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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 21:18
Allez, hop ! Un petit clin d'oeil en écho au dernier article de Pollux sur la Source. Il parle de sous et de récession.
Mais tout le monde ne croit pas à cette baisse du pouvoir d'achat. J'en prends pour preuve un futur nouveau "magazine" qui va éclore et dont notre journaliste Anna parle avec des mots délicieux et bien sentis. J'adore, alors je vous fais profiter.

Je la cite, sans son autorisation, qu'elle ne peut pas me donner maintenant vu qu'elle eest injoignable puisqu'elle est train de boire comme un trou avec un vieux pote pour fêter plein de bonnes nouvelles et une semaine de boulot fatigante. Je prends donc l'entière responsabilité de la citation et si la Gazette est attaquée en justice, ben, j'assumerai la défense et les dépens.

"Je vais peut-être aussi collaborer à un magazine sans intérêt aucun, Tendances, un gratuit bordelais bourré de pub qui a pour vocation d'aider les bourgeoises qui s'ennuient à s'enliser dans la consommation de produits autant stériles que coûteux. "

Parions que lesdites bourgeoises auront encore de quoi dépenser qund nous, on récessionnera... ;-))
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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 18:24
Alors là, mes lecteurs bien-chéris, aujourd'hui, ce fut un régal de retrouver mes Preux au CDI ! Mon Brun et mon Blond.

Chevalier Brun me fit une déclaration frontale sur l'élégance de mon couvre-chef :

- Madame, il te va bien ton chapeau rond.

(Vive la Bretagne, tralala et Alleluia! Oui, celui-ci est tout-petit, il a du mal à passer au "vous"...pas comme le rejeton de l'Angel 3 qui me sert du Madame en cours... Lui, l'adaptation est faite !)

- Ah oui, c'est un casque, ce chapeau, figure-toi.

- Eh bien vous êtes belle comme avec un chapeau.

(Il paraît, il paraît... Votre Gazetière aime qu'on la caresse dans le sens du poil...)

Chevalier Blond, quant à lui, me prit en aparté à la fin de l'heure pour me préciser les jours où il rentre tout seul à la maison, donc à pied.
Je lui réponds que j'ai déjà remarqué qu'il aimait bien ça, rentrer par ses propres moyens (il m'avait précisé cette autonomie qui dure depuis le CM2 trois fois hier en 2 minutes pendant que son copain débloquait la chaîne, lui maintenant le vélo en l'air).
Et là, dans un immense sourire ravi, il me dit :

-Oui, et puis comme ça, je vous aide.

Lecteurs adorés, soyez rassurés à l'instant : grâce à mon Chevalier au Coeur Généreux, je suis sûre de revenir chez moi saine et sauve au moins 3 fois par semaine !!!
Elle est pas belle la vie de prof-doc ???
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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 09:29
Dur-dur de se tenir à la page, je vous jure !
Iza la Doc-Toc-Toc, entre deux cours d'intitiation 6e,  profite du calme olympien matinal qui règne dans le CDI pourtant plein comme un oeuf, pour préparer la dernière grosse commande de l'année.
Après les ouvrages demandés par les profs et autres acteurs de l'équipe éducative (je parle bien, hein?), après les ouvrages que j'estime indispensables ou géniaux pour nos élèves, après ceux que je choisis par goût personnel (eh oui, c'est aussi un des bons côtés du métier), après ceux que je remplace car ils sont usés ou disparus mais toujours aussi démandés, je dépiaute à présent le Cahier des suggestions, outil apprécié,  rempli régulièrement par mes petits chéris.
Brrrrmmm...teuf-teuf-teuf.... Mise en route de la machine à sélectionner le bon grain de l'ivraie.
Premier tri : les imbécillités provocatrices notoires. Rares, avouons-le. Exemple parfait : le Kamasutra (6 demandes, 6 fois la même écriture). Ok, je ne pense pas que l'élève ait le moindre espoir de voir son désir aboutir. Aucun remords pour Zigobelle.
Second tri : les livres qu'on a déjà. Si l'auteur a signé, je lui explique où ils se trouvent. Si la suggestion est anonyme, je place les bouquins près du cahier, en exposition. Rapidement, y a de la joie autour de mon bureau !
Troisième tri : ce que je n'achèterai jamais. Eh oui, là, c'est de la vraie censure, j'assume. J'ai une "politique d'acquisition", que je défends devant mes supérieurs et mes usagers. Je pose des frontières, qui sont celles de l'Ecole. On n'est pas une salle d'attente de dentiste, donc, aucun espoir de trouver un abonnement à Public ou Closer. De même, les concentrés de vulgarité pure n'ont aucune chance : je les renvoie à la sphère privée, sous la haute autorité des parents. Iza, Justice descendue de son socle, explique, elle ne ferme pas la porte sans un mot, rassurez-vous, elle argumente et le silence se fait devant tant de cohérence transcendante... ;-))
On passe à l'écrémage suivant : les livres que je vais peut-être acheter. A première vue, ils semblent pouvoir avoir leur place ici. Mais je m'en voudrais d'offrir à mes lecteurs des lectures indigentes ou mal adaptées.
A cet étage de la machine à distiller, je me renseigne : je cherche des critiques, que j'estime dignes de foi. J'ai mes adresses.
Un de mes soucis majeurs quant à l'appréciation des "suggestions" , c'est le monde des mangas. J'avoue, malgré deux stages sur le sujet, je nage entre deux eaux et j'ai bien du mal à choisir...
Me voici donc à la pêche aux critiques, à propos de Dofus Monster. "Manga pour enfants" m'a précisé l'élève-proposeur. Un bon début d'argumentation, me dis-je. Continue, mon petit, tu iras loin.
Je me rends sur le site de Krinein : magazine critique.
Et là, je lis à propos de l'opus qui m'intéresse :

