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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 10:50
Bienvenue à bord du paquebot monumental l'ED.NAT !
Sorte de galère géante.... Il semble qu'on change de pilote.
Génial, un nouveau ministre !
Et c'est donc....
Ministère de l'Education nationale, porte-parole du Gouvernement:
 Luc Chatel
Le porte-parole du Gouvernement, rien que ça.
L'homme est plutôt jeune : je crois que c'est quand même la première fois que mon ministre est plus jeune que moi !!!

Les Echos nous disent que "  « Il plaît à Nicolas Sarkozy car ce n'est pas un intellectuel"...
Cool....ça me fait bien plaisir, ça....
Et on en rajoute une cuillérée, pour faire bonne mesure :
"Prudent dans son expression, secret sur ses ambitions, Luc Chatel donne, à quarante-quatre ans, l'image d'un homme lisse, usant plus facilement de termes managériaux que de références philosophiques. "
Cela me semble parfait pour l'Education Nationale ça, non ? Enfin, pour la forme et le fond qu'on veut lui donner depuis quelque temps là-haut, sans s'en cacher vraiment...
Sinon, la biographie est assez romanesque, enfin, disons qu'il y a de quoi broder quelques intrigues sympas dans des lieux intéressants:

Issu d'une vieille famille de maîtres de forges de Haute-Marne, Luc Chatel est né le 15 août 1964 à Bethesda, dans l'Etat américain du Maryland (nord-est), où son père, officier de marine, avait été affecté. Eduqué chez les jésuites, diplômé de marketing à l'issue d'études à la Sorbonne, il débute sa carrière dans le privé, en entrant en 1990 chez L'Oréal, le numéro un mondial des cosmétiques.

Depuis 2002, c'est 100% politique.

Le monsieur a en outre 4 fanfants, dont je ne parierai pas qu'ils sont "dans le public"... ;-))

 

Dans l'Express, on trouve quelques détails people qui humanisent l'homme...

Du plus, du moins... ;-))

 

Son émission de télévision préférée "Téléfoot." No comment !

 

Sa gourmandise "Une bonne bouteille de bordeaux." Bon, si c'est vrai, ça fait quand même un bon point....

Sa chanson préférée "Stayin' Alive, des Bee Gees." Ben oui, on a peu ou prou le même âge, hein !...

Son film préféré "Le Patient anglais, d'Anthony Minghella." Alors là, franchement, je me demande si c'est pas sa femme qui lui a soufflé la réponse...? Quoique. Si c'était elle, elle aurait peut-être mis en premier "Sur la route de Madison"...

Ce ministre est peut être un grand romaaaaaaaaaaantqiue refoulé !!!

Enfin, à l'heure où tous ses sujets vont poser le cartable et quitter le navire, le Commandant de bord reprend le gouvernail après l'annonce officielle Darcos, les derniers mots qu'il a crié en partant en courant : 16000 suppressions de postes d'enseignants à venir... (icebergs à babord et tribord!!!)

Bienvenue à bord...

Tiens bon la barre, Captain Chatel !!!

