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29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 17:59

Hafsia Herzi...
Mais si, vous connaissez.
C'est la mignonne de la Graine et le Mulet.
Adorable brune nature et fraîche comme un loukoum.
Oui ? ça y est ?
Eh bien, cette petite ...



Je la cite, alors qu'on lui tend un stylo rose pour signer un autographe:

"Ooooh j'adore le rose ! J'ai même l'ordi rose. J'en voulais pas d'autre, je le voulais rose.
J'ai l'appareil photo rose (elle sort ses affaires de son sac) Mon portable est rose, mon agenda aussi. Et ma chambre, j'ai des coussins en coeur rose. Les potes me disent que je suis folle."


T'en fais pas, ma fille spirituelle, t'en fais pas. demande à l'Ange du Milieu. Même si la crise ne passe pas, même si on te traite de toc-toc dans 20 ans, laisse dire... ;-))

free music
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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 13:22
(Beaucoup plus rare que la crise de rose, chronique chez votre gazetière.)

Sont-ce mes ailes d'anges qui me poussent à parler  d'oiseaux ces temps-ci ? Après le cygne amoureux et le touchant tableau des canetons offrant une rose à leur maman, après ces tendres volatiles, voici l'histoire vraie et non romancée (je précise pour Philippine, qui croit que j'embellis les infos et que je romantise le monde animalier à gogo et à qui mieux mieux), d'un perroquet du Gabon, émigré au Japon.


Ledit perroquet errant a été capturé il y a peu dans la banlieue de Tokyo, et confié à une clinique vétérinaire en attendant de retrouver sa famille humaine.
Les dix premiers jours, le gris animal passa son temps à chanter des comptines populaires enfantines.
Puis, peut-être parce qu'il ne trouvait personne pour lui donner la réplique et qu'il commençait à s'enquiquiner sérieusement, il laissa tomber son répertoire de cour d'école et passa aux choses sérieuses, se mettant à décliner inlassablement le numéro et l'adresse de son propriétaire.
On crut l'oiseau, qui passe pour un modèle d'intelligence dans son monde animal, et l'on contacta la personne à l'adresse indiquée.
Bingo ! Le maître, tout content d'avoir eu la bonne idée d'enseigner ses coordonnées à son petit compagnon à plumes, récupéra celui-ci avec bonheur !

Happy end :-)
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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 18:09
Dans la famille MachinTruc, je demande...

Pour donner raison à ma fille (qui se reconnaîtra parmi ses semblables), la Gazette publie encore un article de coloration religieuse.

Son confrère Henri Tincq, spécialiste des religions au Monde, a publié récemment un livre au titre aussi succint que non équivoque : Les Catholiques.
Votre gazetière ne vous en fera pas la critique (brillante)  ni le résumé (exhaustif), mais, à la recherche de l'ADN catho, elle dégagera juste une intéressante classification des cathotypes.

Le jeu consiste donc à se retrouver parmi ces familles.

La famille Traditionalistes : L'Enfer est parmi nous, on est là pour en baver, honte à toi, moi, lui...et autres joyeusetés latines. Dieu soit loué (enfin, pas forcément le leur, Seigneur, le mien, pardonne-moi le blasphème), ils sont moins nombreux que le bruit qu'ils font ne le laisserait supposer. Ouf !

La famille Fantassins : ils sont d'une discipline absolue vis-à-vis de Rome. Sans nommer personne, je connais un Dom qui pourrait en être le fer de lance! Et malheureusement, il a aussi de la famille...

La famille Inspirés : fervents dans l'expression de la foi, ils croient à l'Esprit de Pentecôte. On y rangera le Renouveau charismatique et son enthousiasme assez impressionnant. D'aucuns les nommeront "illuminés".

La famille Silencieux : ils consacrent leur vie, tout simplement, à la contemplation de Dieu. Sans bruit, ça va de soi. On peut faire des retraites chez eux : on en sort détendu !

