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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 18:06
On râle un peu, on se fâche un peu.... mais, franchement, nos élèves, ils sont adorables!

N'espérez pas retrouver à Ausone l'ambiance déjà célèbre du collège de "Entre les murs"...

Petits exemples du matin.

Deux classes de 5e étaient venues en début d'année avec leur prof de français, pour une petite "piqûre de rappel" sur le CDI. Leur travail était ensuite d'écrire à un élève de 6e tout ce qu'il devait savoir pour profiter du lieu et de l'outil.
Les copies sont bonnes, et, j'y suis souvent citée... du coup, le prof de français est venu en personne me faire profiter de ces écrits flatteurs.  De quoi me faire rougir ! "Madame G. la professeur-documentaliste est super gentille et super belle...." ;-))
Et pourtant, croyez-moi, je les enquiquine...
Trop mimi, non ?

Et puis, à midi.
On avait LA photo de groupe. Celle des profs.
Vous savez, lecteurs adorés, que le soleil brille à DonaldVille.
Donc, l'homme de l'art a dit : on se met dehors. Dans l'amphithéâtre, turquoise comme celui des otaries à Walibi. Le lieu de prédilection des élèves, priés, pour l'heure, de laisser la place au staff. On les chasse, il ne protestent même pas.

On se range, on s'installe, les collègues arrivent au compte-gouttes... sous l'oeil passionné des élèves, sages, tous là à nous regarder ne rien faire.
Ils sont sages comme des images, contents du spectacle sans intérêt que nous offrons pourtant. Bien plus intéressés que quand on leur fait cours : incroyable non ? Heureux, juste heureux de nous regarder, sans moquerie, même pas bruyants !
Tout le monde est là ? Le photographe nous mitraille : 5 ou 6 flashes et nous sommes dans la boîte.
Eh bien, c'était mieux qu'à Cannes, croyez-moi! Sitôt les photos faites, les élèves se sont mis à nous applaudir avec un enthousiasme communicatif et nous avons quitté notre estrade sous les bravi les plus sympas qui soient ! Ils ne sont pas difficiles à distraire et à mettre en joie, finalement, nos petits chéris...
Eh oui, ça se passe comme ça, au collège, et ça met vraiment du soleil au coeur !

(Sinon, là, juste pour rire, un dessin qui me fait bien marrer...)
60 profs agresses par jour
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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 18:07
Après le collège (ma casquette de prof-doc), les trajets sur La Fleurette (mon casque de colonio-cycliste)  et entre la soupe à la citrouille (mon chapeau de sorcière)  et le gospell (mon turban de diva), moi,  Zigobelle, fais une crise d'étymologie aiguë.
Lecteurs tendrement chéris, vous savez que ça me prend de temps en temps.
Il faut dire que Journée européenne des langues oblige, j'ai fait quelques acquisitions samedi chez Mollat, pour le CDI, qui ont sans aucun doute provoqué la crise susnommée. Fidèle à mon esprit de synthèse et à mon écriture brève, indispensable qualités du chroniqueur qui ne veut point assommer son lecteur en s'étalant outre-mesure pour sa propre satisfaction, je me contenterai ici de partager avec vous une petite découverte charmante du jour, glanée au fil des pages des ouvrages que je cataloguai (sans S, hein! c'est un Perfekt, un passé simple, modeste, sans tralala ni fioriture). Plus que sur l'étymologie à proprement parler, il s'agit des sens différents d'un même mot...selon sa géographie. On connaissait déjà le fameux trivial, simple et quelconque en anglais mais vulgaire et grossier en français (et encore, c'est une question d'époque... mais je ne veux point vous embrouiller les méninges). Il n'est pas le seul à jouer sur deux tableaux... Au redoutable chapitre des faux-amis, donc, sachons que qualifier quelqu'un de versatile en français ou en anglais n'a pas du tout la même signification.
Chez nous, c'est peu flatteur : on n'apprécie guère ceux qui changent sans arrêt d'opinion et o n les traite de girouettes ! Mais outre-manche, à l'autre bout du tunnel, une personne versatile possède une qualité reconnue : celle d'avoir plusieurs dons, plusieurs cordes à son arc, différentes personnalités s'adaptant à diverses situations... Du coup, un versatile Anglais, c'est plutôt cool... Comme quoi, on peut toujours trouver un bon côté aux choses ! Et dans notre cas, le bon côté, c'est un peu plus au nord.


