9 septembre 2008
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18:34
Lecteurs adorés, vous savez que votre gazetière s'émeut plutôt facilement de toutes les petites touches de poésie qui émaillent notre quotidien.
Elle est souvent là où on ne l'attend pas (la poésie, hein, pas la Gazetière, quoi que...) et j'ai découvert aujourd'hui qu'elle peut naître spontanément, comme ça, pfuit ! par... contamination, dirai-je.
Je vous explique.
Alors, ici, tout le monde connaît le CDI.
Presque tout le monde sait que je coucougne mes petits élèves et que j'essaie de rendre le lieu agréable, attractif, chaleureux etc. De menus dispositifs et petits cadeaux sont toujours très appréciés des enfants.
Je fabrique donc régulièrement des marque-pages colorés que certains collectionnent. Le but est de coller aux saisons, aux événements littéraires ou festifs ou de proposer des phrases tirées de livres, amusantes ou "inspirantes"...voire édifiantes !
J'avais projeté un signet spécial "rentrée", surtout pour mes petits 6e. Mais la Doc Toc-Toc est littéralement ensevelie sous le travail et sort difficilement la tête de l'eau ces jours-ci. De toute façon, je n'ai même pas le temps de me déplacer jusqu'au massicot, alors...
Donc, je sors de mes archives des marque-pages qui me restent du Printemps des Poètes : j'y avais évidemment inscrit des mini poèmes... Vous l'aurez deviné!
Les nouveaux m'interrogent au sujet desdits signets, les anciens leur expliquent... je les vois qui lisent les phrases, qui se les répètent... Je suis contente de ces quelques minutes de grâce où ils oublient Titeuf et Lanfeust !
Et puis ce soir, en "rangeant" un peu mon bureau (en faisant des tas, quoi) j'en trouve un, qu'un élève a reposé.
La phrase imprimée que j'avais choisie pour celui-ci, c'est :
Juste en dessous, mon élève a écrit avec son stylo-plume:
Ce n'est pas grand chose, mais c'était si joli de trouver cette "suite" inattendue sur ce petit morceau de papier jaune.
J'ai quitté le CDI avec dans la tête, le bruit du vent dans les feuilles : je remercie ici cet élève que je ne sais nommer, d'avoir pris le relais poétique que je lui avais tendu sans un mot.
Elle est souvent là où on ne l'attend pas (la poésie, hein, pas la Gazetière, quoi que...) et j'ai découvert aujourd'hui qu'elle peut naître spontanément, comme ça, pfuit ! par... contamination, dirai-je.
Je vous explique.
Alors, ici, tout le monde connaît le CDI.
Presque tout le monde sait que je coucougne mes petits élèves et que j'essaie de rendre le lieu agréable, attractif, chaleureux etc. De menus dispositifs et petits cadeaux sont toujours très appréciés des enfants.
Je fabrique donc régulièrement des marque-pages colorés que certains collectionnent. Le but est de coller aux saisons, aux événements littéraires ou festifs ou de proposer des phrases tirées de livres, amusantes ou "inspirantes"...voire édifiantes !
J'avais projeté un signet spécial "rentrée", surtout pour mes petits 6e. Mais la Doc Toc-Toc est littéralement ensevelie sous le travail et sort difficilement la tête de l'eau ces jours-ci. De toute façon, je n'ai même pas le temps de me déplacer jusqu'au massicot, alors...
Donc, je sors de mes archives des marque-pages qui me restent du Printemps des Poètes : j'y avais évidemment inscrit des mini poèmes... Vous l'aurez deviné!
Les nouveaux m'interrogent au sujet desdits signets, les anciens leur expliquent... je les vois qui lisent les phrases, qui se les répètent... Je suis contente de ces quelques minutes de grâce où ils oublient Titeuf et Lanfeust !
Et puis ce soir, en "rangeant" un peu mon bureau (en faisant des tas, quoi) j'en trouve un, qu'un élève a reposé.
La phrase imprimée que j'avais choisie pour celui-ci, c'est :
Le vent appelle l'arbre, et l'arbre lui répond. (X. Forneret)
Juste en dessous, mon élève a écrit avec son stylo-plume:
et le vent lui répond et l'arbre lui répond encore...
Ce n'est pas grand chose, mais c'était si joli de trouver cette "suite" inattendue sur ce petit morceau de papier jaune.
J'ai quitté le CDI avec dans la tête, le bruit du vent dans les feuilles : je remercie ici cet élève que je ne sais nommer, d'avoir pris le relais poétique que je lui avais tendu sans un mot.