La famille Engagés : plongés dans l'arène du monde, ils mouillent leur chemise avec ardeur. Séculiers, réguliers ou laïcs, ils sont partout !

La famille Observants-zappeurs : famille nombreuse qui ignore le malthusianisme !  Ils pratiquent plus ou moins régulièrement et surtout, ils font leur petit marché parmi les normes morales et les prescriptions dogmatiques... Avouons quand même qu'heureusement qu'ils existent, car jusqu'à preuve du contraire, ils remplissent bien certaines églises... ;-))

La famille Rebelles : autrefois progressistes, déçus par Vatican 2, ils craignent cependant un vrai retour en arrière. Bref, ils flottent entre deux eaux (pas bénites). Logiquement, vu leur tranche d'âge, ce devrait être une espèce en voie de disparition prochaine.

Alors, alors (je m'adresse à la frange catho des lecteurs de la Gazette), lakelcéty, votre famille ???
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 19:10
...est pavé de bonnes intentions, dit-on.
Quant à celui de la pub, surtout pas !

Quand les deux se rencontrent, ça peut donner :


Ucar.

D'accord, c'est pour encourager à donner des primes et à aider au renouvellement des voitures les plus anciennes, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement...

D'accord, on rigole quand Coluche dit "Salauds de pauvres", ou quand Didier Super chante "Marre des pauvres"...

Mais enfin... Dans la presse écrite, "balancé" comme ça...
La Gazette trouve le slogan carrément trop second degré...

Desproges disait qu'on peut rire de tout.
Sans doute. Mais il faut savoir le faire. Et là, c'est raté.
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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 17:49
Belle chronique de François Bégaudeau dans Muze du mois de mai.

Cet ex-chanteur punk-rock, agrégé de lettres, ex-prof en ZEP, critique ciné... aux talents multiples, n'a pas seulement de l'humour ( Entre les murs, son roman sur la vie d'un collège nous fait rire...un peu jaune). Encore une fois, on constatera avec un zeste d'amertume qu'ya pas d'justice! Il est jeune, beau, intelligent. On peut toujours espérer qu'il n'est pas sympathique... histoire de rééquilibrer un poil la balance.


Pour en revenir à l'objet de l'article, le sieur Begaudeau nous instruit ce mois-ci de l'une de mes héroïnes bien-aimées, la malheureuse Ophélie. Si la belle se noie, à cause de l'abandon d'Hamlet, son amoureux, c'est, nous dit-il, car les hommes sont intrinsèquement infidèles. Du reste, son papa chéri l'avait prévenue, de se méfier, hein...! Pas un scoop, ça, me direz-vous ? Sans doute. Mais l'habile chroniqueur analyse de plus près l'infidélité d'Hamlet. Et celles des hommes. Et il met finement en avant ce que les femmes, hélas, apprennent au fil des ans : ce n'est pas tant à leur femmes que les hommes sont infidèles, qu'à l'Amour. Ben oui, carrément.


" Polonius met en garde sa fille contre les promesses amoureuses (...) et lui conseille de  tenir à distance son princier prétendant. Ophélie a peine à croire que les hommes soient si peu fiables(...) mais les faits vont  donner raison (au père...) L'infidélité des hommes n'est pas sexuelle, comme on a tendance à le croire ; Hamlet est amoureux et nulle dans son coeur ne concurrence Ophélie. Simplement, il est infidèle à l'amour même. Ne s'en occupe pas. le néglige. L'estime un objectif secondaire. Bref, à mieux à faire. Quoi donc ? De très très nobles et très très tragiques choses. Son roi de père assassiné (...) Hamlet rumine sa vengeance, se demande s'il doit être ou pas, devient fou, parle à son défunt paternel, voit des spectres partout et ne voit plus Ophélie, poutant bien réelle, qui, lasse de n'être vue, se noie en chantant."



