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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 19:12
Pour les lecteurs/paroissiens  en goguette ce dimanche, la Gazette propose une session de rattrapage : sympa, non ?
Vous n'aurez pas droit aujourd'hui au résumé de l'homélie, ni à la relation des hauts-faits de la célébration, ni à une quelconque anecdote croustillante, mais à la communication de la belle prière qui fut proclamée vers la fin de la messe.

L'amour n'est pas tout fait. Il se fait.
Il n'est pas robe ou costume prêt-à-porter,
mais pièce d'étoffe à tailler, à monter, à coudre.

Il n'est pas appartement, livré clefs en main,
mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, etsouvent, réparer.

Il n'est pas sommet vaincu,
mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes dangereuses,
dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

Il n'est pas un solide ancrage au port du bonheur,
mais levée d'ancre et voyage en pleine mer,
dans la brise ou la tempête.

Il n'est pas "oui" triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique,
au milieu des sourires et des bravos,
mais une multitude de "oui" qui pointillent la vie,
parmi une multitude de "non" qu'on efface en marchant.

Ainsi, être fidèle, vois-tu, ce n'est pas : ne pas s'égarer, ne pas se battre, ne pas tomber.
C'est toujours se relever et toujours marcher.
C'est vouloir poursuivre jusqu'au bout le projet préparé ensemble et librement décidé.
C'est faire confiance à l'autre au-delà des ombres de la nuit.
C'est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures.
C'est avoir foi en l'Amour tout-puissant, au-delà de l'amour.

Michel Quoist

(Hé oui, Pollux, l'abbé Quoist, ton voisin, Havrais pas navré !!!)
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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 12:50
... de divers horizons, offertes à la réflexion des lecteurs dominicaux.
La "trinité" du jour !


Ne crains rien car je suis avec toi;
ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu;
je te fortifie, je viens à ton secours.


Livre d'Isaïe, 41, 10


Vous êtes l'expression de votre plus profond désir

Tel est votre désir, telle est votre volonté

Telle est votre volonté, tels sont vos actes

Tels sont vos actes, telle sera votre destinée.

Sagesse Zen


 

Quand les conditions sont suffisantes, les choses se manifestent.

Quand les conditions ne sont plus suffisantes, elles se retirent;

elles attendent le moment opportun pour se manifester à nouveau.

Enseignement de Bouddha

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 08:11
Quelques haïkus de printemps


Le chêne
Sa mine indifférente
Devant les cerisiers fleuris
Matsuo Bashô



Dans l'eau que je puise
scintille le début
du printemps
Ringaï


Point du jour
l'alouette chante
du fond de la pluie
Kobayashi Issa



Comme si rien n'avait eu lieu
la corneille
et le saule
Kobayashi Issa
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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 13:43
A partir de cette image et compte tenu des textes du jour et du moment de l'année liturgique, en vous appuyant sur vos connaissances théologiques, des événements de votre vie et votre sensibilté personnelle, exposez à grands traits les axes de réflexion d'une possible homélie pour ce dimanche.



Alarme, personne enfermée...

