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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 13:41
...encore que, quand je dis "Sommet", je suis modeste.
L'apothéose culturelle de la CUB au mois de décembre, c'est mieux, et c'est sans doute plus près de la vérité.
Ce n'est pas... le Lac des cygnes au Grand Théâtre.
Ce n'est pas... Stomp au Fémina.
Ce n'est pas ... non, j'arrête de vous faire languir.
L'apothéose, c'est samedi prochain au Marché de Noël de Bruges.
Parce que non seulement on prévoit l'arrivée du Père Noël descendant du ciel (mais comment ce deus ex machina arrivera-t-il, Sud-Ouest ne l'a pas dit, faut aller voir sur place, surprise, surprise !!!), mais surtout, SURTOUT, lecteurs adorés vous allez en baver, là, vous n'allez pas tenir jusqu'à ce fatal samedi-qui-arrive... y aura aussi des MERES NOEL cette année!
Et devinez ? Notre quotidien régional le dit texto : "Ces Mères Noël sont jeunes et aiment danser"...Car ce ne sont rien de moins que des MAJORETTES déguisées !!!
Imaginez-moi ce matin dans mon CDI, ouvrant mon cher journal (petite pause sucrée au milieu d'une grande séance douloureuse de comptabilité de mes abonnements...), dévorant l'actualité culturelle locale de Bruges (d'aucuns diront, perplexes, "Bruges?? La Zigo ??? Est-ce bien ELLE" qui écrit cet article ou bien a-t-on hacké son blog???" Mais oui, rassurez-vous, abonnés adorés, c'est bien moi, je lis la locale de Bruges, je sais, je sais... No comment, please).
Imaginez-moi donc, que diable!, découvrant que des Majorettes allaient transformer notre petite bourgade en phare culturel éblouissant tout le reste de la Communauté Urbaine ! Oublié, Evento! Noyée, la Fête du Fleuve ! Sitôt lu, sitôt annoncé bruyammentà mes collègues, qui n'en pouvaient mais. Il paraît que ce matin, je suis plus Toc-Toc que jamais (et tout ça parce que quand Dom est arrivé, sans lui laisser une seconde pour souffler, je lui ai dit qu'il fallait qu'il aille de suite se faire vacciner en salle 020, qu'on l'avait fait ce matin Fab et moi, ordre formel du chef, et que ça urgeait... MDR ! Lui qui a peur des piqûres et du sang, il était vert !).
Bon, donc, ça et quelques autres menues débordements (dont Barbara Ann des Beach Boys que j'ai chanté devant les élèves ravis) m'ont valu d'être cataloguée de Grippeuse de la tête ce matin.
Grippeuse de la tête, sans doute, puisque y a pas de vaccin. Alors tant pis.
Or doncques, lorsque je vis l'histoire des MAJORETTES de Bruges, j'ai immédiatement annoncé que je faisais partie du casting et que qui voulait voir la Super Mère Noël avait rendez-vous samedi au Marché de Noël.
Eh bien, croyez-moi, lecteurs adulés, les petites Pépettes de 6e qui étaient là autour de moi n'ont même pas tiqué ni trouvé que je ne ferais pas une MAJORETTE d'élite ! Non, j'ai bien demandé à la mignonne qui était devant moi, eh bien, elle a dit que oui, ça m'irait très bien Majorette Mère Noël !!!
Et Toc ! Le truc comme quoi la vérité sortirait de la bouche des Zenfants, je le reprends à mon compte dans cet épisode précis, voilà !
De toute façon, ma Maman m'est témoin, Majorette, quand j'avais 6 ans, j'en rêvais, pour défiler avec les "messieurs blancs". Même qu'à Noël, j'avais eu la panoplie (parce que mes parents, eux, bizarrement, une fille majorette, ça ne les faisait pas rêver du tout, du coup, j'avais la panoplie et c'est tout, contente-toi de ça ma belle!). Ceci dit entre nous, du reste, cette panoplie c'était de l'arnaque : moi, ce que j'aimais par-dessus tout dans la tenue de majorette, c'était les BOTTES BLANCHES à lacets. Et évidemment, dans la panop', y avait PAS les bottes. Y avait juste des guêtres en plastoc. THE deception !!! Et en plus, je ne pouvais même pas en vouloir au Père Noël, parce qu'à 6 ans, ça faisait un bail que j'y croyais même plus...
M'en fiche, 40 ans plus tard, je tiens ma revanche : des bottes, j'en ai, et de toutes les couleurs, en plus !
Et cette année, je serai MAJORETTE au Marché de Bruges.
Voilà. Quand je vous parlais d'apothéose, hein, je ne vous mentais pas.
Maintenant, il faut que je vous laisse, parce que je dois téléphoner à M.Vincent, qui m'aime bien et qui me fait toujours de gentils sourires au CA, pour qu'il me fasse admettre dans la Troupe du Père Noël et qu'il me donne le calendrier des répétitions pour être au top samedi. Voilà.
A bientôt, Public vénéré !!!
:-D
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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 17:47
... c'est que quand tout va vraiment très mal dans un PC, on n'a plus peur de rien.
Plus peur d'appuyer là où il ne faut pas, plus peur d'aller dans des coins de la machine où seuls les spécialistes doivent s'aventurer, on n'a plus peur d'afficher les dossiers cachés, et, encore mieux, quand on finit par ne plus accéder à rien du tout parce que la chose est cliniquement morte ou quasiment, plus peur de passer dans la quatrième dimension, derrière le Rideau du temple, dans le BIOS et le SETUP, Terres Sacrées peuplées des commandes en ANGLAIS et autres codes cryptés (Ah ! la console de commandes!!!)
Ah mes chers lecteurs, si vous saviez les douces et hallucinantes heures que je viens de passer devant mes écrans, lulus roses sur le nez, à mes côtés des  solutions extraites des forums  où errent les désespérés de mon espèce et leurs sauveurs potentiels.

