Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 14:14
« Sorgen ertrinken nicht in Alkohol,
sie können schwimmen »

Partager cet article
Repost0
4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 19:06
... cueillie et soigneusement recopiée pour vous, chers lecteurs, lors de ma journée de formation à l'Escale du Livre.

(à propos du numérique et du web sémantique)

"On dote le livre d'une artéfacture technique qui permet de transformer sa linéarité en dynamique documentaire inédite."
Olivier Ertzscheid

Avouez : ça vous en bouche un coin, non ???

Ce monsieur, maître de conférences en sciences de l'information, a un blog :

http://affordance.typepad.com/



Partager cet article
Repost0
3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 20:28
Que fais-tu ?
Je chante Berlin dans une salle de cinémaaaaaaaaaaa !


Seigneur, oui, il y était bien notre bon vieux Lou Reed : crevant l'écran, envahissant la salle avec sa musique qui prend aux tripes !
Quelques images pour vaguement animer, dans un brouillard de souvenirs, les paroles poignantes de Caroline says, la très belle Emmanuelle Seigner tenant le rôle.
Et les rides de Lou.
Mais qu'ils sont beaux nos vieux rockers ! Patti, Mick, Peter, Lou... Quand le rock ne tue pas prématurément, il fait vieillir à merveille.

Dans la chanson Kids, les cordes à pleurer, sensuelles comme la viole de gambe de Marin Marais... D'ailleurs, les enfants pleurent bel et bien à la fin du morceau...
Et avec Sad Song, la transe qui nous prend au ventre, descend le long des jambes, remonte à la tête : on y est mais on n'y est plus vraiment... Envolée de votre gazetière qui ne tenait plus en place et applaudissait chaque morceau comme à un vrai concert!
Pour ceux qui comprennent l'anglais, il paraît que les textes sont cruels, sordides, carrément "glauques" comme on dit... mais je plaiderai la prescription : Berlin date de 1973, et Lou a gagné en sérénité : on le pardonnerait rien qu'à le regarder chanter parfois dans un souffle...
Berlin : Lou Reed, la magie opère, et même si les histoires qu'il chante sont tristes, on en sort étrangement plus heureux qu'on y est entré....
free music
Partager cet article
Repost0
26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 10:01
Au gré de mes lectures, abondantes et variées actuellement ...
Ils se connaissent à peine, ils s'écrivent.


Je reste sur l’idée que dans un couple chacun doit apporter à l’autre ce qu’il attend. Je ne pense pas être à la hauteur pour t’apporter ce qu’une personne comme toi est en droit d’attendre dans ce domaine là.

Bang ! En écho à un article de la Gazette d'il y a quelques jours...(Communication, interférences...)
Qui peut savoir ce que l'autre attend ?
Qui peut prétendre savoir mesurer  ou atteindre la "hauteur nécessaire" ?
A ceux-là, plutôt que de longues démonstrations philosophiques ou autres débats argumentés, je recommande comme traitement de choc et de fond la (re)lecture de cette insondable merveille qui fait mon régal sans me lasser : Le Petit Prince.

Posologie : un petit chapitre quand on y pense.
Recommandation : essayer d'y penser.
Prophylaxie : en faire une lecture régulière à ses enfants (si on en a).

Chapitre II

(...)

-S'il vous plaît… dessine-moi un mouton…

Quand le mystère est trop impressionnant, on n'ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblaît à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j'avais surtout étudié la géographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit:

-Ca ne fait rien. Dessine-moi un mouton.

Comme je n'avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, un des deux seuls dessins dont j'étais capable. Celui du boa fermé.
Et je fus stupéfait d'entendre le petit bonhomme me répondre:

-Non! Non! Je ne veux pas d'un éléphant dans un boa. Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant. Chez moi c'est tout petit. J'ai besoin d'un mouton. Dessine-moi un mouton.

Alors j'ai dessiné.
Il regarda attentivement, puis:
Le Petit prince
-Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.
Je dessinai:
Le Petit prince
Mon ami sourit gentiment, avec indulgence:

-Tu vois bien… ce n'est pas un mouton, c'est un bélier. Il a des cornes…

Je refis donc encore mon dessin: Mais il fut refusé, comme les précédents:
Le Petit prince
-Celui-là est trop vieux. Je veux un mouton qui vive longtemps.

Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai:

-Ca c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.
Le Petit prince
Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge:

-C'est tout à fait comme ça que je le voulais! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton?
-Pourquoi?
-Parce que chez moi c'est tout petit…
-Ca suffira sûrement. Je t'ai donné un tout petit mouton.

Il pencha la tête vers le dessin:

-Pas si petit que ça… Tiens! Il s'est endormi…

ET c'est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.
Partager cet article
Repost0
25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 17:17

printemps-poete03-01.gif

Un cadeau de la Gazette pour tous les taiseux, pour tous ceux qui ignorent qu'en eux, aussi, jaillit la source d'un poème...

« Qu’en est-il de celle, de celui qui jamais ne lit ? Dans quelle langue son poème s’écrit-il ? Celle des nuages, qui dans le ciel bleu ressemblent à des montagnes ?  Celle de la neige, qui sur le sol ressemble à un manteau blanc ?  Celle de la mer qui à l’horizon ressemble à du ciel tombé par terre ?
D’où viennent les images de celui qui ignore le poème et dont la langue est faite de phrases mortes et mille fois récitées ?
(...)
Et pourtant celui qui ignore le poème n’ignore pas le jaune de la rose du jardin, le rouge de la pomme à couteaux et le parfum du lys qui s’accroche à la robe de la jeune femme. Celui qui ignore le poème n’ignore pas le chant de l’alouette dans le lointain du ciel, l’ombre du nuage sur l’herbe de la prairie, le départ de l’hirondelle à la fin de l’été  et le retour de l’enfant à la sortie de l’école.
Celui qui ignore le poème n’ignore pas le travail de la mort sur le visage de l’épouse, du chagrin dans le corps de la veuve. Celui qui ignore le poème sait cueillir un bouquet de fleurs et une poignée de haricots pour le retour de sa fille.
Mais si tu lui demandes des mots, son regard s’assombrit et ses poings se referment sur des paroles qui ne seront pas dites et dont les noms ne connaissent pas d’adjectifs.
Mais quand celui qui ignore le poème pleure, même en silence, le poème en lui trouve sa route, même dans le silence de ses larmes. »

Besoin de poème d'Yvon Le Men. Éditions Seuil 2006.

Partager cet article
Repost0
25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 07:11
Ma journaliste de fille me disait justement il y a deux jours, alors que nous carburions toutes deux pour trouver la bonne formule choc qui viendrait chapeauter l'un de ses articles, que Libé (où elle stageait il y a quelques mois, rappelez-vous, lecteurs fidèles) était célèbre pour l'originalité et l'humour de ses titres.
Preuve nous en était encore donnée dans l'édition d'hier :

Trois mariages et un an d’errements
Après Jacques Martin et Nicolas Sarkozy, Cécilia Ciganer-Albéniz a épousé ce week-end à New York le publicitaire Richard Attias.
D.Py (avec AFP)
QUOTIDIEN : lundi 24 mars 2008
   loadNbReaction('NbReactions',curDocId);
"Sachant bien entendu que c’est une information qui n’intéresse personne, signalons néanmoins que ce week-end, à New York, Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer-Albéniz s’est mariée avec Richard Attias.(...) "

(la suite pour les plus intéressés des inintéressés : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/317288.FR.php )

L'intro de l'article n'est pas mal non plus, m'est avis .... ;-)

Voilà, c'était le petit clin d'oeil du matin de la Gazette, une mini-mini revue de presse avant d'aller chasser l'info....pour le boulot !
Partager cet article
Repost0
17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 18:28

(Sur l'air de Barbara Anne des Beach Boys)


Il a 200 ans !!! Le 1er mars 1808, Napoléon 1er créait le baccalauréat. La première session, en 1809, concernait 31 candidats qui ne présentaient que des épreuves orales portant sur les auteurs classiques, la rhétorique, l'histoire, la géographie et la philosophie (pas de bac C ou S en ce temps que les moins de 200 ans ne peuvent pas connaître).
En 1830 apparaît la première épreuve écrite, et en 1853 s'ajoute une épreuve ne langue vivante. En 2007, les candidats de terminale étaient 621 532, soit 10 fois plus qu'en 1960 (ce qui fait plus de 4 millions de copies à corriger pour les profs, au lieu de partir en vacances en période économique!)