Alors, quoi ? Folle, Ophélie ? Trop exigeante ? Ou trahie, entière, excessive ?
Il est des noyades désolantes mais inévitables.
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 09:57
... Shine a light.

C'est réputé être le dernier film de Scorsese.
Mais ce n'est pas vraiment un film.
Ce n'est pas non plus un reportage sur les Stones : on n'apprend rien, malgré la présence de quelques images d'archives sur le groupe, ou plus exactement sur ses vedettes, garçons faussement sages au départ et de plus en plus déjantés au fur et à mesure des années. Les Rolling Stones comme on les aime !
Shine a light, c'est juste un concert filmé.
Mais c'est un concert des Stones, et ça vaut la peine!
Dans le Beacon Theatre, merveille à l'italienne mythique à Broadway, croulant sous les ors, les balcons, les lumières, les Stones ont installé tout l'appareil d'un grand groupe de rock : tout explose de spots, d'éclairs, de son électrique.
Le public est sans intérêt, même si Mick, star accomplie, le flatte tout au long de la soirée : c'est Clinton et sa clique, concert de bienfaisance... no comment !
Oui, mais sur scène, y a nos mythes vivants...et bien vivants !
Ouche ! Plus que vivants !!!

Jagger, bon, comme d'hab : sec et souple comme une baguette de coudrier, toujours aussi sexy, le déhanché intact, la bouche définitivement immense, il saute, bondit, chante, rigole, s'amuse, dans des chemises à paillettes et des redingotes hallucinantes (je veux les mêmeeeees!). Rien qu'à le voir, on a besoin de vitamines pour tenir la route...

Keith, guitariste et chanteur : lui aussi, il conserve la pêche, à sa façon moins électrique mais encore plus border line. Maintenant, on dirait Jack Lang avec les oripeaux de Jack Sparrow... Mais notre Pirate des caraïbes, s'il nous arrache un sourire dès qu'on le voit, nous enchante toujours avec sa voix et sa gratte.

Et puis, les autres, chacun bien dans son rôle, encore, toujours. Le "jumeau" de Keith, l'autre guitariste, le cheveu noir corbeau, aussi teint que le batteur est resté blanc neige. Oui, le batteur, modeste depuis 40 ans et des miettes... Lui non plus ne nous déçoit pas, il reste ce qu'il a toujours été, LE différent du groupe, presque un look de papy, ...pourtant indispensable au bon équilibre du tableau.


Bon, pour clore ce petit compte-rendu, Shine a light vaut le coup car on croit assister à ce concert et on s'éclate : on sautille sur son fauteuil, on regrette un peu de ne pouvoir danser, mais on sort de là avec la patate, la joie au coeur, de la bonne zique dans les oreilles et dans la tête : c'est GEAAAAAANT !
C'est peut-être le "concert du pauvre", mais à la Gazette, on sait se satisfaire de ce qu'on nous donne !

Vive les Stones, Vive le Rock & Roll!
free music
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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 18:21
... votre gazetière adore quand ils écrivent !

Je ne rechanterai pas encore une fois les louanges de Saint-Exupéry, pour qui on connaît mon adoration, au nom du chef-d'oeuvre absolu, celui que j'aurais aimé avoir le temps d'écrire s'il ne m'avait devancé de quelques décennies (mince, pas de bol ! ) ;-))
Vous savez, l'histoire du type qui échoue dans le désert et qui parle à un enfant blond en long manteau...

Pas de gloria cette fois non plus au papa de Jonathan le Goéland et du messie récalcitrant, l'autre Bach. Je me suis déjà "étendue" sur le sujet dans ces colonnes.

Quel est donc l'autre pilote-écrivain que la Zigobelle vous a donc dégoté, cette fois?
Mon 1er est l'ennemi du Gaulois.
Mon 2e est un garçon qui a non seulement perdu sa cédille, mais également ce qui va avec...
Mon 3e est un petit grain blanc universellement apprécié.
Et le TOUT de cette charade à 2 balles ?