Décliner Dofus aux monstres de Dofus avec l'esprit Dofus est le principe simple de Dofus Monster. Pas besoin de vous faire de dessin pour vous faire comprendre que le manfra*** phare de Ankama possède déjà un public suffisamment conséquent pour développer une sorte de spin-off en puissance à travers une série de one-shot sans relation aucune autre que le monde de Amakna. Un peu en dessous du manga original dans l'ensemble, Dofus Monster s'adresse avant tout aux fans hardcore de l'univers multi-plateforme de Ankama. A l'inverse, l'amateur basique y trouvera son compte sans plus. Ce nouveau manfra n'est qu'un pas de plus pour exploiter la licence phare mais tant que cela reste une licence bien exploitée.

Et là (oui, je le redis), lecteurs adorés, je me sens très très seule.
Et totalement incapable de me faire une représentation intellectuelle de C'EST QUOI CE TRUC ????
Brusquement, le poids de l'âge pèse lourdement sur mes frêles épaules. Je dois avoir largement dépassé les 20 ans, même si je ne m'en suis pas rendu compte. Et l'anglais reste mon problème crucial (y compris au Gospel où j'ai de sérieux problèmes articulatoires).

Alors...vivement que j'arrive à l'étage supérieur, celui d'où s'échappera la part des anges. Là où je lirai, sans surprise : le dernier Titeuf, tous les Naruto ou le 150e tome de Lanfeust. Là, ce ne sera plus qu'une simple question de crédits. Reposant.

*** : un manfra, c'est un manga franco-belge, pour ceux qui l'ignoraient ( ;-) )
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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 16:30
Ah lecteurs adorés : une petite trouvaille, une perle, un journal intime pas intime à mourir de rire.
Le libraire (puisque c'en est un) a de l'humour et nous fait partager son quotidien avec délices.

Le lien pour entrer chez notre libraire!

Votre Gazetière n'est pas libraire, ni même bibliothécaire. Mais, croyez-moi, je partage de nombreuses problématiques avec ces professionnels-là ! Alors, quand je les retrouve aussi bien (d)écrites, je me régale et je vous encourage à aller faire un tour du côté de ce site (qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un blog, d'ailleurs, malgré son adresse en .com ???)

Les titres sont parfaitement à mon goût ("Un jour mon âne viendra"... "Pas de nom SVP, c'est pour Ebay"...)

Les articles sont savoureux et très bien croqués : ça sent le vécu, du dehors comme du dedans !


...  "A 19h00, 00s, je m’apprête à fermer la porte et valider la CB quand surgit une cliente (je pense qu’elle se planquait derrière les fougères. En tout cas, j’ai eu peur, un peu)"

(Tiens, les élèves font ça aussi, ce surgissement inopiné au moment où je viens de fermer mon logiciel de prêt...)

_Bonjour, je voudrais le tome 15 de Nana

(... Dommage, il vient de le vendre)

J’ai eu un peu peur car j’ai vu à ce moment une lueur très particulière dans ses yeux : la lueur d’une psychopathe en manque qui ne survivrait pas à un sevrage de quelques jours.