bac.png

Comme il faut trouver chaussure à son pied, il fallait trouver un bac pour chacun : on a donc inventé les bacs technologiques (1968) et professionnels (1985). La proportion des bacheliers dans une génération est passée de 1% en 1900 à 20% en 1970, 40% en 1989 et 64% en 2007 (qui a dit que TOUT LE MONDE A SON BAC DE NOS JOURS ???) Devant ses petits frères techno et pro, le bac général régresse : il touchait 37% d'une génération en 1995 contre 35% en 2006 (et 2%, ce n'est pas rien !). Cela va vous étonner grandement, figurez-vous qu'on observe de forts écarts entre groupes sociaux : le taux de réussite au bac est de 87% pour les élèves dont les parents sont cadres, 76% pour des parents ouvriers. Incroyable, non ??? La Gazette vous en bouche un coin, hein ? 
"Et dans l'Europe ?"        Vous demandez-vous, curieux lecteurs... (et si jamais vous ne vous le demandiez-pas, eh bien, vous allez quand-même obtenir la réponse, céty pas purement merveilleux, cette information gratuite qui vient jusqu'à vous sans effort??)
Selon les statistiques de l'UNESCO, le taux brut (koicéty???) de diplômés de du secondaire s'établit à 51% en France contre 92% en Finlande et 74% en Italie. (NDLR : snif!) Et le taux brut de diplômés du supérieur est de 38% chez nous contre 74% et 55% chez les susnommés... Deux exemples, un au nord, un au sud, pour vous montrer que notre fameuse "inflation scolaire" n'est point si évidente que ça... Je n'estime pas utile de vous assommer avec toutes les statistiques : je SAIS que vous ne les lirez pas... mais pour les pro et les anti- américains, afin de leur donner du grain à moudre chacun selon son point de vue, les chiffres pour les Etats-Unis sont : 73% et 62 %. On parle que quantité, pas de qualité, je rappelle...

 

Et après le bac (pour ceux qui l'ont, et même, finalement, pour ceux qui ne l'ont pas) ?
Ah ça, c'est une autre histoire...
Maintenant, en l'honneur de ce bon vieux bac, on danse ???
free music
Partager cet article
Repost0
15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 18:59
C'était le titre de la dernière conférence chez les Doms, présentée par le très populaire Gérard Osterman (10 fois plus de public que pour Antoine-Marie, son rosaire et ses brebis égarées...;-) )
Ce psychiatre aussi intéressant que sympathique abordait donc le monde des émotions, et des émotions, nous en eûmes, car, bien entendu, l'ordinateur ne parvenait plus à se connecter au projecteur.... Après un bon petit quart d'heure où le seul moine-informaticien du couvent a tenté d'intervenir, sans succès mais avec beaucoup de cabotinage, Pollux a eu l'idée de génie de redémarrer le PC... Miracle, le cours pouvait commencer !

emotion-axe.jpg

Après avoir admis que l'émotion fondamentale, primitive, basique est une émotion d'anticipation, la peur, nous fûmes appelés à dire quelle différence nous faisions entre émotion et sentiment.

Pour nous, le sentiment était plus profond, plus intense, réfléchi, il avait du sens et supposait la conscience du sujet. On le jugeait exempt du caractère envahissant de l'émotion, avec son cortège de manifestations physiques plus ou moins gênantes. Bien entendu, le sentiment naît d'un état émotif, mais il faut plus de subtilité pour le ressentir : la tendresse n'est pas uniquement la "bouffée de tendresse"....

On a décrété le sentiment plus durable que l'émotion, dont le caractère est plus vif, plus instantané, et qui surgit, nous envahit, même, alors que le sentiment s'installe petit à petit.