C'est Romain Gary.

Et le livre qui vient d'accompagner beaucoup de mes heures les plus douces,
c'est

Dieu que j'ai aimé cette histoire, une biographie touchante et qui se laisse dévorer !
Romain Gary a une immense qualité : de l'humour et beaucoup d'autodérision. Il sait rire de lui, nous faire rire avec lui et on l'aime naturellement pour cette simplicité, ce manque total de hauteur de mauvais aloi que pourrait lui avoir donné sa réussite réelle.
Et puis, Romain Gary, il croit au merveilleux... Il a 44 ans quand il écrit ce livre, et il y croit encore.  Alors évidemment... ;-))

(...) l'île au trésor, de R.L. Stenvenson, encore une lecture dont je ne me suis jamais remis. L'image d'un coffre en bois plein de doublons, de rubis, démeraudes et de turquoises (...) est pour moi un tourment continuel. Je demeure convaincu que cela existe quelque part, qu'il suffit de bien chercher. J'espère encore, j'attends encore, je suis torturé par la certitude que c'est là, qu'il suffit de connaître la formule, le chemin, l'endroit. (...)  Je sais naturellement dissimuler tout cela sous un air courtois et distant : je suis devenu prudent, je feins l'adulte, mais secrètement je guette toujours le scarabé d'or, et j'attends qu'un oiseau se pose sur mon épaule, pour me parler d'une voix humaine et me révéler enfin le pourquoi du comment.

Il parle de sa mère avec une adoration et un naturel, là encore, désarmant. On se régale de découvrir au gré de ses mots et de son style délectable, cette Russe blanche émigrée, concentré pur de mère juive et d'extravagante tzigane, comédienne, commerçante dans l'âme, courageuse, fantasque, excessive, fascinée par la France dont elle rêve que son fils soit l'Ambassadeur reconnu.
On s'amuse des essais artistiques successifs du héros pour plaire à sa mère.
On a aussi la larme à l'oeil, souvent.
Je ne vous en dis pas plus, car je voudrais, mes lecteurs adorés, que ceux d'entre vous qui n'avez pas lu cette biographie merveilleuse, aussi poétique qu'humoristique, puissent le faire sans que j'aie davantage défloré le sujet...


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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 10:01
Montez à bord du Darjeeling Limited... si vous courez assez vite !!!


Ah que voici un film-régalade ! Dépaysement garanti et voyage plus que réjouissant !
Prenez trois frères, pas des triplés, loin de là ! Trois frères manifestement aussi désunis que désassortis. Oh, ce n'est pas qu'ils ne s'aiment pas... C'est juste qu'ils ont laissé se détricoter le lien qui a bien dû, un jour, les unir... Chacun pour soi, chacun dans sa galère. Ils passent leur temps à se faire des demi-cachoteries dignes des cours de récré... C'est une famille où "on ne se fait pas confiance". L'aîné pense qu'il doit rassembler ses cadets, et il a une fâcheuse tendance à régenter son petit monde et à le maintenir à un stade carrément infantile (on verra par la suite qu'il a de qui tenir!). Celui qu'on imagine être le second, grande perche, n'a pas digéré du tout la mort du père, et il s'approprie (sans l'accord des autres!) de menus objets de son intimité. Cest l'enfant "du milieu", celui qui a besoin d'amour et de reconnaissance... Le benjamin de l'histoire a une tête de moins que ses frères et une vie amoureuse à la dérive... Sa thérapie : l'écriture. "Tous les personnages sont fictifs" martèle-t-il chaque fois que ses frères lui reprochent de les avoir épinglés dans ses nouvelles ! ;-))

Je pourrais brosser une looooongue critique de ce film, aussi longue que le voyage d'un train indien à qui il ne manque rien : pas un lustre, pas une pampille, pas une décalcomanie, pas un hindou enturbanné, pas un wagon surencombré de voyageurs agglutinés en grappes... On a même un serpent à sonnette, très venimeux. Et la chaleur, palpable. On traverse une Inde aussi désertique que colorée, bruissante, épicée. Le parti-pris, confortable, est de ne pas avoir choisi l'habituelle vision misérabiliste.
Le voyage, dixit l'aîné, est une quête spirituelle, destinée à souder les trois frères et à retrouver leur mère partie sans laisser de trace. On saura qu'elle est devenue nonne dans un monastère sur l'Himalaya.

