1 octobre 2007
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Eh oui, encore un bon vieux truc du temps passé qui va disparaître en 2009 : les plaques d'immatriculation ne nous permettront plus de cultiver notre connaissance encyclopédique des départements français!
Et après, on s'étonne de l'inculture de nos jeunes...
Au lieu d'animer les longs voyages automobiles avec les jeux intelligents, déjà que c'était devenu dur de les débrancher de leur MP3 ou autre I-Pod,, que va-t-on pouvoir leur proposer, avec ce nouveau système qui milite contre un sain et spontané régionalisme ??? Avouez que vous êtes HEUREUX, en Alsace, par exemple, de rencontrer un 33...hein???? Et à l'étranger, je vous dis même pas!!!!
Enfin, bref, plus que quelques mois avant l'arrivée de la nouvelle version. On nous avait enlevé les francs (quoique), on nous prive de nos plaques traditionnelles!
Toutes les nouvelles plaques seront de couleur jaune à l'avant comme à l'arrière du véhicule (la plaque blanche est réservée aux cyclomoteurs afin de ne pas les confondre avec celles des motos). Les plaques françaises comporteront, à gauche, en jaune sur fond bleu l'identifiant européen (cercle de 12 étoiles) avec, en dessous, la lettre "F" en blanc, suivis, en noir sur fond jaune, d'une série de caractères formés de trois blocs séparés : deux lettres, trois chiffres maximum puis deux lettres.
Selon le choix de l’automobiliste, une référence géographique pourra toutefois être ajoutée à droite de la plaque
La Gazette possède bien une image de ces nouvelles plaques, mais le matériel de publication temporaire ne permet pas l'affichage : rendez-vous dans un avenir que nous espérons proche, lorsque la publication régulière reprendra!
D'ici-là, donnez votre avis éclairé!!!
16 septembre 2007
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Une info de grande importance pêchée ce matin lors de la visite de la Grande Synagogue de Bordeaux :
la conmunauté juive de notre chère ville est historiquement d'origine PORTUGAISE et c'est donc, encore de nos jours le rite judéo-portugais qui est pratiqué ici !!!
C'est loin d'être partout le cas en France : on appréciera d'autant plus à Donaldville !
10 septembre 2007
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21:35
...du Cabrel !!! Au moins.
Et c'est pas peu dire....!!!!
Il lui disait : " Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L'âme pleine de foi, le cœur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille nœuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n'importe où,
Chercher, loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre ; - et quel besoin avons-nous d'autre chose ? "
Et qui a reconnu...???
C'est du Victor Hugo, tout simplement.
(Victor Hugo, Les contemplations, livre II. )
NDLR: Francis ne l'a pas chanté, mais la soprano Aurélia Legay, si! Sur une musique d'Yves Rinaldi.
Pour l'écouter en ligne, suivez le lien (ou recopiez-le...) et cliquez là où on vous le dit (c'est plutôt vers le bas de la page) !
http://rinaldi-musica.fr/Il-lui-disait
Quelques minutes de grâce dans un monde de brutes...
6 septembre 2007
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18:48
Il était une fois une tortue amoureuse d'un chat....
C'est une histoire vraie, et elle se passe dans le petit jardin des Dufaldiens!
llez, allez, avouez, chers abonnés, que vous avez du mal à croire à cette improbable histoire d'amour...
Et pourtant...
La chère tortue est si heureuse d'avoir retrouvé son copain Odilon le chat après un mois de solitude, qu'elle le suit partout ! Quand il se couche, elle vient contre lui, monte sur ses pattes, se colle... et dès qu'il en a assez et qu'il change de place, elle s'empresse de lui emboîter le pas, le plus rapidement possible, et elle trotte, elle trotte jusqu'à sa nouvelle couchette, où elle se serre à nouveau contre lui...
C'est pas joli comme histoire ???
A la Gazette, on adoooooooooooore !!!
28 juillet 2007
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Un mien ami, lecteur averti, avec lequel je devisais de la fameuse expression "prendre au mot" et de ses origines médiévales, me fit remarquer que j'aurais pu prolonger mon article par un éclairage sur une locution très proche du point de vue du sens : "prendre au pied de la lettre".
Je l'avoue humblement, j'en ignorais l'origine pourtant délicieuse...
L'érudit me l'apprit, à mon tour je la dis.
Décortiquons l'expression :
- le pied vous rappellera le brillant article sur le mille... on en revient à la mesure (encore...toujours... compter, mesurer, évaluer...). Vous allez dire qu'on tourne en rond...mais non, mais non ! Du mille, on passe au pied, que les ancêtres du XIe siècle avait génereux, puisqu'il taillait quand-même 32,5 cm...! Au vu du pied ordinaire de l'époque, je n'ose imaginer la longueur de celui de la malheureuse Berthe... Mais...passons! Pas à pas, avançons.
- la lettre désigne ici les mots, dans leur sens premier et littéral.
Prendre au pied de la lettre serait donc mesurer les mots à leur sens strict et immédiat, sans en faire une interprétation véritablement intelligente ou spirituelle....
