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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 09:22

Le Ministère et diverses huiles l’ont affirmé : il faut réformer le temps scolaire. C’est URGENT.

Les enfants n’en peuvent plus ! 6 heures de classe par jour c’est impossible à tenir (comment ont fait les générations précédentes ?) et la coupure du milieu de semaine c’est insupportable pour eux (ah bon ?)

Franchement, Lecteurs chéris, je n’ai pas compris pourquoi, il y a 3 ou 4 ans, on a imposé cette coupure du mercredi, sans rattrapage des jours aux petites vacances mais en rajoutant des heures « d’aide » aux enfants les plus en difficulté… C’était manifestement IDIOT mais c’est passé. Et maintenant… rien ne va plus !

 

 

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Il va falloir alléger les journées « de classe » mais pas les journées « à l’école ». Les parents ne pourront pas récupérer leurs petits lardons à 15h30. Donc, de fait, on va les garder jusqu’à 16h30. Or, cette heure supplémentaire « hors de la classe mais dans l’école », elle ne coûte pas pareil selon qu’elle se situe entre midi et deux ou après 15h30.

Dans le premier cas, c’est une heure de service communal : un adulte pour 15 enfants suffit pour les maternelles, et en primaire, c’est 1 pour 25 ! Pour la collectivité locale, le poids financier est tolérable. Après 15h30, ça devient du temps « Jeunesse et sports » : le taux d’encadrement se resserre, selon le type d’activités, entre 1 pour 8 ou 10 en maternelle et 1 pour 12 ou 14 en primaire. Faites le calcul pour la commune : a-t-elle les moyens de créer tant d’emplois que ça ? On est « en crise » ou on nous ment ?

Il est facile d’imaginer le tour de passe-passe (et qui blâmera qui ?) : qu’à cela ne tienne, on fera durer la pause méridienne, nettement plus économique.  A Paris on parle actuellement d’une pause de…. 2 heures 45 ! Dans la cour ? Dans la salle de jeux à regarder la télé quand il fait trop froid ? Ou encore… dans les classes ! Car à partir de 15h30, où les « met-on » tous ces enfants ? Quels locaux existent pour les accueillir ? Les équipements sportifs  sont occupés par les collèges et lycées, assos locales, normal. Et les salles qui servent à l’accueil périscolaire sont adaptées à un nombre limité d’enfants. Donc, il reste… les classes. C’est sûr, ça va tout changer pour la santé de nos têtes blondes, d’être dans la classe mais pas en classe…

Tout ça pour pouvoir revenir le mercredi matin, pour pouvoir rajouter un soir de devoirs dans la semaine ?

 

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Pincez-moi, je rêve ? C’est moi qui suis déconnectée ou on enfonce, à grands frais, des portes ouvertes ? Les communes se plaignent qu’elles ne vont pas y arriver. L’Etat admet que la charge est lourde. Donc, il va les aider. Je lis, dans le Café péda : « 250 millions seront donnés aux communes selon un dispositif qui apporte un soutien plus important aux communes les plus en difficulté. » Et moi qui croyais que l’heure était aux économies, que l’Etat n’en pouvait plus !

Surtout, ne touchons pas aux PROGRAMMES, ne recentrons pas les apprentissages sur les fondamentaux (c’est c…, hein, de savoir juste parler et écrire correctement, lire et compter ?), passons notre temps (d’enseignants) à remplir des dossiers, des projets, des évaluations, des avenants, cochons des compétences, passons des agréments, des qualifications, imposons au moins deux langues étrangères en primaire (sinon la France restera nulle à l’étranger), augmentons le niveau du B2i en fin de CM2 (sinon la France restera pauvre en ingénieurs), laissons l’EPS devenir du sport, avec des vrais sportifs à la place des profs (sinon la France restera ridicule aux jeux Olympiques) ! Soyons ambitieux ! C'est sûr qu'en bourrant les emplois de temps à mort, on finit par trouver qu'il n'y a plus assez de journées pour tout faire ! Tout cela coûte cher, de plus en plus cher, donc c’est bien, c’est la preuve que l’on s’intéresse de près au bien-être des enfants et à la qualité de l’enseignement en France. Plus on paye, mieux c’est !

 

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(ah ! si j'avais vécu au temps des cornettes des soeurs de St Vincent!)


Alors quitte à payer... on ne pourrait pas mettre en peu plus d'instits ?

Une idée simpliste, comme ça... On ferait redescendre les effectifs... On aurait des classes à 18 ou 20... Du temps pour accompagner les moins performants... moins de bruit, moins de stress, moins de minutes perdues à s'installer, se mettre au travail, faire le silence, gérer toutes ces "petits cailloux dans la chaussure" qui font des journées de classe des temps lourds, d'une efficience parfois carrément négative... Y a alléger et ... alléger ! Je ne suis pas sûre qu'on cherche à alléger ce qu'il faudrait !