F2, F5, F8, F12... En voulez-vous, en voilà ! CD de restauration, plantage en boucle, mode sans échec qui ne fonctionne pas mais qui fonctionne quand même assez pour empêcher l'installation de XP (traduction : la transplantation ne se fait pas...)
Sur Deezer, comme un coeur qui bat, We three : Patti  parle de nous trois. Marguerite (my personal computer : le conseiller),  Bottinette (le personal computer des Grillons : la victime ) et votre Gazetière.
Notre relation, avouons-le est aussi confuse que dans la chanson, je me mélange les doigts entre la souris de l'un, le pavé tactile de l'autre, le deuxième clavier externe du permier... Pas grave, Sugar baby Love : oui, Rubettes de mon coeur, je l'aime ce petit PC et je vais tout mettre en oeuvre pour le sauver.
GreenDay : Know your ennemy. Sur Deezer, ils disent qu'il faut connaître son ennemi. Le mien s'appelait, au départ, System defender, et c'est pour avoir voulu l'affronter en mode sans échec que j'en suis rendue là, on a Highway to Hell, oui c'est tout à fait ça, ACDC ! Plus ça avance, plus on s'enfonce vers les ténèbres (Because the night, Patti, Because the night !)
Deezer déroule immuablement ma playlist, elle m'aide à mesurer le temps où je m'absorbe, lancée et relancée que je suis éternellement , par des redémarrages en boucle...Boucle infernale, on a passé le Styx, c'est certain.
The river of tears, rivière de larmes, tu l'as dit, bouffi - t'as raison, Clapton !
Là où j'ai échoué, dans cet endroit de la Bête, au bout de je ne sais quels méandres infernaux, j'écris en lettres de feu des mantras diaboliques : fixmbr, fixboot...et le terrifique rebuilt !!! Des /, des : pour pimenter la sauce.... tremblez, bonne âmes. Rien de pire, mais rien de mieux. Bon.
Break it up ! Dans quel sens exact, Patti ? Dois-je tout casser, démembrer, bousiller ? Ou bien, dois-je "partitionner"  le DD, comme on me le propose à cette étape ??? J'erre en terra incognita, suivant à la lettre des instructions que je ne comprends même pas si ce n'est que j'en mesure le fatal danger !
Partitionnons, partitionnions ! Pour effacer, appuyer sur S. Allez, c'est fait ! T'es sûre ? Pourquoi Windows, à chaque fois qu'il me dit de faire un truc, me demande après que j'ai obtempéré, si je suis bien sûre d'être d'accord ??? C'est anti-pédagogique et ultra-culpabilisant, parole de prof ! de toute façon, je suis du genre têtu, donc j'avance, et pas de retour en arrière ! People have the power ! merci Deezer de menvoyer Patti pile quand j'en ai besoin !
La dernière chance du dernier moment, quand tout est cuit, le famous Reformatage de la Mort aura donc lieu ! Rien ne nous sera épargné. Re setup, un miracle, je comprends comment faire booter le disque à la place du lecteur de CD. La Force est avec moi !
Gone again, Patti ! Tu l'as senti !
Gloria, Gloria! Encore toi, Mrs Smith, et j'aime ça!
Tiens donc, mais ça mouline dans la machine ! Et un écran pour presbyte (à m'en faire enlever mes lunettes tellement c'est gros) m'annonce que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes virtuels et que je vais adorer XP et sa nouvelle version d'interface vachement bien faite !
Allelujah ! chante  sensuellement Leonard Cohen dans mon Deezer qui n'a jamais été si inspiré !
Quant à moi, j'ai donné The best of me, sur ce coup-là, je crois bien ! T'as bien raison, R.E.M : et ce n'est pas une commande !!!
Everybody's gotta learn sometime.
Je vais donc pouvoir enfin atterrir, sauf que bon, comme vous vous en doutez après cette éprouvante séance de secourisme ultime, y a plus un pilote dans cet appareil...
Le son, le Net et autre menues gourmandises, ce sera pour le prochain épisode !!!
Et en attendant... N'oubliez jamais, de répéter à vos ados de 13 ans de ne pas cliquer sur n'importe quoi pour fermer les fenêtres en anglais qui vous empêchent de parler tranquille sur Facebook... ;-))
;-))
Timeo Danae et dona ferentes.
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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 20:33

... "Ce soir, je vais au tango" mais, depuis le 30 septembre, dîtes plutôt : " Ce soir, je vais participer à la sauvegarde du patrimoine  culturel immatériel de l'Humanité !"

Car, comme deux partenaires tangueros ont eu la délicatesse de me le faire savoir,
"'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture) a inscrit aujourd'hui le tango sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Les quelques 400 délégués du Comité intergouvernemental réunis à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis) ont en effet estimé que le tango, en tant qu'expression culturelle populaire vivante et principale manifestation de l'identité des anciens habitants du Rio de la Plata, méritait cette reconnaissance officielle. "
"Pratiqué dans les salles de danse traditionnelle de Buenos Aires et de Montevideo, le Tango répand dans le monde entier son esprit communautaire tout en s'adaptant aux évolutions du monde avec le temps", précise l'Unesco dans un communiqué.
(Source / Copyright : http://www.tango-argentin.fr/unesco.php )

" Ce soir, je vais participer à la sauvegarde du Patrimoine  culturel immatériel de l'Humanité !"

Trop classe.


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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 18:14
Pas pour la moustique, ça, non.
POUR LA PANDEMIE !

Bon, alors là, chers lecteurs, je parle tout doucement, en chuchotant, parce que j'ai compris qu'on nous ment et qu'il y a un COMPLOT qui vient de haut...
Mais chuuuut.... ne dévoilez rien sinon, je serai en danger...
Le truc des collèges fermés et du confinement, en réalité, c'est une mesure honteusement manipulatrice pour arriver à l'EFFET CONTRAIRE de celui officiellement proclamé.
Je vous explique...

On dit qu'on ferme pour éviter la contagion et la pandémie.
Mais en réalité...

Sur 850 élèves, chargeons la louche et disons qu'il y en a 40 atteints par la grippe (A, B ou Z, on n'en sait toujours rien et finalement on s'en fiche).
Soit plus de 800 élèves en bonne santé et interdits de collège.
Soit. Appelons un chat un chat : interdits de collège = lâchés dans la nature.
Que font-ils, ces loulous potentiellement porteurs ou atteints par le virus ?