En réalité, c'est plus un parcours psychanalytique qu'autre chose ! Les images sont du reste aussi claires que bien trouvées. Traînant en permanence avec eux onze formidables valises de toutes tailles, estampillées pseudo-Vuitton, orange vif et numérotées, nos frères sont plus que légèrement encombrés par leur héritage paternel qu'ils n'ont pas encore partagé... Peter en a extrait les lunettes de vue du père, qu'il est souvent obligé de porter sur le front car elles ne sont pas à sa vue... Eh oui...

Et puis il y a d'autres trouvailles formidables : par exemple, et là, avouez qu'il fallait y penser, figurez-vous qu'à moment donné, arrêt en plein désert, effervescence du personnel ferroviaire : le train SE PERD. Si si...on a beau rouler sur des rails, il faut croire qu'on peut s'égarer et perdre sa route !
Et puis, comme un écho à l'enterrement du père l'an passé, il y aura les funérailles d'un enfant auxquelles nos frères assisteront... Ils ont en effet beaucoup de choses à enterrer, dans leur quête d'adultes.
Leur mère, après laquelle ils courent car elle les a  "abandonnés" est sans doute parfaite dans son rôle : elle leur ouvre la porte tout grand vers leur indépendance, et, s'ils ne savent pas se passer d'elle, eh bien, tout simplement, c'est elle qui s'en va...
Le Darjeeling Limited est donc le train de la vie. L'auteur, d'ailleurs, y transpose en guise de conclusion, tous les autres personnages évoqués et non présents dans l'histoire.
A retenir : on peut parfois se faire éjecter du train de sa vie... Alors, il faut savoir, humainement, en tirer leçon, et remonter dans un autre train, en osant se délester de bagages trop encombrants...
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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 13:30
Information hormonale lue dans le Point aujourd'hui :

Plus les taux matinaux de testostérone des courtiers de la City à Londres sont élevés, plus leurs gains - et parallèlement le risque de déclencher un krach - sont importants, lors d'une séance boursière. C'est ce que révèle une étude de chercheurs de l'Université de Cambridge en Grande-Bretagne, publiée lundi dans les Annales de l'Académie nationale américaine des Sciences.

Ces scientifiques britanniques ont suivi 17 courtiers londoniens pendant huit jours ouvrés consécutifs. Ils ont mesuré leur niveau de testostérone, la principale hormone sexuelle mâle, deux fois par jour (...) À chaque fois que les niveaux de testostérone étaient mesurés, les pertes et les gains de ces passeurs d'ordres étaient enregistrés.

C'est ainsi que les auteurs ont montré ce lien entre les niveaux de testostérone et les profits financiers. Ils soulignent qu'un excès de cette hormone (bien connue pour accroître la confiance en soi, le goût du risque, voire pour provoquer une certaine agressivité), et aussi de cortisol (qui augmente sous l'effet du stress), peut rendre euphorique au détriment des capacités à évaluer le risque. L'influence de ces hormones pourrait ainsi expliquer pourquoi des acteurs du marché, lors qu'ils sont confrontés à des bulles spéculatives ou à des krachs, ont parfois le plus grand mal à agir rationnellement, avec les conséquences que l'on connaît sur les crises financières.