A
Amis réputés instables, changeants, lunatiques, indécis, irrésolus, capricieux, papillonnants... voire fantasques, EMIGREZ et rejoignez la perfide Albion !!!

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 07:17
... mais 24 ° C l'aprem !
Du soleil, c'est promis.
Monsieur l'Automne est arrivé, dans son costume de scène du 1er acte.


La Gazette souhaite une jolie saison à tous ses lecteurs chéris !
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 09:08
C'était au temps des Colonies.
C'était au temps où il n'y avait pas d'espèces protégées.
Avant les indépendances diverses et avant Dian Fossey.
Quand les militaires, en bel uniforme et casque colonial, avaient le droit de chasser les fauves et de fièrement les exposer comme trophées.
Un autre monde, en somme.
En ce temps-là, le commandant Lourde avait fait don d'un magnifique gorille au Museum d'Histoire naturelle de Bordeaux.


Sa petite-fille, B. C. née J., bien connue à DonaldVille Nord (et même Sud) se souvient très bien avoir vu, dans les vitrines surannées dudit Museum, le fameux et impressionnant animal.
Et donc hier, armée de la photo-souvenir du grand-père et d'un appareil-photo, elle était bien décidée, entre la visite de l'hôtel des Sociétés savantes et celle du petit hôtel Labottière, à perpétuer le souvenir familial devant l'historique animal.
C'était le moment où jamais, puisque, Journées du Patrimoine obligeant, le Muséum, non seulement était ouvert gracieusement, et en présence de tout le staff scientifique, mais surtout, il brûlait ses dernières heures, avant une fermeture de  quatre ans minimum pour mort et résurrection résolument contemporaine.

(ça va tenter de ressmbler à ceci... Pas mal, hein?)

On imagine donc l'expédition de l'héritière du donateur, exploratrice sans casque mais pleine d'espoir.
Sus au gorille !
Mais au second étage, celui des spécimens exotiques, nul King-Kong à l'horizon.
On cherche, on se renseigne... La Conservatrice, au nom prédestiné de Nathalie Mémoire, alertée par les explorateurs bredouilles,  confirme que l'animal dont il est question n'est plus ici depuis qu'elle-même y passe ses journées. N'y voyez, chers lecteurs, aucun perfide rapport de cause à effet, mais uniquement un point de repaire temporel.
Vingt ans, donc. Au moins.
Vingt ans que Madame C. n'a pas dû emmener ses enfants au Museum : au vu des âges desdits enfants, ça semble logique.
En cherchant dans sa mémoire, la dame Mémoire émet l'hypothèse que le Gorille disparu dans les brumes, a pu faire partie, il y a plus de 20 ans,  d'un voyage officiel de spécimens mités (ben oui, désolée...) partis se refaire faire une beauté à Paris chez un taxidermiste de haut-vol.
Cependant, les heureux touristes liftés et relookés sont tous censés être revenus depuis...
Intéressée et intriguée par l'inexplicable disparition, notre Conservatrice est donc partie à la recherche d'informations sur le Gorille du Commandant Lourde : l'enquête est lancée.
En attendant, si vous apercevez dans le quartier ou dans les fourrés du Jardin Public, une silhouette massive, brune et furtive, n'hésitez pas à alerter le numéro d'urgence de la Gazette, QG de l'opération.
Evidemment, soyez discret comme il se doit dans ce type d'opération. Il ne s'agirait pas de provoquer un vent de panique chez la population de DonaldVille.
Le nom de code  est "Opération Bernadette".

La Rédaction attend toute information utile à la résolution du mystère !

Découvrez Georges Brassens!
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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 09:22
Quoi ?
C'est Marseille ?
MAR-SEILLE ?
La Gazette est BLEUE !!!

A DonaldVille, on voulait Bordeaux, par chauvinisme, forcément,  ou Toulouse, la Ville Rose.
Ici, on aurait même soutenu Angoulême, s'il avait fallu. C'est dire.
Mais franchement, Marseille, non.

Voilà, c'est dit.


Et eux, les ceusses de l'asso Bordeaux 2S'8, ils vont devenir quoi ???
Bordeaux "Quand même" ?
Oui, on a de la ressource, ici, non mais !