 *** Ils font du sport, le mercredi aprem AU COLLEGE, oui, oui,  dans les locaux mêmes où ils n'ont plus le droit d'aller en tant qu'élèves. Mais comme sportifs, ça va. Et le soir, il font du sport dans les associations locales.
On peut donc conclure qu'ils contaminent les salles de sport, et les élèves des autres collèges avec lesquels ils partagent leurs ébats.

*** Ils vont, en groupe, se balader en ville, c'est à dire à Bordeaux, donc, ils prennent le bus voire le tramway : je peux vous le garantir, puisque moi, je vais au collège, je les vois donc aux arrêts, tout joyeux, ils me font même coucou.
On peut donc conclure qu'ils contaminent les transports en commun et tous les passagers, jeunes ou vieux qui les empruntent chaque jour.

*** Ils font leurs devoirs sur Internet, grâce à la performante classe virtuelle mise en place par l'équipe d'Ausone (à la pointe du progrès!). Et donc, forcément, ils suivent les consignes de leurs profs, en bon petits élèves.
Par exemple, celle donnée par un enseignant de français (que je ne nommerai pas, autant par esprit corporatiste que par charité chrétienne) ce jour-même (et je le sais car je suis aux premières : je "gère" les cas (désespérés) de enfants qui n'ont pas Internet, et je leur transmets donc les devoirs par voie postale). Je vous transcris donc la consigne, actuellement en ligne pour les classes de 4e :
Allez au Musée d'Aquitaine et visitez l'exposition sur l'esclavage.Prenez des notes...


On peut donc conclure qu'ils contaminent les lieux publics, notamment ceux fréquentés assidûment par de multiples classes d'élèves du primaire au supérieur.

Vous êtes bien conscients que si tous ces petits loulous étaient enfermés en cours bien sagement avec nous, leurs profs privés de leurs petits museaux craquants, la grippe n'irait finalement pas bien loin. Tandis que là, on voudrait pandémier une population entière, on ne s'y prendrait pas autrement.

Bon, pour l'instant, j'avoue que je n'ai pas encore réussi à comprendre le pourquoi du complot, mais encore quelques bières, par exemple lors d'un petit WE à Stuttgart (youpi!) une ou deux nuits de réflexions intenses et j'y verrai sans doute plus clair :-D

à suivre, donc...


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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 10:19
OUi, chuis une fille de bonne volonté, je vous assure. Issue d'une famille qui aime les bêtes, qui, à quelque chose près "ne ferait pas de mal à une mouche", une famille qui a hébergé au moins deux singes, un perroquet et une civette, une famille qui recueille  (en appart) les corbeaux blessés, ramasse les bébés faucons tombés du nid, nourrit les bébés taupes et les bébés lérauts au mini-biberon, accueille les oiseaux, les poissons, les chiens et chats perdus, sauve les mulots et chauves-souris des griffes des matous, une famille qui pose des pièges anti-souris-non-dangereux pour libérer lesdites bestioles dans la nature, une famille qui soigne des poules égarées, une famille qui évite tout écrasement malvenu d'une araignée (surtout le soir, Espoir!), bref, une famille estampillée 100 Amie des Bêtes logo SPA, et quand je dis ça, je parle de ma famille "des deux côtés", au sens bien large, du sud au nord, du Lot-et-Garonne à la Belgique.
Pareil pour les gens, a priori, on les aime bien tous, avec leurs qualités et leurs défauts, et on arrive à vivre en bonne intelligence avec eux, bref, la vie sur cette terre est plutôt chouette, et on en redemande.
Mais y a un truc que je ne comprends pas : ce sont les MOUSTIQUES. Et quand je dis moustique, je parle au sens large : on en trouve sur bien des branches du règne animal.
Bonne élève, j'ai appris que toute espèce a son utilité dans notre monde.
Mais personne n'a jamais vraiment pu me convaincre de l'utilité du MOUSTIQUE.
Ou plutôt, de LA MOUSTIQUE, puisque c'est elle la coupable et l'empêcheuse de tourner en rond.
Et chez nous, on est gâtés : la région est réputée humide, et de plus, Bruges a ses marais...



La moustique, peut-on lire, une fois ses sanglants repas pris dans le but de pondre, rejoint le groupe des

"adultes mâles et femelles (qui)  se nourrissent de nectar de fleurs, et participent ainsi à la pollinisation des plantes, au même titre que les papillons, par exemple." (Merci qui ? Merci Wiki!)

Par exemple, oui. On sent bien que l'auteur a voulu trouver une bonne raison, mais est-il lui-même si convaincu ?

Parce que dans ce rôle pollinisateur, je ne vois rien d'unique ni de spécifique qu'un papillon ou une abeille de pût faire à la place de la moustique ...

Ok, Dieu est grand, et la moustique, éventuellement (si on ne l'a pas dégommée avant) pollinise, mais enfin, l'argument est mince en regard de la nuisance avérée de la bestiole infâme.

Certains argueront que la moustique nourrit les petits oiseaux et autres.

Oui, mais là encore, rien de mieux que ne ferait une mouche ou un moucheron. Non, cet argument non plus je ne le juge pas recevable eu égard au taux de nuisance de l'insecte exaspérant.

Car la moustique n'est pas qu'agaçante, elle est franchement nuisible et dangereuse, vectrice de maladies mortelles telles que le palu ou la dengue : l'oublierons nous ?

Non, franchement, le Seigneur n'a pas fait fort sur ce coup-là, je ne sais pas, c'était le soir, il était crevé ou il était pris par un coup de fil pénible, bref, il a intempestivement créé, m'est avis, une espèce dont la Terre aurait fort pu se passer. Manque de réflexion, Patron, ceci dit en toute modestie. ;-)

Remarquez bien qu'il a permis ainsi que la MESQUINERIE  ne soit pas uniquement humaine.

Car la moustique est vraiment l'incarnation de la mesquinerie.

Mesquin (e) : ce qui est petit, médiocre, manque de grandeur, d'élévation, de générosité...

LA MOUSTIQUE !