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 18:47
C'est tranchant, n'est ce pas ?
Cela aurait aussi bien pu être Vlan ou Bamm !
Mais c'est allemand, et c'est Schlink. Bernhard Schlink.
Bernhard : attention, n'oubliez pas le H au milieu, comme un souffle, un appel d'air ! Bernard, en français, ça c'est un peu rapide, un peu plat. Tandis que Bernhard, c'est fort, c'est puissant, ça respire. Pour le dire, on ne peut pas se laisser couler, on ne peut pas laisser glisser mollement. Non, il faut un certain volontarisme pour le prononcer : à peine le Bern s'étiole-t-il qu'il faut faire l'effort du Hard.
Bernhard Schlink.
Angel du Milieu l'a connu avant moi. Me sachant germanophile (c'est peu dire) et ex-germanophone, connaissant également ma passion pour Stefan Zweig (fût-il Autrichien, chuis pas raciste), elle m'a offert pour mon dernier anniversaire (l'instant où je la "double" pour quelque temps) quelques oeuvres de ce monsieur.
Ce descendant virtuel de Zweig, pourrait-on dire. Et j'ai apprécié, grandement apprécié ! Tellement apprécié que, bon, allez, je pardonne à Stefan d'avoir volontairement mis fin à son existence de façon prématurée en nous privant de 20 ou 30 ans de créations signées par lui. Je suis magnanime, n'est-ce pas ?
Son "fils sprituel" ( y a que moi qui dis ça, hein !) a dignement repris le flambeau : l'écriture est fine et élégante (en tout cas est-ce ainsi traduit), les sentiments y sont analysés avec beaucoup d'intelligence et d'intuition, sans complaisance, les intrigues sont soutenues dans leur simplicité apparente... La place de la fatalité est toute aussi prégnante chez l'un et l'autre. Et puis, ce qui faisait si mal à Zweig, tout ce qu'il pressentait et qu'il a finalement fui, l'attitude de l'Allemagne face aux Juifs et au reste du monde... cela est devenu chez Schlink le fantôme du passé, un boulet en filigrane, toutes les interrogations d'une identité ineffaçable mais douloureuse, comme un tatouage, un de ceux qu'on n'aurait pas voulus, une suite de chiffres, par exemple...
Zweig, Schlink, deux noms qui claquent sur la langue, deux auteurs, chacun de son temps, à lire, apprécier, mettre en résonnance...
De Zweig, par exemple :
 La lettre d'une inconnue, La peur, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme,
 Le joueur d'échecs...




De Schlink : Amours en fuite, Le liseur...


Et lui, il est encore vivant, on en espère donc d'autres  : youpi !
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 10:12
(ou, de quoi vous donner envie de respecter les horaires d'ouverture et autres points du réglement...)

Lecteurs adorés, les nuits des profs-docs et autres bibliothécaires sont peut-être plus belles que vos jours ;-)

Vivre au milieu des livres et cernée par des ados, c'est pas forcément très équilibrant au niveau vibratoire et ça génère un gros besoin de compensation onirique pour le cerveau. Surtout quand, avant de se coucher, on fait des heures sup' en assistant à des spectacles d'élèves très... horrifiques !
Evénement scientifique scoopé par la Gazette : on a enfin filmé un rêve !!!
Avouons... en cette fin d'année... ça pourrait être le mien ;-))
(Et j'arrête de suite les pinailleurs : oui, ça parle en anglais, ok, mais bon, hein, c'est un rêve, quand même ! Et dans les rêves tout est possible !)



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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 10:12
Lecteurs bien chéris, depuis hier une question existentielle me hante :

QUEL NOM figure sur le maillot des Girondins
que Marius Trésor a offert
au pape
en ce grand jour du 10 juin ?


Que ce soit entendu à la radio ou lu sur le Net , je n'arrive pas à me faire une idée précise de la chose :

Le Variété Club de France a rendez-vous mercredi avec Sa Sainteté le Pape Benoît XVI. Deux des membres éminants de l'association, Thierry Roland et Marius Trésor, offriront des cadeaux au souverain pontife : deux maillots du Variété Club de France et des Girondins à son nom.
(http://www.girondins.com/cms/infos/)

Mais c'est quoi, son nom ?
Ratzinger ?
Benoît ?
Benito ?
Benedikt ?
Est ce qu'il va porter le numéro 16 ? ou XVI ?

A moins que... on lui colle dans le dos un de ses petits noms hypocoristiques ?
Au choix dans une liste non exhaustive :