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 16:37
Eh bien voilà, parfois, la grâce plane sur les arènes.
Je ne parle pas des arènes où l'on donne des spectacles de théâtre ou d'opéra. Non, les vraies arènes, les sanglantes. Bon, je sais, je ne devrais pas émettre de jugement de valeur : je devrais avoir une neutralité d'autant plus neutre que je n'ai jamais assisté à une telle manifestation. Je n'ai pas pu écrire "un tel spectacle", ce genre de festivité me répugne, je l'avoue. Je respecte les goûts et la culture de chacun... mais enfin... Je n'en pense pas moins.


(Matador 2005, de Delphes)

Sachez donc, lecteurs adorés, que la règle, en matière de corridas, permet que l'on gracie un taureau pour récompenser sa bravoure. Après un certain nombre de tortures ( tant de piques, etc.), si l'animal "charge et va au bout de ses intentions" avec une noblesse et un courage exceptionnels, le matador et le public peuvent décider de lui "pardonner la vie". Ces grâces taurines ("indultos") ne sont pas légion, évidemment...
Desgarbado, toro de 4 ans, a été gracié dimanche 7 septembre dans les arènes de Dax. Il est donc reparti vers ses paturages de Guadalix, au nord-ouest de Madrid. Il ne sait pas à quel point il a de la chance, Desgarbado ! Car figurez-vous qu'épargner un toro n'est pas tout à fait sans arrière-pensée... Certes, on le récompense pour sa nature admirable... mais surtout, on espère de lui qu'il saura généreusement léguer ce caractère d'exception à de très vigoureux descendants ! Parce que des bestiaux à corrida, ça s'élève, ça se croise, ça se sélectionne. Alors quand on possède un numéro hors-pair, on espère bien qu'il sera papa de famille nombreuse!
Desgarbado a gagné le droit de s'amuser un peu maintenant...

Ps : Ah oui, j'oublais, ma source, c'est Sud-Ouest d'y a 8 jours !

Découvrez Francis Cabrel!
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 21:07
Vous le savez comme moi, la couche d'ozone est crevée, donc le soleil nous brûle. La banquise fond à toute vitesse, le niveau monte (comme à l'école), la jungle se déforeste, le Gulf Stream va se dévier, et soit Bordeaux sera englouti sous les eaux, telle la cité d'Ys, soit ce sera une nouvelle zone polaire, avec des températures que je n'ose même pas imaginer.
On ne sait pas encore choisir entre la désertification ou la glaciation, mais de toute façon, on est foutu, destinés à mourir sans pétrole, étouffant sous des tonnes de déchets. Donc, seuls les plus forts auront une chance de s'en sortir et de continuer à s'obstiner à trouver que la vie est belle.
C'est pourquoi la Gazette, toujours à la pointe du zèle journalistique, a décidé de mettre en route une série d'épreuves de survie, pires qu'à Koh Lanta ou dans le Loft des Secrets, je vous le dis !

L'expérience numéro 1 relatée ici est précisément partie d'une situation extrême, à savoir le dégivrage absolu du congélo de la Bottine dimanche dernier et, dans la foulée, du nettoyage intégral de la partie réfrigérateur. Les Angels étaient à mes côtés dans cet épisode digne des célèbres Travaux d'Hercule, et peuvent donc témoigner de la difficulté de la chose : croyez-moi, ce fut musclé... Y a que la banquise qui fond, mon congélateur, non.
Je passe les détails et j'en arrive à l'expérience qui nous intéresse.