Regardez -la bien : on lui donnerait presque le bon Dieu sans confession, non ? Rien à voir avec la grosse mouche bleue bourdonnante et dégoûtante, ni avec la guêpe qui fait ouvertement peur, ni même avec le répugnant scolopendre qui déroule en spirales mobiles  et rampantes ses "1000" pattes si rapides !

La moustique cache bien son jeu : à peine la voit-on, et si on n'était pas informé de sa mesquine nature, on la regarderait avec une indifférence légère, comme on le ferait d'une mini araignée ou d'un moucheron quelconque.

Erreur, grave erreur ! La moustique, sous ses dehors inoffensifs, est mesquine, donc sa propre vie n'a d'autre intérêt que le pourrissement de la vôtre.  Je ne dis pas qu'elle est méchante, il y aurait dans ce terme l'évocation d'une vague intelligence, dont la mesquinerie est finalement dénuée. La mesquine a remplacé l'intelligence par la ruse.

La moustique est discrète et n'attaque jamais de front. Elle attend, bien planquée, sur un dessin de la tapisserie (s'il y en a) ou sur tout autre endroit discret en cas de murs dangereusement blancs. La proie, naïve, se croit généralement seule et à l'abri du danger. Evidemment, elle se relache, s'installe confortablement, et vit sa vie, tout simplement, sans chercher plus loin. Chose que la moustique ne saurait tolérer : la mesquinerie se nourrit non seulement de sang, mais surtout de l'agacement et du dérangement de l'autre. Il s'agit d'aspirer la proie dans le monde de petitesse et d'étroitesse où elle se cantonne elle-même. La moustique ne se lasse pas : elle a des forces que son aspect presque chétif et sa finesse constitutionnelle feraient presque oublier.

La proie, candidement sereine puisque rien ne semble la menacer, se laisse absorber par ses propres préoccupations : prenons le cas le plus fréquent, l'heure du coucher.

D'un oeil, elle a regardé autour, le plafond, les murs blancs : rien. Tendu l'oreille : rien.

Un, deux, trois oreillers, ce qu'on veut, ce qu'on aime, extinction de la grande lumière, allumage du chevet et plouf ! plongée délicieuse en milieu littéraire.

Ne vous inquiétez pas, lecteurs impatients, cela ne durera pas. Une, deux, trois minutes, ce que la moustique veut, et hop ! première sensation de pic sur le bras. On bougeotte, on frottouille sans trop y faire attention, bref, on ne s'intéresse pas assez à la moustique, ce qui ne va pas du tout lui plaire et va faire monter la scène en intensité, croyez-moi. Car elle pourrait piquer une, deux, trois fois, comme elle décide, pour avaler ses quelques millimachincubes de sang, histoire de nous piquer les protéines nécessaires à sa reproduction, et ensuite, se tirer vite fait pour aller voir ailleurs si on y est. Mais non, et c'est là que je ne puis décidément pas défendre la moustique, tout cela ne lui suffit pas car sa nature est fondamentalement mesquine.

L'équation est simple pour elle et haïssable pour ses victimes : nuisance = jouissance.

Elle pique, repique, on finit par poser le livre, sur le qui-vive. On va bien finir par la choper, forcément. On ne bouge plus (on vit, par force, mais à l'économie maximale, pour ne pas étaler devant elle notre bonheur d'êtres plein de sang précieux et de peau tiède). On guette son retour, on s'organise, éventuellement : un qui surveille le plafond, l'autre qui secoue les rideaux et brasse l'air pour faire décoller l'insecte furtif.

Cela marche rarement du premier coup.

On est bête (encore, et encore, et toujours!), on croit que la moustique a renoncé, qu'elle a changé, que nous embêter ne l'intéresse plus. On croit au miracle de la raison, du temps, de l'élévation spirituelle (et pourquoi pas, hein ???)

On se dit qu'il y a des zones à aller emmoustiquer ailleurs... Ou alors, on s'illusionne sur sa propre adresse, et on se dit qu'on a dû, sans s'en rendre vraiment compte, l'assommer avec l'un des gestes qu'on a faits pour la chasser de notre bras (ou nez).

On redresse ses oreillers, on s'adosse à nouveau, replouf dans le livre.....

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiii...............

Cette fois-ci, c'est le bruit.

Pire que la piqûre ! Parce que la piqûre, bon, on gratte, mais on peut aussi appliquer quelque pommade qui reste en place sur la table de nuit. Bref, on peut réagir assez vite et efficacement.

Mais le bruit !!!! On est passé au stade supérieur.

La moustique, ne vous y trompez pas, sait ce qu'elle fait. Elle vous exaspère volontairement : je vous l'ai dit, intelligente, sans doute pas, mais rusée, oui.

Son gniiiiiiiiiii est insupportable, elle le sait. Une fois qu'elle a commencé, et que vous l'avez entendue, elle ne vous lâchera plus. Vous la chasserez d'une main : une, deux, trois secondes de silence, c'est comme elle voudra, et gniiiiiiiiiiiiii........ à nouveau. Pas la peine de tenter de continuer la lecture, la moustique est mesquine et votre vie la dérange. Il n'y pas pas de place en sa petitesse pour accueillir vos élans et vos plaisirs. Elle veut votre sang, et en cerise sur le gâteau, votre emmerdement, parlons franchement.

Tant et si bien que la lecture, tant pis, c'est pas possible, il ne reste plus qu'à éteindre la lampe et à allumer ailleurs dans l'espoir qu'elle renonce à nous, personnellement.

Ce qui ne marche généralement pas, puisque Gniiiiiiii...........les "éteignages" sont rapidement suivis de rallumages subits afin de prendre la bestiole de vitesse... ce qui, certaines nuits miraculeuses, peut arriver, mais c'est quand même très rare.

Non, vraiment, à mains nues, la lutte contre la moustique est souvent perdue d'avance !

C'est vrai qu'on a les moustiquaires, les bombes, les prises et tutti quanti.

Mais bon, sincèrement, l'existence de la moustique me pose depuis longtemps une vraie question (existentielle, justement) : POURQUOI TANT DE HAINE ???

 

Si un entomologiste patient et pédagogue passe par ici, qu'il n'hésite surtout pas à sonner à la porte de la Gazette et qu'il m'explique ENFIN la raison d'être de ces bestioles qui pourrissent mes soirées et mes nuits !