 Adultes, enfants, on sortirait de nos journées qui pourraient faire  7 heures, je vous jure, sans être trop longues si seulement elles étaient faites avec un minimum de sérénité ! Parce qu'on aurait du temps pour chacun (le temps, c'est de l'argent, non?), parce qu'on aurait le temps de prendre du temps quand il y en a besoin.

 

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Mais bon, ce que je dis là, hein, c'est juste une opinion de prof (25 ans dans la fonction, sur le terrain, quand-même!), pas une étude construite et intelligente de Tête Pensante des Hautes Sphères ! Qu'est ce qu'en connais, moi, du rythme scolaire de l'enfant, d'abord ???

La ferme ! la Gazetière ! ;-))

 

NDLR : les belles photos sont de Robert Doisneau, vous l'aurez reconnu ! Sauf la classe de Miss Cornette, évidemment !

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 16:15

Mes Grillons le savent. Les « couvés-maison » et même ceux d’un autre nid.  Chez la Gazetière, on pratique la chasse anti-gaspi depuis des lustres !

Du coup, ces derniers temps, on est carrément dans le vent. In the mooooove…

Emmaüs n’a plus de secret pour nous. C’est là qu’atterrissent des sacs et des cartons de vieux trucs qui doivent laisser la place aux nouveaux arrivants. Nouveaux arrivants qui viennent aussi bien… d’Emmaüs, eux aussi, ou d’Amos, des fripiers de St Mich et tutti quanti ! Voire des trottoirs… Si, si, si : on y trouve quelques merveilles ! La rue, notamment dans mon ancien quartier de ville super bo-bo, est une source inépuisable de surprises et d’émerveillement ! En un mot comme en cent : j’adoooore le recyclage !

Mon entourage proche le sait bien : j’ai perpétuellement en chantier des objets, meubles ou pièces en devenir… Peinture, collage, sciage, transformation : peu à peu mon mobilier se modifie, s’adapte, se refait une identité. Je vous le dis : j’adooooooore le recyclage ! Notez : c’est de famille. Des Duffaldiens, sur la question, m’ont refilé quelques gènes ;-)) Quant aux Grillons, j’en connais reines de la fripe ou impératrices de la chine !

Les vélos, ça se donne, ça s’achète, ça se répare : on a la Recyclerie. Les bouquins, Mollat me pardonne, je ne les achète que d’occase. Notre environnement nous permet de plus en plus de nous adonner avec délectation à notre doux penchant… Longue vie à Priceminister, Amazon Marketplace et le Bon Coin ! Question alimentation, évidemment, on est préservés, chanceux que nous sommes, d’aller faire les bennes des grandes surfaces ou les Restos du Cœur.  Mesurons notre grand bol (eh oui, c’est un jeu de mots, pour rendre le sujet moins moche !) et voyons ce qu’on fait pour entretenir notre modeste « simplicité volontaire »… Nous avons nos pommes (sauf en cas de razmottage des branches…) , nos poires, nos cerises (bon, là, ce sont plutôt les zoziaux !), nos tomates surprises, qui  s’hybrident entre elles et nous font des espèces  trans-géniales. Nous aurons bientôt, si, si, le projet aboutira, notre bière (je vous le dis !).

Et puis, il y a tout ce qu’on achète. Et c’est là que j’en arrive au « site du jour », découvert grâce à l’édifiante et néanmoins professionnelle  lecture de « Elus & territoire : la lettre aux élus girondins » (j’en connais une, de mon entourage proche, qui, du fait de son statut, a dû y avoir droit…. ;-))

 

http://www.lesecomatismes.com

 

Un site, Lecteurs chéris, destiné à booster un peu le nombre de convaincus de l’économie-attitude. Avec des trucs, des adresses, des tutoriels… Réparez ! Transformez ! Recyclez ! Je navigue, ohé, ohé, et je suis en terrain connu : pour un peu, mes abonnés préférés, j’aurais l’impression d’avoir pondu ce site ;-))

 

stop

La partie « Ma cuisine » me botte (de carottes) et je rigole toute seule en pensant à mes très chers commensaux familiaux. Sans doute apprécieront-ils deux ou trois recettes que je vais y piocher… et qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de goûter ! Eux, les habitués (contraints, forcés, j’avoue !) des si charmants « Festival des jours passés » ou encore « La roue des délices » (je vous laisse imaginer…) qui trônent au centre de notre grande table… il leur reste bien des découvertes gastro(éco)nomiques à vivre sous la tutelle de mes fourneaux ! Eh oui ! Faisant fi de toutes les recommandations basiques qui poussent à ne pas imprimer plus que de raison, je viens de me faire un petit plaisir de cuisinière spécialisée es restes !

C’est qu’on nous offre, gracieusement, quelques outils pratiques : outre le « semainier des repas »  (combien serons-nous ? Que mangerons-nous ?) ou la liste des courses à cocher, on trouve le précieux LIVRE de RECETTES ! Ou l’art et la manière de ne rien laisser perdre. Jubilate !

