liberté à l'intérieur d'un carré m'est d'un précieux réconfort.
Soit donc un carré de deux mètres de côté, environ. (...)
De la hauteur, je ne puis parler sans précaution. J'aimerais qu'elle atteignît également deux mètres, car l'idée d'exercer ma liberté dans un cube m'est d'un plus précieux  réconfort encore.(...)

"Considérée de l'intérieur, la mangeoire offre un spectacle tout différent. (...) de là à qualifier cette mangeoire d'automatique, il y a un pas que la raison se refuse à franchir. Car il est clair que la mangeoire n'est automatique que dans la mesure du bon vouloir du cochon. sans son concours, pourrait-on seulement parler de mangeoire? J'en doute. Et si l'on veut pousser plus loin, force est d'admettre que semblable définition s'applique plus judicieusement au locataire qu'à l'accessoire ainsi dénommé."

"Un quart d'heure de mouvement, suivi d'un quart d'heure d'inertie, montre en main, voilà comment j'entends la vie. Certes, il m'arrive, dans les moments de faiblesse (un cochon n'est pas un surhomme) de maudire l'alternative entre un immobilisme fécond et une mobilité stérilisante. Mais mon sens du compromis m'incline, là comme ailleurs, à couper la poire en deux. Je m'en sors habituellement en conciliant les contraires, c'est à dire en marchant sur place, le long du mur de gauche. semblable pratique peut à la longue, je ne le nie pas, conduire à la monotonie. Mais d'où tient-on que la vie doive être exclusivement génératrice de plaisirs? Voudrait-on, par hasard, que le sens du devoir ne s'accompagnât point de menues contraintes? Je plains décidément les idéalistes."

Bon...je vous ai sans doute assez nourri pour aujourd'hui, et je l'espère, alléché de même pour que vous y reveniez quand il vous en viendra l'appétit!





Stratégie pour deux jambons, De Raymond Cousse
aux Editions du Serpent à Plumes

un exemplaire disponible à Milcounor!
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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 10:50
Une MERVEILLE, une VRAIE!!!

C'est Anna, notre journaliste-toujours-bien-informée qui l'a faite parvenir à la Gazette...ce dont on la remercie avec sincérité et enthousiasme!

A vrai dire, on ne sait rien des créateurs ni de ce petit bijou... mais c'est trois minutes de bonheur et d'émotion!

Mettez-vous au calme, prenez le temps, copiez l'adresse...filez-y vite...montez le son de votre ordi...et laissez se dérouler ce petit moment de grâce...

http://entusbrazos.fr/




signé : ZaZa Tango!

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19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 16:22
Un petit bijou cinématograpique, tendre et poignant, ça vous tente?
Il s'appelle Libero, ce qui est, je l'ai appris en cette occasion, le nom d'un certain joueur de foot sur le terrain. Ne me demandez pas lequel! On y parle peu de foot, rassurez-vous, mais une réplique à ce sujet donne son titre au film.
C'est la vie difficile d'une petite famille à trois ou quatre, ça dépend des moments. Le vrai héros est un gamin de 10 ou 11 ans, Tommazo, à la hauteur duquel la caméra opère, ce qui donne une impression très écrasante et crée une empathie relativement inconfortable, d'autant plus que le cadrage est serré, voire exigü... du coup, on étouffe avec ce petit gars qui parle peu...et encore moins depuis qu'on l'a placé en classe à côté d'un muet.
On galère dans cet appartement où le père, colérique et en échec sur tous les plans ne sait pas communiquer l'amour qu'il a pourtant pour ses enfants. La soeur aînée, Viola, treize ans peut-être, s'en sort un peu mieux. Elle semble avoir une faculté d'adaptation salvatrice et son père lui met moins la pression qu'à son fils, mais elle est lourde avec son frère, sans tact, franchement emmerdeuse, passez-moi le mot!
Et la maman...ah la maman... elle n'est plus là, elle revient lors d'une grande crise de larmes et de supplications, elle repart sans le dire. On ne le saura que parce que la lumière est éteinte dans l'appartement le soir.
C'est dur. Tout le monde a mal là-dedans. Mais on s'en sort, non parce que la famille est unie et tient le cap, comme dans Little Miss Sunshine, mais parce que la vie avance, qu'on le veuille ou non, tout simplement et que de toute façon, on se relève de ses chutes et qu'on guérit de ses bleus. Sans illusion.
Un bien joli film où l'amour est sans cesse présent mais a bien du mal à se manifester. C'est truffé de contrastes : les acteurs sont beaux, les décors pitoyables : cette Italie n'est pas jolie, elle ne fait pas rêver, même pas le morceau de plage triste qu'on aperçoit, un jour où "ça va bien"... C'est étouffant à force de gros plans, mais certaines images sont vertigineuses soudain, quand le gamin monte sur les toits. Là, on ne pense plus au joueur de foot, mais "libero" évoque cette liberté qu'on porte en nous et qui nous sauve de l'oppression du quotidien.
Ce petit dé à coudre de liberté qui n'appartient qu'à nous et qui est plus vaste que tout le ciel au-dessus des maisons.
Libéro, un film de Kim Rossi Stuart, 2006... La Gazette a beaucoup aimé et attend vos commentaires!
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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 10:52