 

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 22:42
Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa !!!
Je me coupe les cheveux, j'endosse la robe de bure, et je me flagelle.
Je viens, encore une fois, de jouer le rôle de la MAUVAISE MERE.
Avec, ça va de soi, ma 3/4. Oui, ELLE.
Forcément.
La pauvrette, ayant fait sa rentrée ce matin la mort dans l'âme, est revenue ce soir ravie de son emploi du temps et contente de ses pairs (si ce n'est de ses profs).
Il y a quelques minutes, elle me montre avec enchantement son emploi du temps : il semblerait qu'elle ait tous ses jeudis après-midi de libres....et elle ne bosse pas le samedi matin : BINGOOOO!
Pleine de bonne volonté, votre Gazetière joue à la perfection son rôle de mère attentive : on décrypte ledit emploi du temps, on détaille "Tiens, t'as EPS le lundi matin, tiens l'audio-visuel commence à 9heures, c'est cool..."
Et puis, grand ETONNEMENT de la prof-doc (qui connaît bien les programmes, quand-même, ben oui, à moi, on n'me la fait pas!) : tiens, y a de nouveau des TPE en TERMINALE (Travaux Personnels Encadrés, un des fleurons de ma fonction, vous pensez !) ??? Ben alors, ils les ont pourtant suprimés y a un an!!!!

Réponse outrée de ma pauvre enfant :
"Mais Maman, JE NE SUIS PAS EN TERMINALE ! "

Ah, oui, c'est vrai, mince... J'avais oublié....
Pourtant, je devrais me souvenir que toutes mes filles font au choix, deux secondes ou deux premières , c'est devenu une estampille...;-)

Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa....

Comment ne pas être une mère parfaite, ou, L'art de se débrouiller pour avoir la paix
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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 12:03
Jeudi ou les limbes de l'Atlantique ;-) (scuzes, M.Tournier...)
Ou Zigobelle Crusoë.