Tout le contraire d'un bon exégète qui sait extraire la substantifique moëlle et révéler les sens profonds et cachés...
Précisément, puisqu'on parle d'éxégèse, et pourquoi pas d'herméneutique, la locution nous viendrait peut-être de... la Bible!
Et plus précisément de ce passage de la deuxième lettre aux Corinthiens, chapitre 3, verset 6, : "C'est lui (Dieu) également qui nous a rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit ; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie."
Paul établit clairement la séparation entre la lettre, c'est-à-dire l'interprétation littérale qui est attachée aux mots, et l'interprétation que l'esprit peut leur donner, pour en comprendre le véritable message.
La Gazette ne saurait trop vous recommander de vous rappeler toujours de ne pas prendre au pied de la lettre tout ce que vous entendez ou lisez...
Entendez, comprenez, traduisez, interprétez,
laissez souffler l'esprit.....
25 juillet 2007
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Trésors de la langue française....
La Gazette décape pour vous de vieilles expressions et leur rend toutes les couleurs de leur brillante jeunesse!
Prendre quelqu'un au mot, vous le savez comme moi, c'est croire naïvement les propositions ou les promesses d'une personne qui ne comptait nullement les tenir.
Ou bien, plus malignement, piéger la même personne en la prenant à ses propres paroles... en acceptant son offre tout en sachant pertinemment que ce n'en était pas réellement une ou qu'elle n'avait pas été faite pour être prise au sérieux.
Mais comme c'est souvent le cas, le premier sens de cette expression était sensiblement différent...
Dans "La farce de maître Pathelin", célèbre pièce du Moyen-Age, on trouve le mot "mot" (je sais, cette répétition est particulièrement malvenue, mais si j'écris "substantif", vous allez trouver que ça fait didactique et que je me la pète...). Au risque de paraître ridicule, donc, je redis : "on trouve le mot "mot" au sens de 'offre de prix' .
Dire à quelqu'un au XVe siècle : "Je vous prends au mot", signifiait donc "j'accepte votre prix".
Ce sens s'est perdu peu à peu, et ce "mot" ne demeura en tant que synonyme de prix que jusque vers la fin du XVIIIe dans l'expression : "C'est votre dernier mot?". Là encore, le sens a glissé vers le figuré avec les années.
Bon...ben...pour cet article, c'est mon dernier mot!
18 juillet 2007
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Alors, je sais, bien sûr, vous avez tous super envie de retenir la longueur des divers milles (miles) cités dans l'article précédent!
Forcément, hein? Il faut remplir sa tête de choses utiles, comme je le dis à mes filles et à mes élèves... et la longueur du MILE en est une, je vous assure ! Quand vous voyagerez aux US ou au Royaume Uni vous serez très heureux de savoir combien ça mesure, un mile local. Si, si, si!
Surtout pour pouvoir respecter les vitesses!
La Gazette, grâce au courrier des lecteurs (merci les lecteurs!!!) peut donc aujourd'hui vous offrir un moyen mnémotechnique GENIAL et imparable pour vous souvenir de la valeur du MILE !!!
Tenez, c'est CADEAU !
Répétez après moi :
UN CISEAU NEUF
Et voilà : tout y est !!!!
1 6 0 9 ----------> 1, 609 (km)
Reste à penser au ciseau, certes.... Pourquoi un ciseau??? Et pourquoi pas des ciseaux? Ah ben, là, écoutez, faut aussi faire un effort!
On ne peut qu'enseigner à autrui, et autrui apprend.
L'apprentissage est un acte intime et personnel :
nul ne peut apprendre à la place d'un autre!
(c'était la minute pédagogique de Zaza Cyclopède,
un sursaut de zèle,
un oubli momentané que je suis en VACANCES !)
Donc, abonnés de mon coeur, à vous de trouver une bonne raison d'associer le mile et le ciseau neuf... ce n'est pas si difficile d'imaginer quelque historiette ou chansonnette adéquate couatte-couatte!
Votre gazettière pense à la petite Poule Rousse... celle qui a toujours son petit nécesssaire de couturière dans son sac, pas celle qui voudrait bien qu'on l'aide à faire un gâteau!
(regardez, on voit les ciseaux dans la poche!)
22 juin 2007
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14:05
L'un des grands plaisirs des Donaldvilliens est sans conteste la promenade rituelle le long des quais de Garonne...
Quel bonheur d'y admirer ces jours-ci le magnifique Belem et son majestueux voisin mexicain!
Hier soir, Fête de la musique oblige, la foule était dense et l'humeur bruyante et joyeuse!
Et les services d'ordre étaient sur le pont pour veiller au bon déroulement de la fête...
Sur le pont...tiens tiens... Non pas sur le pont des grands voiliers mais juste sur les quais.
Cette expression nous vient donc directement du monde de la Marine, on dirait?!
Exactement : "sur le pont", l'image est claire, c'est là où s'effectuent les manoeuvres. ce n'est pas de tout repos... On est très occupé... et pas dans sa cabine à faire la sieste, quoi!