Les surnoms de Benoît XVI (extraits)
  • JR : ses initiales, références à JR Ewing du feuilleton américain Dallas.
  • Le Panzerkardinal, pour son intransigeance et ses origines allemandes.
  • Papa Schultz, pour ses origines allemandes.
  • Papa Ratzi, pour les jounaux anglais les premiers jours après son "apopapose" (une Darwiniste) et par les marchands de souvenirs de Rome... (que le pape voudrait d'ailleur chasser de la place st Pierre)
  • Le Grand Inquisiteur, surnom donné lors du conclave par ses partisans qui se félicitaient de son action pour "réduire au silence les théologiens dissidents et écraser les hérésies".
  • Le Pape à réaction par "Libération".
  • Benoît Croixvébâton pour ceux qui ne connaissent pas les chiffres romains.***
  • Palpatine, car l’élection de Benoît XVI a eu lieu le jour de la sortie de l'Episode III de Star Wars où l'Empereur Palpatine prend le pouvoir… et en plus ils se ressemblent. L'Opus Dei serait alors une incarnation des Seigneurs Sith.
  • Benoît 13 et 3 (très étroit). Surnom utilisé par Le Canard Enchainé.
  • Ben Sixteen au Québec.

  • *** J'avoue une faiblesse pour celui-là...
Source totalement hérétique (que le Seigneur me pardonne ce dérapage impie, sacrilège et  quasi blasphématoire!!!)) :
http://atheisme.free.fr/Religion/Benoit_16.htm

Bon, enfin, Y A ECRIT QUOI sur le maillot de Sa Sainteté ???

Angel du Milieu, la spécialiste people incontestée de DonaldVille, tu dois bien avoir une idée, non ?
Ou l'Angel Blue, dont la moitié de la famille est abonnée chez les Marines et Blancs, et qui, elle même, arbore le splendide t-shirt collector de la Victoire ?

Volez au secours de votre Gazetière en mal d'info, mes Angels solidaires !!!

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 17:21
...ben oui... le chaînon manquant, à la Bottine, on dit que c'est Tite Dernière...;-)
Enfin, c'est The Third, qui dit ça, hein !

Eh bien, le SCOOP, lecteurs fébriles, le scoop du jour, tellement si tant important que Google nous en a pondu un logo instantanément, ce serait que des scientifiques auraient découvert une bestiole (de la taille d'un chat) qui SERAIT ce famous chaînon entre le singe et l'Homme ! C'est frais du jour, sachez-le !

"Présenté hier au Muséum d'Histoire naturelle de New York, le fossile de Darwinius masillae, surnommé Ida, présente des caractéristiques anatomiques surprenantes (des pouces opposés et des ongles à la place des griffes), qui font de lui un candidat sérieux au titre de chaînon manquant.  Jorn Hurum, responsable scientifique au muséum, annonçait lors de la cérémonie ayant dévoilé le fossile : "C'est l'équivalent scientifique du Saint Graal. Ce fossile illustrera probablement tous les manuels à paraître au cours des 100 prochaines années". "

source : http://fr.news.yahoo.com/68/20090520/tsc-missing-link-found-le-chanon-manquan-04aaa9b.html
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 06:55
...Englaaand !
Mieux qu'une pillule d'Ecstasy ou qu'un tube (hi-hi) de vitamine C, The Boat that rocked, film britannique déjanté et kitschissime, qui fait l'actualité musico-cinématographique sur nos toiles.
Pas moins de 36 chan(delles?)sons du début des années 1960, âge d'or du rock anglais, envoyées dans nos oreilles en transe par une dizaine de personnages hauts en couleurs et attachants, à un rythme d'enfer !
Pour l'anecdote : pas un seul titre des Beatles ( !!!!??). Ce n'est pas en parti pris intellectuel de l'auteur ni une coquetterie ou quelques vengeance mesquine, c'est platement une question de droits  (eh oui, le Scarabées et ayant-droits, c'est pas des rigolos...)

Bref, lecteurs adorés, on en prend plein les mirettes, on rigole beaucoup, on frétille sur son siège, et on se précipite sur Deezer dès le retour pour lancer la playlist de la BOF: force est de constater qu'on est déjà en manque !
(en français : Good morning England)