Et la rigolade, quand il parle à un gamin qui lui dit : "Moi, je n'ai pas le temps de lire parce que j'écris un roman". Notre libraire, non dépourvu d'une bonne dose de cynisme (et de goût littéraire) pense alors que, mince ! Si ça se trouve ça va nous faire un futur Lévy, Brusso ou Jardin !!! ;-))

Bon, lecteurs bien-aimés, je passe mon tour et  vous laisse aller déguster vous-mêmes ces petits croquis vraiment drôles...

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 12:14
L'on débattait hier soir à la Bottine de certaines difficultés du français, grâce à un opuscule ramené dans les locaux de la Gazette par Vianne. La question vint sur le fameux "au temps pour moi" souvent écrit "autant pour moi", l'origine de la locution étant souvent inconnue de ceux qui l'emploient en faisant amende honorable.
La Rédaction connaissait l'orthographe la plus réglementaire mais s'embrouillait un peu sur son origine exacte. De fait, on hésite entre l'escrime et l'armée, le retour "au" premier "temps" de l'exercice signifiant de toute façon que c'était raté et qu'on recommence. "Pour moi"... puisque c'est ma faute.
Clair. On reprend et peut-être arrivera-t-on alors à battre l'adversaire à plates coutures...?
Justement, j'arrive avec aisance à mon propos du jour.
Lecteurs adorés, savez-vous d'où vient l'expression sus-citée?
D'il y a bieeeeen longtemps.
Du XVe siècle où les étoffes étaient de qualité, plus que robustes et épaisses !
  Imaginez ces belles draperies qui perdurent dans nos tissus d'ameublement. Vous imagniez l'épaisseur aux coutures, quand on double ou triple ou quadruple la toile? Cela devait coincer aux entournures, comme dirait l'autre.
Donc, le tailleur écrasait. Forcément. Il rabattait, disait-on alors.
Maintenant aussi, on écrase, toutes mes cops couseuses vous le confirmeront. Mais de nos jours, les tissus sont fins, et les fers électriques et à vapeur.
Tandis qu'à l'époque médiévale, on avait le "carreau", ancêtre rustique de notre fer, qui demandait les pectoraux de M. Propre et risquait de faire des dégâts brûlants.
Les couturiers avaient donc une autre technique, ils battaient les coutures avec des lattes pour les aplatir (qui, les pauvres coutures n'avaient rien fait pour mériter un tel traitement, mais la vie n'est pas toujours juste, ça se saurait).
Rapidement, on donna un sens imagé au geste. Celui à qui on "rabattait la couture" passait un très mauvais moment, vous vous en doutez...
Les mots furent utilisés, déplacés et on en arriva au sens figuré que nous connaissons bien :
battre son adversaire à plates coutures, c'est le rosser proprement.

C'est dit !


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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 07:56
... Ils sont gentils, épisode II

Hier soir, retour du collège.
Votre gazetière, allègre, pédale avec enthousiasme pour regagner ses pénates.


Malheur ! A mi-chemin, encore sur les terres bouscataises, ma chaîne déraille, enfin se bloque irréductiblement contre le moyeu.
Bonheur ! Deux anges gardiens sont pile là pour venir à mon secours!
Deux petits 6e SEGPA, mes éclopés du système scolaire, avec qui je travaille justement sur l'Egypte depuis lundi.
Ah ! Madame du CDI, on sait réparer !
Manu militari, ils ont empoigné La Fleurette comme il se doit et lui ont remis les pendules à l'heure en un clin d'oeil.
J'avais scrupule pour les mains noires et grasses.... mais ils n'en avaient cure, apparemment.
Durée de l'opération : 2 minutes, et la Dame put repartir sur son attelage.

Je leur ai dit qu'ils étaient providentiels et m'avaient sauvée : franchement, mes Loulous, MERCI !!!
De votre présence,
de votre bon sourire,
votre regard pétillant,
votre serviabilité spontanée et joyeuse.


