17 juin 2008
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Pour aller à Paris, on prend des trains:

Des trains HYPER RAPIDES mais qui s'arrêtent à Libourne, à Angoulême, à Poitiers, à Tours...
Et des fois...

Confidence pour confidence, le RETARD PROBABLE se transforma en retard avéré.
Bon, des trains pas à l'heure...
Mais, des trains assortis à ma tenue vestimentaire : ouahouhhh!!!! LA CLASSE !!!

Et puis, à Paris, quand on est arrivé, on prend des métros.
Et là, tout est fait pour qu'on arrive à bon port sans errance.
Pour ne pas se tromper de ligne, on doit suivre les pas collés par terre : trop bien !

(j'avoue, on s'est trompés quand même, allez savoir pourquoi !!!)
Et pour ne pas se tromper de station, on regarde les petites lumières qui brillent et clignotent !!!

Cool, non ?
à suivre...
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La Gazette de Milcounor
17 juin 2008
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11:24
Lu, à la rubrique insolite de Sud Ouest, une histoire d'amour pathétique.
Après Roméo et Juliette, et Othello, Shakespeare en aurait-il fait un opéra ???
(La réponse est oui, alors mettez le son)
La scène se déroule à Gênes, en Italie.
Un amoureux éconduit déboule dans le bar (on peut transposer cela dans une taverne, si on veut un opéra "d'époque") où son ex-petite amie prend du bon temps. N'écoutant que son désespoir, il enlève l'impudente donzelle et la conduit chez lui de force (on imagine que ça a dû faire un certain raffut!!!).
Mais que va-t-il se passer à présent que la malheureuse est entre les mains du Roméo transformé en Othello ? On tremble...
Eh bien...il l'oblige à faire le ménage, la vaisselle et le repassage.
Ben oui : elle avait déserté les lieux, faisant fi de toutes ses obligations ancillaires, tout de même !!!
Le pauvre petit macho (pourtant dans bon droit, hein ?) a été arrêté par la police pour enlèvement : dure époque pour les hommes.
En attendant, et en exclusivité pour les lecteurs de la Gazette, un extrait de l'oeuvre que le Grand Will aurait pu écrire : le livret est de Chanson Plus bi-fluorée, à la mode Jacques demy) ;))
16 juin 2008
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Des années que j'attendais.
Que j'attendais sans vraiment attendre. On dira que j'espérais.
C'est doux, l'espérance.
J'espérais que ça m'arriverait un jour. Je rêvais vaguement du lieu où je le trouverais. Dans mon cher jardin public ? Dans une salle d'attente ? Dans le tram ? Sur les bancs d'une église ? Dans le hall de la gare ou peut-être dans un train ? Je ne savais évidemment ni son nom, ni sa taille, ni son genre. Je n'essayais même pas d'imaginer à quoi il pourrait ressembler en détails.
Simplement, j'espérais que ça m'arriverait, un jour où je ne m'y attendrais pas le moins du monde. Car c'est ainsi, dit-on, que se font les plus belles rencontres : lorsqu'on n'y pense pas.
Et ce fut, contre toute attente, à Paris, dans un minuscule square de la place Félix Eboué, métro Daumesnil.
Samedi matin, un pain au lait tiède à grignoter, un brin de soleil... Sur un banc, on serait bien.
Et le banc était là.
Et sur le banc, il m'attendait.
En évidence.

L'oeuvre au noir, de Marguerite Yourcenar.
Je le prends en main... et je vois le macaron ! PASSE-LIVRE.