Dans l'évangile, les disciples sont enfermés (ça nous rappelle le récit de la Pentecôte).
Jésus paraît. On ne parle pas ici de fenêtres ni de portes qui s'ouvrent, mais de Sa présence.  Et Sa présence vaut ouverture, c'est ce que l'on perçoit : ouverture des yeux, du coeur, de la foi. Des yeux, dans un sens qui signifie davantage "comprendre" que "voir" : car l'Esprit leur est donné. Leur regard est un regard de croyants, un regard d'initiés, si je puis dire. En ce sens-là, ils rompent leur enfermement dans le doute, la tristesse, la peur.
Thomas n'y était pas.
Lorsqu'on lui en parle (on imagine l'enthousiasme, la ferveur de la relation des événements par ceux qui ont vu !), il ne peut croire. Il doute. Le pauvre est resté célèbre pour ça...
Alarme, personne enfermée !
Personne enfermée dans sa douleur, dans ses souffrances passées, dans ses déceptions cruelles ! Il veut voir les blessures de Jésus, et nous, ce sont les siennes que l'on imagine ! On le comprend blessé, on le comprend "dégoûté, on le perçoit incapable de croire que la Grâce existe, que la Vie est plus forte que tout ce qu'il a vu, que tout ce qu'il a subi, que tout ce qu'il craint de recommencer à souffrir s'il ose croire et que "ça rate" de nouveau !
Alarme personne enfermée !
Qui ne se sent pas comme Thomas, souvent ? Qui ne prefère pas, parfois, "jeter l'éponge", accepter la tristesse, accepter toutes sortes de morts plutôt que d'oser se mettre en danger en "croyant" ? En " y croyant" ?
Qui ne connaît pas de Thomas qui dit "C'est trop beau pour être vrai" ? "Je ne peux pas y croire".
Dans notre évangile, Alleluia, la foi de Thomas est assez forte finalement, et Jésus vient le trouver pour que l'Esprit l'inonde.
Dans notre vie de tous les jours, nous sommes appelés au témoignage, et à la prière, que pouvons-nous faire d'autre ? pour que ces hommes et ces femmes, qui sont les nôtres ou bien des rencontres intattendues, ouvrent leurs yeux sur la Grâce et que la foi se fraye un chemin en eux.
De même pour nous, dans nos heures de doute, quand nous ne voyons plus que nos blessures, et que seules ces blessures nous semblent vérité, que faire d'autre que de regarder autour de nous pour voir, avec le regard de la foi, la résurrection autour de nous, dans notre vie, bien réelle... Se décrisper de nos douleurs, laisser entrer le Christ dans nos enfermements, nos certitudes sclérosantes et s'ouvrir...
Attention, personne enfermée !
Au moins, l'alarme est donnée... On n'est pas tout seul.

Voici, chers lecteurs, mon petit travail de rattrapage pour cette messe que je n'ai pas vécue !
Je me fais ma propre homélie à ma sauce, je sais, ce n'est pas conventionnel, mais au moins, l'exercice a le mérite d'exister et ainsi, je n'ai pas manqué à tous mes devoirs de chrétienne!
Surtout que, hein, j'ai une session de rattrapage ce soir à Notre dame !

Et un grand MERCI à la Cour des Grands qui m'a permis, en me fournissant la photo, ce petit exercice!
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 09:49
Six semaines que, à défaut de jeûner "alimentairement parlant", on ne chantait plus d'Alleluia lors de nos messes, qu'elles soient dominicales ou pas. C'était donc avec un appétit aiguisé par cette longue privation que nous pûmes cette nuit, lors de la vigile pascale, entonner moult fois ce grand cri d'allégresse et de vie : nous ne nous en sommes pas privés, et je puis vous dire qu'à la tribune, du côté des Angels, ça chantait, ça dansait, ça frappait des mains avec un enthousiasme communicatif !

Alleluia, alleluia, Christ est vivant, ressuscité, chantez, dansez !

Votre gazetière garde la vision émerveillée d'une église plongée dans le noir et dans un silence bruissant... Puis, le grand cierge pascal est allumé, et, peu à peu, sa flamme donnée à deux ou trois petits cierges se répand dans l'assemblée, chacun recevant de son voisin cette petite lueur et l'offrant ensuite autour de lui : très vite, les ténèbres devinrent clarté, par ce geste de partage tout simple... La nuit était vaincue. Croyez-moi, lecteurs bien-aimés, vu de la tribune, c'est magique et bouleversant... La nuit de Pâques est réellement un moment de pure merveille.


Quelques unes de mes discussions récentes posaient l'éternelle question de la place de Dieu dans les horreurs de notre monde. Que répondre à ces interrogations légitimes de ceux qui ne croient pas, ou qui ne croient plus, parce qu'ils ont subi de grandes et insurmontables douleurs, ou parce qu'ils ont vu, de leur propres yeux, des injustices "que Dieu, s'Il existait, ne pourrait tolérer"...?
Que pour celui qui croit, Dieu n'est pas dans la mort mais dans la vie. Que tout le mystère et tout le fondement de notre foi est précisément dans cette résurrection que nous fêtons à Pâques.