Vous l'aurez compris, lecteurs perspicaces, on va parler ici d'une aventure en solitaire.
Hier en fin d'aprem, la Bottine, QG de la Gazette.
Tout est prêt : Marie-Katherine de Russie et moi-même partons passer le week-end (oui, il commence tôt) "à la campagne". Ce sont les agréables petites habitudes qui reprennent : quelques nuits loin de la circulation et des bruits de la ville, de potentielles proies pour ma chasseuse d'élite, un poirier qui n'attend que mon courage pour offrir ses fruits à mon art des confitures... Bref : que du bonheur !
A l'accoutumée, je ne pars pas les mains vides, d'autant qu'il y a un gros sac poubelle à descendre. Il fera donc l'objet d'un premier voyage jusque dans ma cour/garage, et je laisse tout le reste de la caravane, la Tiou! y compris, le temps de me débarrasser de la chose.
Clés (pour la porte d'en bas), boîtier électronique pour le garage, hop-hop ! votre Gazetière, le pied allègre, descend donc son bel escalier de pierre à toute volée et s'engouffre dans la cour de la Bottine, sourire aux lèvres et  coeur léger.
Confirmation des hypothèses antérieures : le proprio est bel et bien en vacances et personne n'a sorti les bennes depuis.... (là, je précise que le monsieur est maniaque et qu'il redoute de laisser ses poubelles dans la rue à la merci des mauvaises gens, c'est donc toute une histoire, que je ne détaillerai pas ici). Il me semble que c'est le moment où jamais de jouer la concierge et de prendre en main cette fonction de haute responsabilité. Certes, je ne bénéficie d'aucun mandat, mais enfin, là, y a légitime défense ! On ne peut décemment plus rajouter aucun sac dans cette benne débordante ! La Zigo ne fait ni une ni deux : elle s'empare de la chose à roulettes, qui est rangée contre le mur, bloquée, lourde, pas maniable... C'est dur à faire pivoter, je n'ai pas assez de mains et je ne veux surtout pas finir étalée par terre, gisant lamentablement sous la poubelle renversée, au milieu de grosses poches éventrées.... berk !
Tout à l'évitement de cette vision d'horreur, je laisse malencontreusement tomber LE BOÎTIER.
FATAL ERROR !!!
Je pilote tant bien que mal mon camion-poubelle, ramasse ma petite contribution du jour (qui ne rentre pas, évidemment) et mon petit sésame électronique.
Clic, clic, clic. La bête est dans le coma et la porte du garage reste résolument (et connement) fermée.
Le calme règne dans ma cour. Il est dans les 17 heures ce jeudi 27 août.
Température extérieure à l'ombre : 29°C.
Ressentie : 32°C.
Clic, clic, clic. Sur l'échelle de Glasgow (celle qui sert à "mesurer" le coma), le score est carrément bas.
Du calme, Zazabelle, du calme.
Je lève la tête vers les fenêtres.
Sans vouloir plagier la chanson de Renaud.....
L'appart du 3e : deux étudiants en socio/psycho très logiquement en vacances.
Au second : mes adorables jeunes mariés....mais profs, dommage : pas là non plus, le glas de la rentrée n'a pas encore sonné !
Au premier, votre gazetière : la seule à pouvoir appeler les secours, c'est Katiusha et je me souviens avec agacement que j'ai justement oublié de la dresser pour faire ça. Néanmoins, la pauvre bête fait ce qu'elle peut, et, trouvant le temps long alors qu'elle a revêtu son harnais de voyage (merci Bruno), elle a migré sur le balcon d'où elle a commencé une litanie d'appels à mon endroit, miaous déchirants qui vont crescendo et que j'entends, à mon grand désespoir, à travers la porte du garage.
Au rez-de-chaussée, M. Lalouette. M. Lalouette aime la musique et quand il est là, ça s'entend. Or, depuis que je suis rentrée, un silence de bibliothèque règne dans ce hall. M. Lalouette a quitté le nid ce mois-ci, c'est clair.
Au sous-sol, c'est l'antre pro de mon proprio. Hélas ! Le monsieur vaque loin d'ici et sa secrétaire également.
De toute façon, tous les indices sont réunis, qui me prouvent que je suis seule au monde dans cet immeuble, en plein quartier du Jardin Public ! Tous les volets sont bas. Et dans la grosse benne, y a que mes sacs à moââââ depuis une semaine.....!!!!
Je suis dans un bunker, à défaut d'île déserte, mais je me sens une connivence absolue avec Robinson.
Vous me direz, lecteurs adorés, que c'est un GARAGE et que quelqu'un va bien finir par venir garer sa tuture. Eh bien non, même pas ! Depuis mon retour de villégiature, y a une seule voiture posée là, qui n'a pas bougé et zéro trafic ! On suppose que tout recommencera .... lundi !
Clic, clic, clic. On n'a pas grimpé un barreau vers Glasgow.
Sous le miniscule interstice au bas de la porte, aucune trace d'un passant qui longerait mon immeuble...
Le calme règne dans la rue. Il est dans les 17 heures et des miettes ce jeudi 27 août. Température extérieure à l'ombre : 29°C. Ressentie : 36°C.
Robinson, mon frère, viens à mon secours !
Etat des lieux : j'ai dans les mains mes clés (mais mon appart est ouvert, de toute façon) et mon boîtier à encéphalogramme plat.
Au point où j'en suis, je vais tenter l'opération à coeur ouvert, n'ayant plus rien à perdre.
Et c'est là que la dure réalité me saute aux yeux, oui, précisément : je suis presbyte, de la race qui ne peut plus faire semblant que non, et mes bras sont désormais trop courts pour compenser ce défaut pénible !!! Trépaner le boîtier, je puis, mais traficoter le grand flou à l'intérieur.... Aïe aïe aïe !
Robinson, toi, au moins, t'avais Vendredi ! Mais dans ces je ne sais pas combien de mètres carrés, pas l'ombre d'un Jeudi qui se pointerait inopinément.
Le calme ne règne pas vraiment dans ma tête. La dernière fois que j'étais en contact avec la civilisation, il était dans les 17 heures et des miettes ce jeudi 27 août. Température extérieure à l'ombre : 29°C. Ressentie : 39°C.
Quand aucune voiture ne descend bruyamment ma rue, j'entends ma Fîîîîlle qui hulule...
Je tente un point sur la situation.
Avec un peu d'espoir, Messire, qui a oublié son portable chez moi, va finir par venir le chercher avant lundi matin...
Croyez-moi, dans ces cas d'infinie solitude, on s'accroche à la moindre brindille d'espérance ! Mais bon même ça, ce n'est pas si rassurant. Imaginez : il arrive, il trouve la porte ouverte, les bagages, le chat mort de faim prêt à lui sauter dessus pour le dévorer vivant, de moi aucune trace, mon sac, mes lunettes, mon portable avec 56 appels en absences et RIEN de plus. Et pourquoi aurait-il l'idée de regarder par les fenêtres de derrière dans la cour, hein, pourquoi ???
Même chose si ce sont mes Grillons qui viennent....
Mieux vaut tabler sur le retour au bureau de mon proprio, bourreau de travail à la conscience aiguë : si tout va comme ça devrait dans l'Ordre des Choses, il sera là à 6h00 lundi matin pour SORTIR la poubelle et effectuer son Grand Retour.
Je décide de croire en cette hypothèse : je serai sauvée lundi matin à l'aube. En plus, même pas besoin de faire un feu ou d'inventer un signal compliqué, les secours viendront spontanément  à moi, franchement, j'ai trop de bol !
Je ne sais plus du tout l'heure qu'il est, il fait chaud, mais ma fièvre me quitte doucement.... Certes, je ne me cache pas que le week-end sera long...
Il s'agit donc d'aménager ce laps de temps au mieux en profitant habilement des ressources offertes par l'environnement.
Robinson, mon Maître, je sens ton souffle qui me caresse l'épaule !
Souci numéro un : se protéger du FROID (ben oui, après le 15 août, les nuits sont fraîches!). Dieu soit loué, je porte ma grande robe façon Esméralda. En la drapant habilement, je puis en faire une sorte de fourreau bien englobant. Au pire, je la déleste du dernier volant qui devient, astucieusement, une cape. En cas de baisse des températures qui figurerait dans les records de météo-France depuis 1912, tant pis, je n'hésiterai pas à m'introduire par tout moyen dans le véhicule garé sur MON ÎLE. Mon confort est donc assuré.
Souci numéro 2 : se protéger de la PLUIE. Là, au moins, tout va bien : il y a une grande surface tout à fait à l'abri. Ouf !
Souci numéro 3 : BOIRE et MANGER. Il y a bien un tuyau...mais le robinet nécessite une clef : dommage ! Par contre, ici encore, la chance est avec moi ! Deux murs de la cour sont entièrement tapissés d'une abondante passiflore tout en fleurs et fruits ! De quoi tenir largement les trois malheureux petits jours d'exil imposé !
Souci numéro 4 : garder le MORAL et la FORME. Lecteurs que j'aime et que j'adore : j'ai LA FLEURETTE !!! Je vais pouvoir faire des tours de cour, dans un sens, dans l'autre, en long, en large, en travers... Et le briquer un peu avec les moyens du bord.
Le 5e point étant COMMUNIQUER, on a vu que cela demeurait le souci majeur : mais tout le reste étant réglé, il n'y a plus qu'à entamer cette mini-quanrantaine robinsonique. Je vais apprendre à recueillir la rosée du matin, à tirer parti de tout ce que m'offre cet échantillon de nature : la belle vie, quoi !
En attendant, et sachant que j'ai dorénavant TOUT MON TEMPS, je retente le bidouillage à l'aveuglette du Boîtier de la Mort !
Clic clic clic.
Clic clic clic.
Clic clic clic. KLAAAAAANG ! La LED rouge clignote et le portail, comme si de rien n'était, entame sa montée cliquetante ! Il n'est pas à mi-hauteur que pour un peu, je ramperais dessous avec ma benne débordante. Mais je sais me tenir et c'est la tête haute, le pas mésuré, poussant dignement ma poubelle, que je quitte mon île déserte et mon WE de Castor Junior égaré dans la forêt tropicale, pour aller vivre un repos bien mérité "à la campagne", comme prévu !
Adieu Robinson, et merci pour ta présence ectoplasmique en ces minutes peu ordinaires.
A la fin de cette aventure AVENTURE, je noterai ici deux pensées profondes que je veux partager avec vous, mes fidèles abonnés :

1 - Hier soir, la plus belle chose du monde, c'était sans conteste un portail électrique en train de s'enrouler.