Little Miss Sunshine



Dans la famille Hoover, je voudrais la fille!
Elle s'appelle Olive, elle est adorable, elle a 7 ans, de grosses lunettes moches et un petit bidou conséquent... pourtant, elle rêve de devenir Miss.
Donnez-moi le fils : un ado noir d'yeux et de cheveux, muet depuis 9 mois à la suite d'un voeu, enfermé dans une haine adolescente du monde, qui lit Niestzsche et rêve de devenir pilote de jets.
Le père est un incurable optimiste, qui ne croit qu'en la volonté, idolâtre les "battants", fustige les perdants (les malheureux trouillards qui n'osent pas, ceux qui n'ont pas la gagne!!!) et tente de faire fortune en vendant un livre sur la méthode de réusssite en 9 points qu'il a élaborée. Vous dire qu'il fiche la pression à son entourage n'est rien...
La maman est blonde, nerveuse et pourtant plutôt cool, et sa présence douce arrondit les angles... car y a des angles assez aigüs dans cette famille un peu déjantée...
Y a l'oncle, spécialiste de Proust en Amérique, qui vient de tenter de se suicider car son amoureux (un élève à lui) est parti avec le second meilleur spécialiste de Proust du pays. Cet oncle-là, il ne faut pas le laisser tout seul du tout en ce moment, alors on l'héberge et on le surveille. Qui? L'ado mutique.
Et puis, n'oublions pas le grand-père.... Il l'aimait bien, sa maison de retraite : golf, piscine et 4 femmes pour un homme...le pied! Mais il s'est fait virer pour mauvaise conduite...ben oui, il a une certaine tendance à la reniflette, vous voyez... Ici, il s'occupe en entraînant sa petite fille à se préparer au super concours de petites misses de Californie.
Justement, la famille va devoir partir subitement pour qu'Olive y participe.
Le vieux combi, jaune comme un smiley, va donc rouler durant trois jours, embarquant cette troupe de doux dingues pour un voyage que personne n'oubliera : ni la famille Hoover, ni les heureux spectateurs du film.
C'est le grand coup de coeur de la Gazette! Pas une seconde de baisse de régime. On y rit à pleine gorge, on y va de sa larme aussi, ça éveille de vrais souvenirs (que ceux qui ont connu quelques vacances intergénérationnelles en monospace ou en minibus lèvent la main....je vous connais, j'ai les noms!) et ça fait un bien immense!!! Ah les pannes, les disputes, les fous-rire....!!!!
Pour tout vous dire, la salle a applaudi hier soir....ce n'est pas si fréquent!
Du vrai burlesque tellement teinté de vérité que toutes les familles un peu allumées s'y retrouveront.
Allez-y, foncez-y, courez-y !!! C'est en VO à l'UGC et à Utopia : ne le manquez sous aucun prétexte!
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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 09:31
... et la Gazette, la vilaine Gazette, atteinte d'une crise de perfidie aiguë, se fait le vecteur de cette vilenie....
Si on a honte, ici, de faire circuler ce genre de blagues????
Oh ouiiiiiiii.....!!!!!


n° des renseignements pour les Pompes funèbres d'Arcachon :   


 110 huîtres, 210 huîtres...

 

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3 septembre 2006 7 03 /09 /septembre /2006 22:54
Il nous est donné par Vianne, ce dimanche 3 septembre
à 22 heures 50,
après une mémorable double chute combinée salto arrière en couple avec Yseult sur le parking du nouveau Courtepaille...
(un peu secouée donc...)
 
Ce dicton, sachez-le, s'adresse à sa vénérable Mère,
j'ai cité Zigobelle, Prof-doc de son état:
 
"C'est en s'éternisant dans des pages de livres que l'on s'aigrit"....
 
hein? Quoi? Ben oui je le prends bien!
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14 juillet 2006 5 14 /07 /juillet /2006 14:39
C'est actuellement le dernier, et c'est à mon goût le meilleur :
Dans les bois éternels, de Fred Vargas,
est un véritable régal.

On y retrouve notre cher commissaire Adamsberg, vieilli sans paraître pour autant mûri (mais on l'aime comme ça!) et toute son extravagante brigade. Tous gentiment originaux et toqués, solidaires dans une enquête particulièrement retorse et haute en couleur.
Le passé de notre héros ressurgit, par l'entremise de deux personnages également intrigants: une belle et brillante légiste (Adamsberg lui sauterait bien dessus...) et un Béarnais "de l'autre vallée", pas celle du gave de Pau, à la chevelure hallucinante... (à lui aussi Adamsberg pourrait lui sauter dessus, mais pas pour les mêmes raisons!!!)
Sachez qu'on y parle de Normandie, de cerfs, de vieilles rosières, de cimetière, d'infirmière...et de chats!
Je vous garantis de belles minutes de fou-rire en lisant les péripéties du félin de la brigade, le dénommé La Boule, qui semble collectionner à lui seul toutes les caractéristiques de ses maîtres réunis, c'est pas peu dire!!!
Tout fonctionne à l'intuition et à la solidarité, comme d'habitude avec Vargas, et comme d'habitude, ça finit par marcher. Le suspens est assez fort sur la fin et si on veut bien jouer le jeu du lecteur candide, la surprise est totale et très bien amenée.
Bien sûr, parfois, c'est bien trop beau pour être vrai, tel ce couteau miraculeusement retrouvé qui vient un peu trop à point nommé... mais Vargas est romantique : qui le lui reprocherait? Personne à la rédaction de la Gazette en tout cas!

A lire de toute urgence si on veut une enquête bien piquante à la sauce douce rire-émotion!
 
un exemplaire DE LUXE dispo à Milcounor!!!
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