Retour à l'évangile d'hier soir.(Matthieu 28,1-10.)

(...) l'ange, s'adressant aux femmes, leur dit : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n'est pas ici, car il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez voir l'endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : 'Il est ressuscité d'entre les morts ; il vous précède en Galilée : là, vous le verrez !' Voilà ce que j'avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau (...)

Jésus est mort : évidemment, ses amis le cherchent au tombeau. Mais il n'y est plus.
C'est en Galilée, terre de passage des marchands, terre de rencontres, terre grouillante de vie, qu'on va le retrouver.
"Pourquoi chercher parmi les morts celui qui a vaincu la mort ?"

Ce n'est pas dans tout ce qui est mort, dans tout ce qui semble fini qu'on trouve Dieu, mais dans ce qui vit, qui revit, qui refait l'expérience de la VIE.
Autour d'un défunt, une famille se retrouve et se réconcilie : Alleluia ! La vie est plus forte que la mort ! Dieu est là, je n'en doute pas !

Après un divorce et de violentes disputes, un couple déchiré parvient  à se parler sereinement. Alleluia !  Le sourire de leurs enfants dit la joie de la résurrection, celle qui arrive dans nos vies chaque fois que ce qui était mort renaît.
Dieu est là, je n'en doute pas !
La résurrection est partout, dans un regard qui recommence à briller après une parole d'espérance, dans un pardon qui rend le coeur si léger et donne envie de s'envoler, dans une rencontre qu'on n'attendait plus, dans une main tendue qui nous surprend...


Je ne prétends pas ici donner une preuve quelconque visant à dire : il faut avoir avoir la foi !
J'explique juste ce qui se passe dans la tête et le coeur de ceux qui croient, la grâce qui leur est donnée, au milieu de leurs doutes, de toujours se dire, en première et dernière instance : Mon Dieu...

Car la foi, la mienne en tout cas, mais je ne pense pas être une exception, n'est pas  un chemin de certitude (béate et ô combien confortable, sans doute!) mais bel et bien un chemin d'Espérance...
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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 17:59
Pollux de la Source qui coule (dit l'Homme aux doigts d'or) a publié ce jour un très intéressant article sur l'apprentissage par imitation et ses subtilités.
Nul n'ignore parmi le lectorat de la Gazette, que la psycho-péda et autres sciences cognitives passionnent la rédaction. Interrogation perpétuelle des pédagogues : comment l'être humain, et notamment l'enfant, apprend-il ?
Cela fait très très très longtemps que l'on se penche sur le problème ! Les tests évoluent, évidemment, mais depuis l'Antiquité, on s'interroge sur le capacités cognitives du petit d'homme, et, notamment, sur l'influence de son milieu sur ses apprentissages. Quid de l'inné, quid de l'acquis ?  Même Marivaux, dans sa comédie "La dispute", écrite pour le théâtre ", imagine une expérience propre à déterminer si la nature "mauvaise" de l'Homme est intrinsèque ou liée à une influence délétère de la société  : quatre nouveau-nés sont élevés séparément en forêt dans le plus strict isolement, deux filles et deux garçons.  A l'âge de 18 ans, on les "libère" et les fait se rencontrer... Que se passera-t-il ? Marivaux décide que que l'inné l'emporte sur l'acquis, et ces jeunes gens-là sont identiques à tous leurs pairs élevés en société ! Sans entrer dans les détails, comprenez que les garçons sont vantards et insconstants en amour, tandis que leurs compagnes sont coquettes et narcissiques.... Charmant ! Façon théâtrale et divertissante de clouer le bec aux philosophes idéalistes qui croient l'Homme naturellement bon : cela n'empêchera pas Rousseau de "mettre au monde" son Emile deux décennies plus tard !