2 - Faudrait que j'accroche mon boîtier à mon téléphone pour être sûre de ne plus JAMAIS DESCENDRE DANS CETTE COUR SANS POUVOIR APPELER LES POMPIERS !!!!!!!!!!

 3 - (oui, finalement, y en a 3) : à venir, un article de la Gazette sur les équipements de survie (ne le manquez pas !!!)
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 18:40
Pour ceux qui ont aimé LE film qui m'a donné l'envie du tango argentin... et pour ceux qui -éventuellement, ne l'auraient jamais vu (ça existe encore ???)...
En ce jour béni, à la Bottine, on a reçu le maestro Pierre (dit Le Gross) et on a pu, évidemment, s'amuser un peu sur le parquet ciré...

Au programme, après quelques tangos d'échauffement et une mise en jambes et en rythme grâce à de joyeuses valses argentines, l'apprentissage très technique d'un enchaînement à triple gancho et boleos.
Quelques images en exclusivité pour mes lecteurs adorés... :-)


bon...tu restes droite...attention....

...un pas en arrière, je te ramène contre moi...
...concentration...restons sérieux....
..alors... premier gancho...

...Ah mon talon sur ton postérieur, en effet mon boléo est bien envoyé : bravo Maestro ! Vous guidez bien !

Et un GRAND merci à notre super reporter Lily Rose !

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 13:42
C'est sûr.
Aux jeux vidéos, aux jeux sur console (je ne sais pas bien faire la différence entre les deux pour l'instant, mais ça va venir).
C'est pas normal que TOUT LE MONDE connaisse Tetris sauf moi, par exemple.
Qu'autour de moi on joue jusqu'à pas d'heure aux Sims, à Civilization, aux courses de Formule 1, à la Wii....et que sais-je encore ? Et que moi j'ignore quasiment tout de ce monde, que dis-je, de ces mondes apparemment si attirants !
Alors, c'est sûr, je vais m'y mettre. Ou m'y (re)mettre.
Dans le temps, j'ai quand même un peu goûté à la chose, hein !
J'ai connu quelques fleurons du genre, lecteurs adorés !

The Quest, sur Apple 2E. Go south, go west... Pas de manette. Fallait savoir écrire un peu d'anglais pour commander les actions, imaginer le décor et les couleurs.,parce que c'était irrémédiablement vert sur noir.. Un suspens intenable pour votre Gazetière, néanmoins. Comment de pas noyer le bébé dragon en passant sous la cascaaaadeeeeee ? Je me souviens encore du copain étudiant américain, Franck Harper (je crois) pour nommer notre sauveur, qui nous a passé le tuyau, au bout de 56 noyades et fins de quête (où on devait revenir au début et tout recommencer  !!!) : fallait ranger la délicate bestiole cueillie au fond de sa grotte, dans le sac qu'on avait gagné avant, je ne sais où ni en quoi faisant ! On n'oublie jamais la première fois !

Plasmania : encore l'Apple 2. C'était le temps des grosses disquettes souples. qu'on copiait et s'échangeait.. ;-) Des globules devaient bouffer les ennemis du sang. Y avait un joystick, ce qui me plaisait beaucoup. Je jouais par sessions de 3 ou 4 minutes, et il ne se passait rien, sauf des bruits rigolos. Triton disait que le jeu ne fonctionnait pas, mais moi, je m'en fichais, je ne m'en rendais pas compte. Ce que j'aimais, c'est qu'y avait une voix grave et dramatique qui disait : "PLASMANIAIAIAIAAAA".
En ce temps-là, j'avais 20 ans, lalalala !

Là, un "trou" de 10 ou 15 ans : bizarrement, le temps de faire 4 enfants, et j'ai totalement oublié si on avait un ordi avec une fonction jeux ! :-)
Je me souviens uniquement du traitement de texte pour mes préparations de cours...


Et puis Tite Dernière a mangé, marché, joué toute seule... et alors,  vint le sommet : Phantasmagoria !
Des nuits sans dormir. Pas passées à jouer, non, passées dans mon lit  à cauchemarder et à ne pas savoir quitter l'idée de ce manoir maudit ! J'avais la musique dans la tête, et c'était horrifique !
Souvenirs frissonnants mais  heureux de cette aventure que ma Grande a dû finir sans moi, car l'effroi m'a empêché de suivre la pauvre Adrienne dans les sous-sols de sa maison... Elle m'a donc raconté ce qu'on subit à la fin !!! Brrr !!!!!!!! J'en tremble encore !

Myst : j'en salivais, j'en rêvais... Je n'ai jamais réussi à faire quoi que ce soit avec le sous-marin antique qui se trouve sous le phare. A l'époque, on n'avait pas Internet. Pas de Net, pas de soluce. On connaît ma patience d'ange en matière de jeu... :-) Je dois totaliser 2 heures et des miettes de Myst à mon compteur...

"Le tombeau du Pharaon" : en réalité, il ne s'appelle pas comme ça,*** mais vous avez compris l'ambiance très Toutankhamon. Chapitre 1, énigme 1 : si on ne couche pas une échelle dans le tunnel de la pyramide, on tombe dans une oubliette et ça pousse un grand cri qui résonne longtemps. Après, y a le message qui annonce : "Vous êtes mort".
A chaque fois, j'oubliais, à chaque fois je tombais. 20 chutes mortelles, 19 résurrections. J'ai fini par retenir un truc : que ma mémoire était proche de celle d'une momie et que ce jeu n'était finalement pas pour moi.

Complots à la cour du Roi Soleil : un souvenir excellent. Réflexion degré zéro, c'est vrai, je n'ai avancé qu'aux soluces, mais un régal absolu d'arpenter le château et le parc comme si j'y étais... L'exploration fut délicieuse mais rapide, évidemment...