Indication : pour lutter contre les grosses nazeries qui passent à la radio en 2009 et le climat peu libertaire et ultra-individualiste de notre début de siècle.
Posologie : tant que vous en ressentez le besoin, que vous ayez eu 20 ou 30 ans dans les années 60, que vous y soyez juste né ou que vous ayez malheureusement raté cette époque explosive, à titre de rattrapage salvateur !
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 15:25
Dieu sait que je fréquente  assidûment les salles obscures (ou fuligineuses, why not ?) mais j'en porte rarement témoignage sur la Gazette. Sauf quand l'expérience est assez unique pour que l'envie d'en toucher deux mots me pousse vers mes rotatives.
Je sors (à quelques heures près, ne pinaillons pas) des brumes du bayou (Franciiiiiiis chante ça, "chuis né dans l' bayouououou...)
En réalité, je n'ai pas encore quitté le dernier film de Tavernier.
Pas envie.
J'y suis bien.
Tout est brumeux, en effet, plus qu'électrique me semble-t-il, malgré le titre. Rien n'est si simple dans ce film parfaitement américain mais fait par un Français. Un film, pour la petite histoire, qui est arrivé aux US directement sous le format DVD sans passer par les écrans... pour de sordides histoires de production, en s'en doute... Moiteur, odeurs de terre du sud, musique cajun pas si blueseuse... On partage avec les protagonistes toutes les sensations locales. Les cyclones passent, ils enterrent et déterrent les les crimes, sans jamais les régler vraiment. Le passé honteux de ce pays d'esclavage fait écho aux meurtres d'un tueur en série bien actuel. Les brumes sont autant celles des marécages mystérieux de la Louisiane que celles des hallucinations plus ou moins éthyliques de notre héros justicier T. Lee Jones (génial, comme d'hab!). Comme entre la Bretagne et Avalon, dans les brouillards qui flottent au-dessus des eaux, on bascule souvent dans le fantastique pur jus, et ce n'est pas gênant : ici la justice n'est pas trop légale et l'enquête doit plus à l'intuition et au coeur qu'à la science et aux déductions logiques.
La fin arrive comme elle doit être, et on espère qu'elle chassera certains vieux démons, rendant définitivement le lieu aux (sur)vivants. Sinon, pour la bonne bouche, juste au passage, le dernier plan me semble bien être un petit clin d'oeil à Shining...

Dans la brume électrique, de Bertrand Tavernier.

NDLR : Ne le cherchez pas à Utopia Bordeaux, je crois que la bobine est à Toulouse pour l'instant !
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 14:46
 Très étonnamment, c'est il y a peu que j'ai découvert David Lodge et son humour typiquement british.
 Comme d'habitude, par un concours de circonstances, tout d'un coup, le nom de cet auteur et ses bouquins étaient là, partout, dans ma vie, tous les jours. Un nouveau titre sorti en librairie; une bribe de conversation ; une citation ; un cadeau offert à une amie par une autre amie... La pression du Destin était maximale, entendons-le clairement : j'avais donc acquis prestement deux opus d'occasion pour combler au plus vite cette impardonnable lacune.
Mon choix s'est porté sur l'offre des vendeurs parmi les plus cotés (parmi mes amis et collègues) et les meilleurs marché, j'avoue. J'ai donc posé sur mes tablettes de chevet La chute du Britsh Museum (à ne pas lire si on est catho pratiquant-à-certaines-périodes-de-doute-mensuel...) et Changement de décor. Le premier m'a fait sourire, il est vrai, et j'attends encore mieux du second, si j'en crois mes conseilleurs.
Mais entre temps, j'ai eu le bonheur d'acheter, pour mon cher CDI, Haute fidélité de Nick Hornby. Et là, lecteurs adorés, je vous prie de bien croire que j'ai été plus que conquise : carrément emportée par la lecture et les fous rires incontrôlables !!!