La Gazette s'interroge :

- quid des courtières ? (il doit bien y en avoir, non?)
- à quand le test de testostérone pour entrer dans les grandes écoles de finance ?
Ou bien pour le recrutement des traders ?
- et si ça se trouve ils se font des injections ... encore un drame du dopage ?
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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 08:22
Ceux qui connaissaient votre gazetière avant qu'elle ne gazette à tours de bras, se rappellent peut-être qu'elle était à la tête, une ou deux fois l'an, de BIP, Brigades d'Intervention Poétique dans sa petite école Condorcet...

Pas encore reconstituées à Ausone, les BIP n'en fleurissent pas moins un peu partout sur le territoire...
La Gazette se fait l'écho d'un BIP commando qui a déferlé il y a peu au  lycée de l'Iroise à Brest...

Comme extrait de l'intervention poétique, je vous livre, heureux lecteurs, un travail de création collective d'une classe de 1ère L, qui a écrit "à la manière de" Rimbaud.

HYPERTEXTE :

Pastiche du poème "Solde" 
d'Arthur Rimbaud 

par les Premières L1 de l'Iroise
 


A vendre Le Rayon De Feu Qui Se Cache Sous La Fenêtre Par Un Sombre Matin D'Eté.
  


A vendre L'Odeur Fraîche Du Printemps Vieilli Par Les Ans.
 

 

A vendre l'or bleu des souvenirs, la rosée des soirées dont on ne revient pas. 

 

A vendre la clarté du tunnel onirique, des lumières qui dansent sur le balcon en robes balzanées. 

 

A vendre ces sourires quelquefois rejetés, insoucieux, attendus ou à peine prononcés. 

 

A vendre le tapis du temps influencé par ces pas de danse et ces pleurs roses et ces délices érotiques. 

 

A vendre la beauté atroce de la nature, qui nous ravit les yeux et le coeur. 

 

À vendre, les rêves du jour et de la nuit, de désirs éphémères et de parfums glacés. 

 

À vendre, nos regards mystiques et charnels, nos âmes séductrices, la passion qui brûle le feu sous la glace... 

 

A vendre l'Amour, sIgne d'unE FaibLesse reTrouVée ! 

 

A vendre la générosité amère, perdue, que mon âme rejette, tant repoussée ! Rire tortueux. Rigolez! Comme c'est triste, recours facile pour paresseux imbéciles ! 

 

A vendre les anges du sommeil qui se perdent à mon réveil. 

 

A vendre, les attentes inutiles, les courses folles et les destinations inconnues. 

 

A vendre les rires stridents et la musique d'un jour. A vendre les amours interdits ! 

 

A vendre mon Imaginaire, Cette Autre Vie Qui Eveille Mon Ennui Dans La Pénombre. 

 

A vendre, cette sensation de confusion où règne la danse. Cette douce chaleur si agréable sur notre corps tout entier. Cette lueur dans leurs yeux. Cette transe ! La jouissance par le feu. 

 

A vendre ma persévérance immorale, tel un duel éternel. 

 

A vendre cette cascade de rire dont les fines perles m'éclaboussent de bonheur. 

 

A vendre, cette farandole de rêves scintillants, qui dansent, perchés sur l'acropole de féerie. 

 

A vendre les âmes insoumises d'une jeunesse qui ruisselle sans limites ... 

 

A vendre la lumière de la nuit et nos pas qui s'effacent, le vent qui s'envole... 

 

A vendre, poison de jeunesse immortelle, fruit du désir enrobé d'illusions. 

 

A vendre des sons éternels, une musique d'éternité, du songe. 

 

A vendre: le do, le ré, le mi, le fa, le sol, le la et le si. Prix à négocier ("Le livre sans pages" 27, rue Arthur Rimbaud Paris, Ouvert 7/7, 24/24,  sauf le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, le samedi et parfois le dimanche.)


C'est un joli cadeau, ça, de la poésie dès le lundi matin, non ?

Envie d'autres poème lycéens ? Ces poètes ont un blog : http://voix-iroise.over-blog.com/article-18698731.html

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