Opéra Fatal : celui-là, c'est avec ma chanteuse de rock que je l'ai fait ! Elle était bien petiote, mais, non seulement elle adore les jeux de PC, mais en plus, elle a tout ce qui me manque de mémoire et de sens de l'orientation. Egarée que j'étais dans les couloirs de cet opéra où on devait retrouver les partitions du Chef dérobées avant le Grand Concert, je crois que je serais devenue le Fantôme du lieu si elle n'avait pas été là pour me guider... ;-)

Sherlock Holmes : mener son enquête dans les rues du vieux Londres... Je l'ai dégoté dans SV Micro, je me le suis acheté à la FNAC, hyper motivée. Il n'a jamais fonctionné sur notre PC. Point final.

Alors, vous voyez, n'est ce pas, que j'ai quand même ma petite expérience vidéoludique ! Mais, c'est vrai, tout cela est loin...
Il s'agit donc de remettre le pied à l'étrier, et je pense que j'ai trouvé ce matin exactement LE JEU qu'il me faut !

Cela ne devrait pas être trop gore, comme Phantasmagoria...(enfin, j'espère!)
Ni trop périlleux comme les pyramides...
(enfin, j'espère!)
Je devrais pouvoir dépasser les 10 premières minutes de l'histoire sans rester bloquée ou mourir à chaque fois... (enfin, j'espère!)
J'ose croire qu'il sera en état de marche... (enfin, j'espère!)
Et aussi que je ne me perdrai pas dans les locaux du jeu... (enfin, j'espère!)
Oui, je sens que je devrais y arriver (enfin, j'espère! J'ai plus de 3 ans, donc...)
Il faut juste que je m'achète une DS, si j'ai bien compris et hop ! lecteurs adorés, j'ai trouvé le jeu de mes WEEK ENDS et de mes VACANCES d'été ....



*** Si quelqu'un se rappelle le vrai nom...
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 10:13

Merci les  4e.
Les recherches sur le calendrier révolutionnaire, c'est toujours un grand moment.
De découverte, d'amusement, de petites joies parfois poétiques.
D'inspiration, aussi.

Car, lecteurs adorés, votre Gazetière a laissé germer dans sa petite tête l'idée fabuleuse de rajeunir entièrement son catalogue vieux Grimoire de Potions magiques !
Je modernise mon fonds de commerce et vous  avez ici, en direct et en  avant-première, des extraits de ma future campagne publicitaire (site Internet, encarts dans les Gazettes, flyers...)

 

La Grotte de la Fée

Maison de qualité

Philtres, poudres, onguents.

Charmes et enchantements honnêtes.

 

Venez découvrir Charmille,

la nouvelle gamme

de sortilèges amoureux originaux et totalement bio !


Retrouvez, sous une forme renouvelée,

les 3 produits phares qui font la réputation et le succès de notre Maison


Essayez Floréal !
 
(Gaudia juvenor cordis
, dans le Vidal des Fées) :

la Potion de Jouvence absolue !

FLOREAL ...Les fleurs envahissent les champs. Comme elles, l'amour tout neuf découvre le ciel, le vent, la rosée. Il se lève plein de vigueur et en met plein la vue avec ses mille coloris ! Les prairies ne seront jamais aussi vertes au milieu des couleurs, jamais aussi vivantes, pimpantes, débordantes d'élan. L'amour de cette saison-là, regorge de joie, d'intentions, d'avenir. C'est un amour jeune et vert, que rien ne saurait arrêter, ni les matins trop frais, ni les pluies qui trahissent les regrets de l'hiver. Il suffit d'un rayon, et soudain tout est chaud. La lumière est claire, brillante, aiguë, l'air porte loin les bruits, tout n'est qu'acuité et santé frémissante. C'est un amour innocent, fort et juvénile, tout tourné vers demain, un demain plein de vie. Un amour où l'on sème, un amour de projets, un amour oxygène. Une ébauche, une esquisse, la certitude innée de ce qu'on va continuer.

Un bouquet de Promesses...


 

Envie de sensations fortes ?

Quelques gouttes de Thermidor !


 (Vertigo passionnatus)

 

le Breuvage sauvage !

La chaleur  solaire  embrase la terre. L'amour  de Thermidor est brûlant, c'est un embrasement. Il réchauffe la peau d'une caresse puissante, il consume le coeur en un un cercle de feu, incessant de renouveau et de fin, tel un phénix palpitant. C'est un amour qui fait trembler et rire, un amour qui pousse à louer et maudire. Un amour de manque et de sang, qui, tout à la fois, remplit et  vide. Amour de grand huit, de sommets et d'abîmes, de reliefs exaltants en creux vertigineux. Un amour à secousses, qui ne laisse nul repos... Fièvre, flammes, brasier. La Passion !



Vous en voulez encore ?

 Goûtez donc Fructidor

 

(Felicitatis amore maturum)

 

Le Philtre du Bonheur, en toute simplicité !

Le soleil a gonflé et a mûri les fruits. Ce n'est plus un soleil qui brûle, il tend vers l'orangé, adouci, rond et chaud sans sans qu'on risque  la fièvre. C'est un astre radieux en toute modestie. L'amour qui naît sous cette étoile est un amour sucré, juteux, ô combien délectable. Un amour prêt à cueillir, juste assez rouge, juste assez souple, juste assez tendre. C'est un amour qui comble, qui donne le sourire éclatant, la peau dorée et le regard joyeux. C'est un amour gourmand, qui ouvre l'appétit, un amour généreux qui entraîne au partage. Le coeur, de cet amour, reçoit en abondance, il ne crie pas famine, il ne s'assèche pas. De tous ces dons,  de cette plénitude, il a conscience et en connaît le prix. Il sait recevoir, apprécier, préserver tous ces fruits et il sait en tirer le meilleur élixir. C'est l'amour qui voyage au long cours ; tel un explorateur, il aborde des côtes inconnues, promesses du meilleur au bout de l'aventure.

Profond sous le sable tiède, l'éclat secret du Trésor.


 

Une envie, un doute, une hésitation ?
La Grotte de la Fée
est heureuse de vous accueillir
pour un conseil personnalisé
aux heures habituelles...



 

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