Mais où dormaient nos marins, justement, du temps de ces fameux trois-mats et autres beaux navires? Dans des hamacs... me direz-vous... Et comment appelait-on ces couchettes oscillantes? Très logiquement des "branles" ou "bransles" selon l'orthographe du 17e siècle.
Voici la définition du bransle d'après le Dictionnaire des Arts et des Sciences" de Thomas Corneille (1695):
"BRANSLE". F.m. Terme de marine.
Morceau de toile, long de six pieds & large de trois, que l?on suspend par les quatre coins entre les ponts d?un vaisseau, & où l?on fait coucher un soldat ou un matelot.
Et donc, comme l'imaginez bien, un ventre de bateau rempli de tous ces branles supendus était une vraie forêt impraticable... Il s'agissait donc, à la manière des futons, de ranger son lit le matin pour dégager l'espace... Mais en cas d'urgence nocturne (combat ou gros temps...) que se passait-il?
Eh bien, un cri retentissait, venu des hauteurs (du bateau et de la hiérarchie) : C'était "Branle bas!" ou éventuellement "Branle-bas de combat" !!! Dans un premier temps, fini le repos,tout le monde en bas des branles, debout prêt à combattre. Puis, très vite, il fallait libérer l'entrepont en décrochant ou en "mettant à bas" son branle... D'où une agitation extrême dans cet espace exigü, qu'on imagine sans peine!
L'expression est si juste qu'elle a survécu et est passée opportunément dans le langage courant!
Elle rappelle étrangement le célèbre, universel et familial : "Rangez la chambre de suite et faites vos devoirs (ou vos corvées)!!!"...
Gageons que la colonie lot-et-garonnaise du mois d'âout retentira de cette douce interjection...
Sans oublier, bien entendu, la célèbre devise du bataillon de Cucat : Ordre et Propreté!!!
11 juin 2007
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Ballot, ballotin, ballotter, ballottage....
Ces derniers temps, ça ballotte, ça ballotte, vous l'avez forcément remarqué...
On reçoit chaque dimanche notre enviable lot de ballotins lestés de dragées multicolores : les ballotins d'hier, 10 juin, étaient de couleur orange...mais la Gazette ne sait pas si c'était un message subliminal adressé à ceux qui ne s'étaient pas encore rendus aux urnes...
Et puis, forcément, après le passage auxdites urnes, le ballottage est très souvent de rigueur... Nos candidats à la députation sont-ils en ballottage parce qu'ils sont secoués dans tous les sens, de gauche et de droite, éprouvant tour à tour, et d'un tour à l'autre, des sentiments contraires ? Ce serait bien le cas, sans doute aucun si le douloureux et incertain ballottage venait du verbe ballotter... Mais, aimables lecteurs, savez-vous d'où vient réellement ce terme réjouissant de ballottage? Si vous l'ignorez, la Gazette se fait une joie de partager avec vous son entendement tout neuf de la chose.
Sachez que la ballotte était au 14e siècle une petite boule...ou balle (balla, belota...) qui servait à voter...le balotement était donc, deux siècles plus tard, l'élection au moyen de ballottes... (notez qu'en ces temps où l'orthographe n'était encore enfermée dans un carcan, on doublait ou esseulait à loisir les consonnes, sans scrupule ni état d'âme). Chaque électeur recevait donc une petite balle ou un jeton, qu'il glissait dans la boîte de scrutin, très logiquement appelée ballottière et habilement compartimentée pour répartir et compter les voix.... Cela rappelle indubitablement les jouets des bébés où nos chers petits génies, (bien avant ceux du voisin et bien avant leurs cousins germains) savent encastrer les yeux fermés et les doigts dans le nez, les différents solides colorés dans la fente correspondante.
C'est qu'à la Gazette, hein, on n'est pas des ballots quand-même!!! ;-)
Mais des enfants de la balle...pourquoi pas?
On sait bien que Milcounor ressemble souvent à une roulotte de Romanichels... de là à imaginer une troupe de saltimbanques...il n'y a qu'un pas que je n'ai pas peur de franchir avec grâce et légèreté.
Là encore...ces enfants-là...dits "de la balle"... savez-vous qui ils étaient à l'origine?
C'était les enfants des Maîtres paumiers, habiles au Jeu de paume comme leurs pères, et ainsi immortalisés grâce à leur adresse proverbiale. A partir du XVIIe siècle, les enfants de comédiens utilisant les salles de jeu de paume pour leurs représentations devinrent aussi par extension, des "enfants de la balle".
Aujourd'hui, je crois que des vrais de vrais d'enfants de la balle au carré, ce sont les (nombreux) rejetons de Yannick Noah, non?
9 juin 2007
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12:32
... lisez, lisez les commentaires de l'article précédent, gentils abonnés plein de questionnements métaphysico-etymologiques !!!
J'espère que ça ira de suite beaucoup mieux et qu'ayant enfin passé une bonne nuit à dormir avec toute la quiétude de celui qui sait, vous ne passerez pas votre LONGUE messe dominicale pleine de communions, de professions de foi et de baptêmes, à béer, bâiller ou bayer aux colombes....