B1658.jpg(Emile et le vicaire)

Les enfants "sauvages", que l'on retrouve régulièrement à des époques différentes, ont donné lieu à de très nombreux récits plus ou moins véridiques, plus ou moins inspirés, plus ou moins fantasmagoriques. Qui ne connaît Mowgli ou Tarzan ? Mais également ces histoires rapportées comme "vraies" dès le Moyen Age, d'enfants élevés par des loups ou des ours, dont le fameux Victor de l'Aveyron (ben oui, Pollux ! ;-) ) trouvé au XVIIIe siècle âgé d'environ 10 ans.
victor-enfant-sauvage.jpgCe pauvre petit fut l'objet de bien des expériences, on le trimballa et le montra, puis, ne sachant plus qu'en faire car il ne progressait quasiment pas, on le confia à un médecin qui s'occupait des sours-muets. Son "humanité" se développa peu à peu, il eut accès à l'expression de sentiments tels la colère, la peine, la joie, la reconnaissance et même de besoin de tendresse,  sentiments qui lui semblaient totalement étrangers jusqu'alors.  Il alla, à force de travail, jusqu'à savoir reconnaître chiffres et lettres et même à écrire le mot "lait" , aliment dont il était friand. Mais rien de plus... Il vécut en reclus, sans parler jamais,  et mourut à 40 ans.
Au milieu du XIXe siècle, il y eut le fameux cas "Kaspar Hauser", jeune ado mystérieux apparu subitement à Nuremberg, jambes torses, quasiment aphasique... On ne parvint jamais à démêler son histoire, mais on suppose qu'il vécut, pour des raisons mystérieuses, seul dans la fosse d'un donjon... Manifestement doué d'une vive intelligence malgré ses difficultés de communication, on supposa qu'il était un héritier malvenu d'une noble famille : alors qu'il commençait à pouvoir donner des précisions sur son enfance, il subit deux tentatives d'assassinat dont la seconde lui fut fatale.
kaspar1.jpg
En Inde, deux fillettes élevées par des loups furent découvertes en 1920.  Marchant à quatre pattes, elles griffaient, mordaient et  avaient une ouïe et un odorat très développés.  Elles avaient même une vision nocturne incroyablement efficace...  Revenus dans la société humaine, elles apprirent à marcher  à peu près debout et purent prononcer quelques mots.  Elles moururent très vite, bien avant l'âge adulte...
La Gazette cherche un cas où l'histoire, déjà mal commencée, ne finit pas tragiquement...

Alors...inné, acquis, qu'est-ce qui s'apprend, qu'est ce qui est intrinsèque à notre nature ?  Et peut-on acquérir n'importe quand  ???
Autant de questions qui n'ont pas fini de nous interroger.
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 11:03
... tirée du Livre des Proverbes, chapitre 3, versets 13-14.


Heureux l'homme qui a trouvé la sagesse,
heureux celui qui possède l'intelligence !
Car le gain qu'elle procure est préférable à celui de l'argent,
et le profit qu'on en tire vaut mieux que l'or.

livre.jpg
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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 20:02
... parasites, distorsion...

Tu dis ça mais je sais que quand tu dis ça c'est que tu penses ça et c'est pour ça que tu le dis comme ça...non...mais si ! d'ailleurs je comprends tout à fait que tu dises ça parce que tu penses ça... etc. je le vois, je sens, je le sais. Rien. Rien du tout. Tu ne sais rien du tout. Mais tes certitudes te tiennent debout et te font avancer dans le sens que tu préfères.
De quoi parle-t-on lorsqu'on est censé parler de la même chose ? Eh bien...pas forcément de la même chose.
Et juger un mot, juger un regard... Quelle erreur !