C'en est un ! C'est un livre libéré !
Au coeur de l'étiquette est écrite la phrase magique, le mot de passe, le sésame : "Vous êtes tombés dans le Cercle Invisible des Lecteurs"...
Oui !!!
Depuis le temps que je rêvais d'entrer dans la ronde du crossbooking ! Ce club pas fermé dont les membres se passent les livres au hasard, les trouvant ici, les libérant là, afin qu'ils voyagent au gré des rencontres.*
Eh bien ça y est : j'en suis ! Ce livre trouvé à Paris sera donc lu et relâché à Bordeaux : c'est déjà un joli début de voyage !!!
* pour les curieux : http://www.passe-livre.com/passelivre.asp
15 juin 2008
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Pour compenser les nombreuses fois où on se permet, à DonaldVille, de critiquer (gentiment) le Portugal, histoire de chatouiller un peu la fibre patriotique des exilés lusophones (en grand nombre !), voici quelques rappels de la GRANDEUR de ce petit pays.
Au XVe et XVIe siècle, n'oublions pas que le Portugal était une des plus grandes puissances au monde, au niveau économique, culturel et social, grâce à un empire colonial qui s'étendait en Afrique, en Amérique du sud et en Asie.
Ces deux siècles furent vraiment son heure de gloire !
Et puis, deux dates fondamentales qui prouvent que les Portugais ne sont pas "en retard" sur la France (enfin, pas sur tout!) :
L'abolition de la peine de mort a été décidée en 1867, plus d'un siècle avant chez nous !!! Et ajoutons que le dernier assassinat légal avait eu lieu en 1849.
La Gazette crie BRAVO !!!
Et enfin, plus tard mais encore une fois avant la France, le droit de vote des femmes portugaises date de 1931...
Sauf que là, je dois quand-même mettre un GROS bémol à la clef...
Seules les diplômées de l'enseignement supérieur ont eu le droit de glisser leur bulletin dans l'urne... alors que les hommes, pour voter, avaient juste besoin de savoir lire et écrire !!!
Quand a-t-on enlevé cette condition inique ? Une révolution des Œillets plus tard, en 1975.
( C'est tard, mais sachez qu'il y a pire pas loin de chez nous : au Lichtenstein !
Dans ce pays d'opérette, on vote, figurez-vous, oui, y a pas que des princes. Et les femmes... ? Depuis quand ??? Depuis 1984. Ouf !)
Aujourd'hui (si la Gazette publie au bon moment bien programmé et en l'absence de sa Rédactrice partie baguenauder allègrement dans les rues de la capitale) le Portugal joue (sans enjeu) contre la Suisse. cela vous intéressera donc peut-être de savoir, puisqu'on en est là, que les Suissesses votent depuis 1972 à peine !
Ne manquez pas, bientôt dans la Gazette, la suite du feuilleton portugais !
Published by Zigobelle
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La Gazette de Milcounor
13 juin 2008
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Champignons aquatiques hallucinogènes ?
Famille de Barbapapas allergiques à l'eau de la piscine ?
Jeu de quilles flamencas ?
Imaginez ce que vous voudrez, en rêvant devant cette oeuvre d'art de Yayoi Kusama exposée à la Biennale d'art contemporain du Havre !

J'aime le côté "Alice au Pays des Merveilles" !
Moi, je dis que si elle avait été à Bilbao l'an dernier, cette sculpture, les Angels et leurs gardes du corps, auraient fini menottes aux mains !!!
Ouf ! On l'a échappé belle !
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Le Cabinet des Curiosités
13 juin 2008
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10:54
Pour le dernier conseil de classe de notre chef retraitant, une petite troupe de ses groupies organise (en secret) une arrivée en fanfare. Donc, ces temps-ci, entre midi et deux, ça répète avec ardeur dans la salle de musique du collège. Votre gazetière, pas peu fière, a la charge du tambourin grave et ouvre le défilé, suivie d'une prof d'espagnol au petit tambourin, d'une autre aux cymbalettes, puis viennent des maracas, des "oeufs", des claves etc... Que des percussions, pour un rythme plutôt brasileiro. Mais ne rigolez pas : on travaille pour de vrai, avec des partitions, hein ! D'après la prof de musique, très vieille France en extérieur mais jeune en-dedans, les élèves sont bien plus sages que nous...
Tout ceci nous rappelle que la musique est indispensable pour "porter" les foules...
En bulletinant la revue "Armées d'aujourd'hui" (oui, je lis tous les périodiques du CDI, y compris Armées, qui nous parle ce mois-ci de l'importance dramatique de l'examen des yeux du pilote, qui déterminera toute une vie, mais également du 13e régiment de Dragons parachutistes où les hommes sont de véritables caméléons qui se camouflent partout et du sous-marin nucléaire de nouvelle génération : des sujets variés dont je ne rate pas une miette!), en bulletinant, donc (j'adore ce terme!!!), je me régale d'un article sur la musique militaire.
La musique, dont on nous dit qu'elle adoucit les mœurs.
Sans doute. Et pourtant, elle a toujours accompagné le soldat au combat.
Dès l'âge de bronze, les percussions et les ancêtres de nos actuels instruments à vent, donnaient le signal de l'assaut et servaient également à effrayer l'ennemi. Les belligérants en rajoutaient, frappant sur leur bouclier avec fracas et poussant de terrifiants cris de guerre.
Chez les Grecs du 5e siècle avant JC, la musique rythme le pas des soldats et maintient la discipline au combat : on suit la cadence. On la suit tellement bien que la musique va désormais servir à donner des ordres. On code les différentes séquences, et les combattants savent quoi faire.
Après les croisades, les instruments orientaux reviennent avec les Croisés, notamment le tambour. Cet instrument purement rythmique, souvent doublé d'un fifre, va détrôner la cornemuse qui prévalait jusque là chez les fantassins, notamment chez les terribles Highlanders, tandis que la trompette tient le grand rôle dans la cavalerie.
Indispensable musique qui impressionne l'ennemi, fait marcher les hommes ensemble, capte leur attention et et les rend moins sensibles aux cris et aux bruit des armes !
Si ça ne s'appelle pas une "instrumentalisation" des instruments, je ne sais pas ce que c'est !