Haute fidélité, (Stephen Frears en a fait un film, soit dit en passant, mais je n'en avais jamais entendu parler**) : c'est l'histoire d'un gars de 30 ans et ..., un Londonien propriétaire d'une boutique de vieux disques, qui se sent minable, sans envergure, et qui détaille le top 5 de ses ruptures depuis l'âge de 12 ou 13 ans, ainsi que sa vie actuelle, suite à la dernière de ces ruptures.
On se marre, je ne vous explique même pas ! Du régalage à l'état pur, vous pouvez me croire ! Pour une fois que ce n'est pas une fille qui nous raconte ses ratages amoureux et ses profondes pensées, on en profite avec bonheur ! De plus, ce n'est pas mal écrit, même si le style n'est pas très littéraire et plutôt contemporain. Et puis, il y a du mouvement, de l'émotion... et le propos n'est pas vain : les femmes ont des choses très intéressantes à dire au héros. On sent bien qu'Hornby a décidé dans ce roman que c'était elles, les filles, les maîtresses du jeu, du début à la fin.
Véritable encyclopédie de musique pop-folk-country, il y a toujours un titre pour illustrer les états d'âme du héros. Et Nick Hornby a l'air coutumier du fait : je cite par exemple 31 songs. un autre livre, où il nous parle en son son nom propre des musiques qui ont compté pour lui. Exercice qui cadre tellement avec ce que je peux ressentir ! Ceux qui me connaissent le savent bien : j'ai toujours une chanson qui colle pile poil au propos de l'instant. Et j'avoue que ma manie (mon hanneton!) a quelque peu déteint sur mes petites fées... Ah ! les séances Deezer où l'on se bagarre pour accéder au clavier et s'envoyer nos trouvailles (et vannes!) les un(e)s aux autres !!! :-D
Et devinez ce qui a fait tilt pour moi dans la présentation de l'éditeur à propos de 31 songs ?

"Comment expliquer les résonances que trouvent certaines chansons dans nos vies et qui nous poussent à les réécouter sans cesse ? Pourquoi la chanson d'amour est-elle le sommet de la pop ? On savait depuis son premier roman, Haute Fidélité, que Nick Hornby, à l'image de son héros Rob Fleming, était un fan de musique pop. 31 Songs nous le confirme sous forme d'un témoignage unique autour de ses trente et une chansons " favorites parmi les favorites ". " Tout ce que j'ai à dire au sujet de ces chansons, c'est que je les aime, que j'ai envie de les chanter, envie d'obliger d'autres gens à les écouter, et que cela me contrarie quand d'autres ne les aiment pas autant que moi.*** " De Bruce Springsteen à Patti Smith (...), il nous livre avec drôlerie et tendresse les souvenirs et réflexions qu'ont fait naître en lui ces mélodies. "

Un petit bonheur n'arrivant jamais seul, je suis évidemment plus que ravie de savoir que le monsieur a écrit de très nombreux autres ouvrages, apparemment reconnus pour surfer sur la même vague du rire. C'est un auteur à succès, dont les histoires sont faciles à transposer au cinéma. du coup, c'est une affaire qui tourne. Ouahaouh !!!! A gogo, à gogo on va pouvoir s'en régaler ! C'est pas de la haute littérature...et c'est ça qui fait du bien aussi ! Vivement cet été et le transat sous les arbres... :-))

** Infos trouvées sur l'objet filmique, je n'ai aucun regret : le truc est devenu américain et se déroule à Chicago... Bof-bof...