Je regarde ma fille jeter sa cigarette...Oui, je sais que tu..... Non, tu ne sais rien, justement.
Je pose mes mains sur le cuir de son blouson : Oui, je sais tu... Non, encore une fois tu ne sais rien.
J'ai connu le bonheur... Oui, je sais, c'était... Non, tu ne sais rien.
J'attends encore la réponses à mon fax : ah mais quel fax ?... Il y a écrit : envoi réussi...je croyais...non, je ne l'ai pas eu... mince, je pouvais toujours attendre...
Je t'ai mis la facture dans ton casier...Non, il n'y a rien dans mon casier ! Ah mais tiens - grand sourire, c'était dans ton casier ! Mon casier ? Impossible...Attends...lequel ? Ah mais oui, j'ai deux casiers, parce que j'ai deux fonctions, une pédagogique et une administrative... sauf que moi, mon casier, c'est le pédago... et que pour elle, mon casier, c'est l'administratif.

Combien de temps de perdu, combien de mots ? Des mots pour rien, des mots qui ne parlent pas le même langage.

Communication, interprétations, interférences..
... parasites, distorsion...


Parle, si tu as des mots plus forts que le silence,
ou garde le silence.
  (Euripide)

communication-blog.JPG
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 14:02

Bonne nouvelle à Tivoli : notre angel benjamine est détuyautée depuis ce matin !
Elle a donc le bras libre et les coudées franches pour se balader sans son porte-manteau à roulettes et pour apprécier son bol (ROSE) de bouillon clair.
Par contre, sans son cocktail glusose-potassium etc... on se demande combien de temps elle va supporter ce jeûne cruel.... Enfin, y en a au moins une qui aura fait le carême pour les autres!!! ;-))

Par solidarité, puisque l'Angel 3 n'a même pas droit à l'hostie, votre gazetière a donc suivi la messe en direct à la télé depuis l'église St Stanislas de Fontenay-aux-ROSES (superbe église contemporaine, je veux y aller en vrai!!!), dans la chambre (ROSE) de la ressuscitée : évangile de la résurrection de Lazare, justement : ou comment, dans nos existences, choisir la mort ou la vie...

On a bien dit tous les répons, on a chanté, on s'est donné la paix du Christ, 
on a fait tout ce qu'il fallait et c'était super !!!
Si c'est pas la vie en ROSE tout ça....!

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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 13:01

... et petit job bénévole pour les Angels, toujours prêtes à défendre les justes causes!

L'idée nous vient du pays des croissants et du chocolat chantilly : Vienne.

vien-copie-1.jpg


Pour financer la bibliothèque municipale, la capitale autrichienne a mis en place une hotline (0,39€ /mn) où des actrices lisent, au choix, des textes de littérature classique, moderne ou érotique.

Alors, je me disais que les trois catéchistes de choc pourraient faire la même chose pour les bonnes oeuvres de la Trinité, par exemple, en rajoutant, évidemment, des extraits des Ecritures !

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Pour entendre une texte religieux, tapez 1.
1
Pour entendre un texte de l'Ancien Testament, tapez 1. Pour entendre un texte du Nouveau Testament, tapez 2.
1
Pour entendre
(là, je passe, parce que ça va faire long dans ces colonnes pour le choix du texte. Admettons qu'on a sélectionné Genèse 27..)
Pour entendre Gen 27 en français, tapez 1.
Pour entendre Gen 27 en portugais, tapez 2. (je ne précise pas QUI lit...)
Pour entendre Gen 27 en espagnol, tapez 3. (elle a son agrément, ou presque)
Pour entendre Gen 27 en anglais, tapez 4. 
Pour entendre Gen 27 en allemand, tapez 5.
2
Vous avez choisi d'entendre Gen 27 en portugais
Pour valider votre choix, dîtes AMEN !
Pour modifier votre choix et revenir au menu principal, appuyez sur la touche étoile !

Bien entendu, on peut varier, et proposer des chants, des prières, les homélies de Francis etc.
Il n'y aurait de limites que celles de notre imagination !

Et pendant ce temps-là, le compteur tourne, et c'est tout bénef pour le caté : comme ça on aura au moins du vrai matériel pour bosser sérieusement !!!! (et, accessoirement, des hosties DOREES, de luxe!).

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