Vous fûtes mes Preux, le blond et le brun, et je vous en rends grâce !
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 17:20
Il n'est jamais trop tard pour savoir.
Merci Sud Ouest du jour pour ce petit article insolite à propos d'un pont bordelais. Vous allez dire : encore un pont . Mais quel pont ? Le futur pont-dont-on-parle-mais-dont-on-ignore-encore-toute-réalité?
Que nenni, lecteurs chéris ! Un vieux pont !!! Presque le pont de DonaldVille, puisqu'il est localisé au bout du cours du Médoc.
Un pont fantôme, certes, dont on ne voit à marée basse que 4 énormes piles. Du moins leur socle.
Revenons au 19e siècle, et imaginons Bordeaux avec le Pont de pierre comme unique moyen de franchir la Garonne.
Pas commode.
Le maire (non, ni Juju, ni Chacha, j'ai dit : 19e siècle) lance un projet. Un projet grandiose : on est à Bordeaux, je vous rappelle. Un pont transbordeur car on a un port, celui de la Lune, que diable ! Il s'agit donc que les bateaux puissent y accéder.
Et un pont Belle Epoque. L'époque du fer.
On dessine un ouvrage de 480 m avec 2 pylones de 95 m chacun. On ne mégote pas : ce sera un des ponts les plus impressionants au monde (oui, vous avez bien lu : AU MONDE) ! Une nacelle à fleur d'eau transportera piétons et voitures à l'ahurissante vitesse de 12 km/heure, ce qui donne, grosso modo, 2 minutes pour la traversée (mieux que les ponts actuels en voiture, notez)!

Le 19 septembre 1910 (mon grand-père n'allait pas tarder à voir le jour !!!), Armand Fallières (qui, au passage, s'appelait Clément), notre Gloire mézinaise, notre fierté chauvine (ben oui, tout de même !) , Président de la République (mais non, pas Niko, il ne peut pas être partout non plus ! ) vient poser en personne la première pierre. En 1916, le pylône rive gauche est érigé. Encore deux ans, et celui d'en face est terminé.
 
(Impressionnant, le pylône, quand-même!)

Quelques années plus tard, dans les Années Folles, Maryse Bastié, notre aviatrice fétiche, viendra faire des effets avec son avion,  en passant sous les 3 câbles tendus entre les deux piliers spectaculaires.
Tout est bien parti, somme toute. Et pourtant, c'est quand-même la Grande Guerre !
Ben justement... Finalement, la politique change...Les priorités aussi. Les sous servent à autre chose : on peut comprendre. Et puis, la chose est somptuaire, mais peut-être moyennement fiable... En un mot comme en cent : on abandonne le pont. Toute l'histoire de Bordeaux coince immanquablement avec les ponts, me direz-vous, lecteurs éclairés.
Un guerre après l'autre... Durant la seconde, en été 1942 (mon oncle, le fils de mon grand-père, donc, venait juste de voir le jour ! ) des patriotes tenaces font flotter le drapeau français sur un des câbles ( encore là au bout de 20 ans !!!).
Boum ! Les Allemands dynamitent l'ex-futur-pont vite fait.
Fin du pont grandiose.
On a quand-même failli avoir un truc génial, non ? Pas loin de la Tour Eiffel, moi, je trouve...

NDLR : Sachez que Marseille (qui nous a piqué notre place...etc.) a eu son pont transbordeur, elle. Entier. Mais qu'il a été détruit en 1944... Dommage quand même.
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 14:44
Vous savez quoi ?
L'article de la douche disco, c'était le 500ème de la Gazette !!!! :-D
Le jour des 10 ans de Google en plus !!!!

Merci Sainte Thérèse, patronne de la Gazette, et longue vie à celle-ci !
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 14:26
... ROUGE !!!! (lecteurs chéris, surtout, mettez la musique !)

Pour ceux qui me connaissent bien, vous imaginez que ceci sera la cerise sur le gâteau dans ma salle de bain qui ressemble déjà un une loge du Moulin Rouge !

Regardez-moi donc cette fabuleuse invention nippone : la diode à colorer la douche!


Il fallait l'imaginer, il fallait l'inventer, il fallait la fabriquer, et maintenant il ne me reste qu'à trouver comment l'obtenir, cette chose fabuleuse dont on ne saurait se passer à la Bottine !

Voyez, lecteurs adorés, on fixe le dispositif sous son pommeau de douche et selon la température, on obtient un faisceau de couleur différente. Notez, cela reste classique (pour éviter les brûlures?) et conventionnel : plus l'eau est chaude, plus on va vers le rouge. No problem chez moi : on tournera du vermillon à l'écarlate, ce qui est parfaitement assorti au lieu. (Du reste, je ne vois pas qui pourrait supporter de se doucher en violet ou bleu, avec des températures pas cathos de 27 ou 28 ° C ????)

En tout cas, ce truc c'est trop cool !!! Y a plus qu'à lancer ABBA à fond les ballons, et c'est l'AMBIANCE  GARANTIE !!!

NDLR : Dès que je l'ai, j'organise des séances d'essai !!!!

Découvrez ABBA!
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 10:25
ça se passe de commentaires !!!!!

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