Bon, il faut dire que le Sieur Guillaume m'avait un peu provoquée samedi en "se la pétant" et se vantant d'avoir mangé, devant témoin, un yaourt du 6 juin date limite, soit trois mois moins deux jours.
Il pensait avoir atteint des records...Eh bien, c'était une perche tendue pour votre Gazetière, notoirement toc-toc. Ah si seulement....!
Le miracle a eu lieu, j'ai exhumé un brassé nature du mois de mai, quand j'avais encore 44 ans !!! Trop beau, coincé dans un angle inaccessible, un angle mort de mon beau Gorenge !!!
Il ne restait plus qu'à espérer que le truc ressemble encore à quelque chose.... C'était en apparence le cas. A l'oeil, ce yaya ne fait pas son âge. Au nez, rien à dire non plus. Un brin sur la langue : foi de Fée, il schmeckt gut !!! Ok, l'Expérience de survie dans un monde dévasté et rempli de périls est définitivement entamée.
Par mesure de prudence, je scotche la preuve au mur : si on me trouve raide sur le carrelage de ma cuisine, je veux absolument éviter l'erreur judiciaire et  une accusation injuste d'empoisonnement de la part de mes héritiers. (Ben oui, j'ai un Livret A à la Poste, ça fait des envieux).
Puis, je mange mon yaourt et j'envoie un texto à mon rival en matière de yaourts natures périmés. Qui me renvoie des félicitations aussi goûteuses à mon égo que le fut le brassé de mes 44 ans à mes papilles de 45. Je cite : "Tu mets la barre très haut". Oui. Merci Guillaume de reconnaître mes mérites et mon inaltérable bravoure. Le prochain texto, je l'envoie au Guiness Book.
Une soixantaine d'heures plus tard, le cobaye va bien, merci.
Elle peut fondre la banquise, il peut diparaître le pétrole, moi, j'ai un estomac au poil (et un réfrigérateur du tonnerre, avec option cryonisation !!!)
La Gazette profite de cet article scientifique de Net réalité, pour rendre un hommage à un comic strip qui l'a beaucoup régalée il y a quelques années et qui traîne encore sur la Toile : les Aventures de Michel le Yaourt.


http://frigo.lapin.org/strip-95-le-costume.php

T'en fais pas Michel, chacun ses goûts, t'as toutes tes chances !!!
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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 11:20
Bon, mes lecteurs chéris, vous êtes tous au courant pour cette chose accélérante et extraordinaire qu'on met en route, sous terre et à la frontière franco-suisse, pour comprendre des tas de trucs en science physique sur la création de la terre etc.
Vous, vous comprenez peut-être les tenants et les aboutissants.
A la Gazette, on a décidé de ne pas chercher à comprendre, car on a estimé, après de sérieux calculs, que l'énergie dépensée à accélérer les neurones spécifiquement dévolus à la science (et qui sont à l'état d'hibernation ou de latence depuis longtemps) ne serait sans doute pas compensée par l'intérêt de savoir écrire un article renseigné et intelligent sur ledit engin magnifique. En un mot comme en cent, on a décrété que ce ne serait pas une opération rentable ni efficiente : de très bons articles existent ailleurs, sachons être modeste.
On se contente donc ici d'une conception vague et lointaine de la machine infernale, mais par contre, on salue sa mise en route comme il se doit, avec un enthousiasme aussi sincère que désintéressé !

Longue vie au
GRAND COLLISIONNEUR DE HADRONS*** !!!



http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/infojour/afp.asp?id=16619


*** Rien que de le DIRE, c'est un régal ! Maintenant qu'on sait que je suis capable de caser le mot "RESSUAGE" à bon escient dans une conversation mondaine, je vais peut-être me coller comme challenge de placer habilement et fort à propos, le grand collisionneur de hadrons....
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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 18:34
Lecteurs adorés, vous savez que votre gazetière s'émeut plutôt facilement de toutes les petites touches de poésie qui émaillent notre quotidien.
Elle est souvent là où on ne l'attend pas (la poésie, hein, pas la Gazetière, quoi que...) et j'ai découvert aujourd'hui qu'elle peut naître spontanément, comme ça, pfuit ! par... contamination, dirai-je.
Je vous explique.
Alors, ici, tout le monde connaît le CDI.
Presque tout le monde sait que je coucougne mes petits élèves et que j'essaie de rendre le lieu agréable, attractif, chaleureux etc. De menus dispositifs et petits cadeaux sont toujours très appréciés des enfants.
Je fabrique donc régulièrement des marque-pages colorés que certains collectionnent. Le but est de coller aux saisons, aux événements littéraires ou festifs ou de proposer des phrases tirées de livres, amusantes ou "inspirantes"...voire édifiantes !
J'avais projeté un signet spécial "rentrée", surtout pour mes petits 6e. Mais la Doc Toc-Toc est littéralement ensevelie sous le travail et sort difficilement la tête de l'eau ces jours-ci. De toute façon, je n'ai même pas le temps de me déplacer jusqu'au massicot, alors...
Donc, je sors de mes archives des marque-pages qui me restent du Printemps des Poètes : j'y avais évidemment  inscrit des mini poèmes... Vous l'aurez deviné!
Les nouveaux m'interrogent au sujet desdits signets, les anciens leur expliquent... je les vois qui lisent les phrases, qui se les répètent... Je suis contente de ces quelques minutes de grâce où ils oublient Titeuf et Lanfeust !