*** : Et moi pareil !!! En particulier Franciiiiiiiiis...........Je ne comprends vraiment pas les soupirs autour de moi dès les premiers accords de guitare... :-(
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 11:10
Le Printemps des poètes s'est terminé samedi...la Semaine de la Presse débutera lundi prochain... D'après vous, lecteurs perspicaces, que se passe-t-il durant cette semaine d'entre-deux ? Rien ? Du néant ? Un sas de vide intersidéral ? Que nenni ! Ce serait mal connaître le calendrier culturel qui enchaîne les manifestations comme autant de perles sur un sautoir à triple rang !
Entre les deux, mon coeur balance... Sur le même air populaire, laissons balancer les mots et notre imagination. C'est la Semaine de la langue française. Et elle n'en est pas à son premier essai, sachez-le. C'est sa quatorzième édition. Eh oui, quand-même ! Pour celles et ceux qui ignoreraient le principe, dix mots sont offerts comme "matériau" à notre petit génie intérieur, notre petit ingénieur littéraire. A nous de nous saisir de l'un d'entre eux, de plusieurs, ou même de tous pour tricoter des poèmes, des histoires, des délires linguistiques...
Pour déshiniber de suite les modestes qui douteraient de leurs capacités créatrices, je les rassure : " La semaine de la langue française donne l'occasion à tous ceux qui se sont éloignés d'une pratique régulière de notre langue de s'en emparer sans complexe pour transmettre ou partager une expérience, une émotion, un savoir." (Le Livret des mots, à lire sur le site : http://www.semainelf.culture.fr/livret.php) .
Des lieux sont ouverts à cette démarche un peu partout dans le pays, par exemple au (grand) nord de Donaldville, Treulon, où les écoliers exposent leurs "travaux", et où le public trouve à sa disposition des crayons et des espaces où s'exprimer librement.
Sur le site, les 10 mots éclatent telles des bulles colorées. Ils ont été choisis pour parler d'avenir, nous dit-on. Notre imagination ainsi aiguillée se laisse donc tout doucement colorier par ces mots, dont certains sont bien jolis... La Gazette aime particulièrement
AILLEURS... CLAIR de TERRE... DESIRER... TRANSFORMER... Mais que les incurables scienceux-rationnels se rassurent ! On trouve aussi des enchantements tels que : GENOME, COMPATIBLE, CAPTEUR et même... CLIC !
Courrez-y vite, courrez-y vite ! Il y a aussi de nombreux jeux proposés.


Sur l'oiseau dont vous avez un jour sans doute fait le portrait, arrachez donc délicatement une plume, comme le dit la "recette", trempez-la dans cette encre arc-en-ciel...et..lâchez-vous !
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 13:14
Oui... à quoi rêvent les Docs -toc-toc au mois de mars quand elles ont la dure, pénible et débilitante  tâche de couvrir les 10 millions d'ouvrages qu'elles ont imprudemment acquis depuis septembre, la faute à leur budget outrageusement et inexplicablement élevé (budget qu'elles n'osent même pas annoncer ouvertement lors des réunions ZAP à leurs collègues tentant de survivre avec des crédits exsangues ; budget dont elles profitent en urgence et à fond sachant qu'elles marchent au bord du gouffre et sur le fil du rasoir eu égard aux économies prévisionnelles annoncées...) ???
Rêvent-elles d'îles lointaines, de plages désertes, de cocotiers, de pays extraordinaires où nulle librairie ne risque de les happer pour les faire retomber dans leur addiction d'achat compulsif de codex alléchants ?
Presque !
Elles rêvent de Colibris, figurez-vous !
Ces charmants petits volatiles exotiques transportent votre Gazetière, embourbée dans l'indexation pharaonique et l'équipement à cadence industrielle, jusque dans des contrées paradisiaques où travail bien fait rime avec repos bien mérité.
En fait de colibri, il n'y en a qu'un. Mais voyez plutôt la merveille !!!

Je viens de découvrir cette fascinante bestiole (génétiquement proche du gaufrier, je pense, ou bien issue d'un croisement entre  la centrale-vapeur et le massicot) dans ma boîte mail (mais comment savent-ils QUI je suis ??? Comment  connaissent-ils mes angoisses existentielles ???)

Ne vous privez pas de la démo, chers lecteurs, à sonoriser, peut-être, avec un bon vieux morceau de musique de cirque pour apprécier encore plus ce moment où l'artiste travaille sans filet (et sans les mains, d'ailleurs, ce qui me laisse perplexe...)
Je m'imagine si bien à mon bureau, au coeur de mon CDI, manipulant l'engin fabuleux devant un public d'élèves ébahis (trop bien Madame...ça s'achète où?), tel le bateleur éblouissant son parterre de badauds esbaudis.
Et maintenant, Mesdames et Messieurs, sous vos yeux éblouis, Mademoiselle Zigobelle et son Colibri savant !!! Tataaammmm ! (roulements de tambour....)***

http://www.couvrirleslivres.fr/

-------- cliquer sur démo virtuelle !

Alors, alors, alors ? Céty pas un régalage pur ce petit colibri ???


Là, bien sûr, je réfléchis à mon costume de scène... je le vois avec des plumes multicolores...tulles, gazes, paillettes...
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