Il paraît que nous avions raison... mais que la nuance n'a en réalité pas grand intérêt, car sentiments et émotions servent à la même chose : nous informer continuellement sur notre équilibre intérieur et l’état de nos besoins. Ils ont toujours une base physique : ils naissent dans notre corps, et c’est à travers nos sensations que nous pouvons y avoir accès. Mais ils ne peuvent être réduits à des sensations car ils comportent toujours une signification psychique. Ils sont là pour nous alerter.
Par leur caractère envahissant, les émotions nous laissent moins le choix de les ignorer. Elles forcent la porte de notre conscience dans des situations qui comportent une certaine urgence. Pas forcément une urgence plus importante qu'une autre, mais un déséquilibre plus avéré, moins supportable.
Les sentiments nous transmettent des messages plus nuancés et plus subtils, que nous pouvons facilement ignorer s’ils nous semblent inopportuns, voire même les repousser avant qu’ils nous apparaissent consciemment. Ils permettent une adaptation plus précise et plus continuelle en nous fournissant les premiers indices d’un manque ou d’un déséquilibre.
Si nous n'en tenons pas compte, les émotions risquent de prendre le relais, en nous donnant des signaux plus intenses et plus envahissants, que nous ne pourrons ignorer aussi aisément...

Il apparaît que dans tous les cas, être à l'écoute de nos émotions est fondamental pour notre survie psychique. On rapporte des cas d'accidentés ayant perdu tout contact avec leurs émotions et qui, dès lors, mènent des vies catastrophiques car ils ne savent plus prendre les bonnes décisions !

Affiche-emotion.jpg


Je ne referai pas ici toute la conférence, soyez tranquilles!
Je dirai juste, chers lecteurs " Ecoutez vos émotions,  laissez-les vous traverser...et quand elles deviennent moins envahissantes, tentez de réfléchir calmement, essayez de voir pourquoi elles vous traversent... et ce qu'elles ont  à vous dire !"

Ensuite ?
Ensuite : ben ... faites au mieux !!!

;-))
Partager cet article
Repost0
13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 17:46
Chers lecteurs, permettez-moi de vous parler aujourd'hui d'un blog que certains d'entre vous connaissent peut-être déjà : il s'agit de Papilles et Pupilles,  animé par une Bordelaise qui allie inventivité culinaire et  art de photographier ses réalisations.
Franchement, même votre gazetière, ça lui fait envie, c'est dire!!!
On y trouve des petites merveilles pas forcément difficiles à confectionner, et qui, en toute sincérité, "en jettent" diablement!!!!

Par exemple (et  il paraît que c'est bon !!!), ces adorables petites sucettes de tomates cerises au caramel et graines de moutarde (dites également tomates d'amour, comme les pommes leurs grosses cousines...)

cerises.jpg
ou encore,  ces bouchées chèvre-raison-pistache ou pavot....

Photo-plat-raisins-chevre-pistache-DSCF3128.jpg

On salive, non ?
Et les desserts.... !!!
Il y a  des dizaines de recttes de petits gâteaux, je ne sais combien de MACARONS, et, dans la catégorie poids-lour, je ne résiste pas  au très appétissant cake aux marrons glacés et à la crème de marrons !!!

Enfin, voilà, la réclame est faite : courrez sur  Pupilles et Papilles, gardez-le dans vos favoris et  faites savoir à la Gazette ce que vous en pensez !!!

http://papillesetpupilles.blogspot.com/

Partager cet article
Repost0
11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 20:38
Eh oui, chers lecteurs, encore une vedette dans la famille !

Après la désormais très célèbre et récurrente taupe-modèle Anna,  dite l'Alpha, voici notre  Lily Rose, alias la Belle ZeuZeu, dite l'Oméga !


Point d'Azimuts pour cette dernière, mais Okapi n° 844 (en vente demain!).
Elle fait non seulement la couverture (chhhhh.....!!!!) , dans une pose très glamour,(de dos, je me retourne, et le visage  adouci par mon ondulante mèche, je vous lance un regard qui en dit long....) mais figure également dans les pages  du magazine pour illustrer une enquête sur les collégiens jugeant leurs horaires... Il paraît, sans dévoiler le sujet, que les heureux enfants de  Clisthène (pas les libres enfants de Summerhill, non!)  seraient les mieux lotis parmi leurs collègues de France et de Navarre...

Okapi15mars08.gif
 
(Lily, c'est la fille sous le "i" d'okapi !)


Sans photo cette fois, mais dans un article des très sérieux Cahiers pédagogiques (que je dépouille pour mon CDI), la même glorieuse rejetonne du Georgius Circus est carrément citée (et sans erreur sur l'othographe de son prénom) : en l'occurrence, elle donne son avis sur une situation de racket.... avis empreint de sagesse et de jugement, cela va de soi.
Les covergirls sont  aussi des filles pleine de moralité , sachons-le.
Partager cet article
Repost0