Heureusement, dans nos vies (même si elles sont un combat), nous, privilégiés qui nous levons et nous couchons loin des champs de bataille, la musique est joliment présente, dans nos oreilles ou juste dans nos têtes, nous faisant danser, même dans la rue ou les couloirs de nos lieux de travail, et chanter à toute heure, gaiement, sur notre vélo, sous notre douche, dans notre lit ou dans notre voiture...
Viva Musica !
(Source : Petite histoire des sons et des armes, in "Armées d'aujourd'hui", et le beau tableau de Manet)
12 juin 2008
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Il faudrait inventer une grille
où tomberaient juste les 4ème 5 et les 3èmes 5... ;-))

Bon, j'espère quand-même que c'est une photo truquée !!!
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Le Cabinet des Curiosités
12 juin 2008
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17:32
Faites chanter mon nouveau joujou tout neuf !!!!
(pour les mauvaises langues, je n'ai pas écrit : faites vibrer mon nouveau sextoy)

Il s'appelle biloba d'Alcatel (oui, c'est un aristocrate à particule), il sait dire l'heure,
il faut avoir fait Polytechnique pour le fabriquer
et Centrale, au moins, pour savoir l'utiliser, au vu de la notice.
Il a un frère jumeau homozygote que vous ne voyez pas ici et qui dort encore
dans son berceau.
Bon ça, c'est le côté spectateurs.
Pour les besoins de sa mise en route, j'ai dû plonger dans les arrières du décor, derrière le rideau de scène.
Un ordi assorti d'enceintes, une Neuf box et un téléphone, ça génère 10000 km de boyaux :


Et pourtant, chuis pas chez Crétin.fr !!!
Mais que serait ma vie sans câble électrique ???
Allez, lecteurs adorés, téléphonez-moioioioioioi !
CALL ME !!!!
12 juin 2008
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Pour la première fois en France, des candidats au baccalauréat passent l'épreuve LSF (langue des signes). Choisie en option, ils sont 200 dans l'Hexagone - malentendants ou pas - à s'être inscrits pour cet examen.
L'épreuve dure cinquante minutes, dont vingt en entretien, et prend appui sur un document apporté par l'examinateur. Cette année, seuls les élèves de terminale des séries générales et de la série hôtellerie ont pu présenter cette option. Ce choix sera étendu, dès l'an prochain, à toutes les séries du baccalauréat technologique.
Si des cours pour préparer cette option avaient existé, je suis à peu près sûre que votre gazetière en aurait été !!!
Notée pour parler avec les mains?
Le pied !

11 juin 2008
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La Gazette s'engage, la Gazette tient ses engagements.
On avait dit : un article pour chaque match. Il y aura donc : un article pour chaque match.
Aujourd'hui, un peu d'histoire et d'étymologie, afin de bien circonscrire le sujet d'étude.
Et d'abord, le SCOOP pour les ignares en géo de mon espèce : le Portugal ne s'appelle pas officiellement le Portugal mais la République portugaise !
Vous le saviez, vous ???

Ci-dessus, le drapeau de la Républica Portuguesa
Autrefois, toutefois, il se nommait bien PORTUGAL et je vais même vous dire POURQUOI.
Au IXe siècle, le premier comté au nord était nommé Terra Portucalensis, c'est-à-dire la terre de Portus Cale, du nom de deux villes à l'embouchure du Douros, Portus et Cale !!!
Ce que Portus est devenu, on le devine aisément, ayant donné son nom à un plus que célèvre vin "madérisé"...
Quant à Cale, rien à voir, elle a pris de lettres de noblesse et un peu la grosse tête : elle s'appelle maintetant Villa Nova de Gaia.
Vachement plus classe !
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La Gazette de Milcounor