Et puis ce soir, en "rangeant" un peu mon bureau (en faisant des tas, quoi) j'en trouve un, qu'un élève a reposé.
 La phrase imprimée que j'avais choisie pour celui-ci, c'est :

Le vent appelle l'arbre, et l'arbre lui répond. (X. Forneret)

Juste en dessous, mon élève a écrit avec son stylo-plume:
et le vent lui répond et l'arbre lui répond encore...

Ce n'est pas grand chose, mais c'était si joli de trouver cette "suite" inattendue sur ce petit morceau de papier jaune.
J'ai quitté le CDI avec dans la tête, le bruit du vent dans les feuilles : je remercie ici cet élève que je ne sais nommer, d'avoir pris le relais poétique que je lui avais tendu sans un mot.


Découvrez Ritchie Blackmore!
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 12:29
Mercredi 3 septembre, rue de la Bottine, 11h et des miettes.
Sortie de votre Gazetière, légère car c'est mercredi ;-) et assez courageuse pour partir à l'avitaillement.

Ambiance (malheureusement) habituelle de cette zone de Donaldville : voiture qui gêne, police et fourrière. Mais pas la mienne, hein !!!!! Une semaine que Zaza est garée à une suuuuuuper place tout près : assez rare pour que j'ai refusé de la quitter depuis que je me la suis dégotée !
Petite joie : une Matiz rouge pompier est garée tout contre ma Matiz bleue, ce qui me fait chanter "Quand une Matiz, rencontre une autre Matiz..."et tralala. Je me dis en outre que si elles pouvaient nous pondre une mini Matiz violette, ce serait une bonne idée.

Trève de rêveries funambulesques, j'ouvre ma portière.
Mince, serrure bloquée. Deux ou trois essais, rien à faire...
Reste à monter par le côté passager.
Mais là, problème : même topo. C'est donc tout le système qui est cassé ??? Je commence à m'imaginer comment ouvrir ce véhicule en force, tout en continuant à m'escrimer sur les serrures.
Evidemment, débarque la Maréchaussée.
- Y a un problème, Madame ?
- En effet, j'arrive plus à ouvrir ma voiture, c'est bloqué.
- ça a peut-être été forcé ?
- On ne voit rien, et c'est pareil de l'autre côté...
(l'un des deux s'approche pour voir de près : laissons faire le pro)
- ça n'a pas l'air abîmé... C'est la bonne clé, vous êtes sûre ?
Ah ben quand même, ils me prennent pour qui ???
- Je n'ai qu'une seule clé, aucun risque de se tromper.
- Et le coffre? Vous avez essayé ?
Dans un mouvement infiniment graciéux, façon autruche sur une patte, je glisse un bras derrière ma voiture. J'essaie le coffre : idem.
Cette voiture est aussi scellée que le tombeau de Toutankhamon.
- Ou alors, c'est pas la bonne voiture ? Elle est à vous cette voiture ?
Là, franchement, je fulmine ! Chuis une honnête fille, moi ! Chuis Fonctionnire d'Etat, tout de même ! Naturellement, je ne montre pas ma vexation devant une telle suspicion, mais je n'en pense pas moins!
- C'est MA voiture, j'ai les papiers !
- Parce qu'il y a la même, là.
Effectivement, je l'ai dit, y a une Matiz ROUGE collée à Zaza : il me prend pour une daltonienne, ou c'est lui qui ne reconnaît pas les couleurs ???
Je tourne la tête pour regarder cette jumelle écarlate...
- Non, la même, là...
En effet.
10 mètres plus bas.
Zaza, la VRAIE.
Garée juste un tout petit peu plus loin, à la même belle place depuis une semaine.
- Y a écrit Zaza, derrière...
- Euh, oui, ben, c'est en effet la mienne, j'ai confondu... Merci, au revoir...

En ouvrant la portière (sans problème, étrange ...), j'ai fait un signe de la main...
Eux, ils se marraient.
Pffff..... :-(

Découvrez Nino Ferrer!
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