Chaque recette commence par un constat aussi consternant que prometteur… « Il me reste … »

Consternant parce qu’évidemment, ce qui reste a triste mine. Une laitue défraîchie, des carottes « molles », du pain dur (picoti, picota)… Vous connaissez comme moi LE dernier dessert dépassé, LE dernier 1/8 de camembert racorni, les 3 derniers biscuits éventés… Mais prometteur, car cela devient le velouté de laitue aux noisettes, la tourte aux légumes ou le pain perdu (alias Pain doré, à la dioupiyouaille , comme chez les Canadiens, figurez-vous, j’ai appris ça récemment, c’est super plus joli, non ?)

Bref, rien de très neuf sous le soleil de ma plaque de cuisson, me direz-vous !  C'est un peu l'art de réinventer l'eau tiède... les époques passent...et la roue tourne !

 

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Mon petit guide a pris un petit goût d'air du temps dans un emballage aussi sympa que recyclable !

Vive les écomatismes ;-))

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 16:55

 Avertissement (pour ma fille seconde) : attention, article-fleuve !

 

Prise, au gré de mes lectures studieuses, d’une petite crise d’étymologie, je viens de découvrir l’origine simple, évidente… et jamais imaginée par moi, du verbe « épater »! Pour moi, un nez épaté était un appendice nasal aplati, et un public de même état un auditoire ébahi. Point. Pourquoi ? Comment ? Les questions, étrangement, ne m’avaient point effleurée…

« Epater », Lecteurs qui seriez comme moi, au même sous-sol d’indigence lexicale sur ce point précis (s’il en est parmi vous, sauf votre respect !), vient tout simplement de « é-patter » : Priver de l'usage d'une patte (TLF). Fallait y penser, non ? Donc, on épatte, on épate, on ôte une patte, voire un pied. Le verre sans pied devient tout plat à la base… Vous me suivez ? Epater devient aplatir. D’où le coup du nez, ni pointu, ni bourbon, ni camus. Un pied… et pourquoi pas deux ? Je vous épate, j’espère ? Je vous coupe les jambes, vous en vacillez et perdez l’équilibre, baba de mes édifiants propos, de mes performances hallucinantes. Attention à ne pas aller en perdre aussi la tête…

J’épate la galerie. Quelle galerie ? Eh bien, sachez-le, Lecteurs curieux, ni plus ni moins que l’équivalent des « gradins » de la salle du jeu de paume. Car c’est de là que vient notre épatante expression ! Du jeu de paume, le vénérable ancêtre du tennis. Ce jeu de Paume qui a laissé moult traces dans la langue de Molière ! Outre le fameux « serment », notre jeu a imprégné notre royaume de France depuis le Moyen-âge. Au départ, point de raquette pour s’envoyer la « balle » à ce jeu de « courte-paume » (pas courte-paille !) De balle, du reste, il n’en était pas encore question. On disait un esteuf. Soit une poignée de laine ou de poils bien comprimés et cousus dans une peau de mouton. Qu’on se lançait de plus en plus fort, si bien qu’elle devint de plus en plus dure pour  aller de plus en plus vite, si bien qu’on commença à fabriquer des « vecteurs » plus résistants que les mains (la raquette était née !)  si bien que plus t’étais riche plus t’avais une super-raquette plus t’étais fort, si bien que… « jeu de main, jeu de vilain »… Eh oui, Lecteurs toujours plus grandement épatés, les nobles raquettaient ( !), les pauvres vilains, eux, n’avaient que leurs mains pour pleurer jouer… L’expression nous en est restée. Qui l’eût cru ? Pour en revenir aux vilains, il faut reconnaître que, fût-ce sans raquette, ils pouvaient au moins jouer, et qu’en cette unique circonstance, ils partageaient avec la noblesse le privilège de la « chasse ». Gardiens des valeurs aristocratiques, ne vous heurtez pas ! Je parle de la « chasse » au jeu de paume, pas sur les terres du seigneur ! Je cite « la "chasse" est un point particulier du jeu de paume. Lorsque cette chasse est obtenue les joueurs changent de côté. Le joueur au service... "perd sa place" favorable… »

Vous me suivez, Lecteurs de bonne volonté ? Qui va à la chasse, perd sa place ! Et hop ! Encore une expression dans notre paumesque escarcelle ! Vous en restez sur le carreau ? C’est le nom du « terrain » du jeu de paume… Voilà pour le sol…mais la salle elle-même, savez-vous comment elle se nommait ? Le tripot, Lecteurs bien-aimés ! Et comme les parties donnaient lieu à des paris et autres parties truquées (le jeu de paume c’était un peu le foot d’aujourd’hui), ben… voilà, le tripot est devenu le lieu de perdition que l’on connaît à présent, sans esteuf ni battoir, mais toujours abritant de louches joueurs… Bon, allez, je saisis la balle au bond (oui, oui, encore une !) et je finis gentiment, sans vous narguer d’un bisque, bisque, rage ! malvenu… tout droit, encore une fois, de ce jeu décidément omniprésent. J’arrive au bout de ma page A4, c’est assez long : la fin arrive et… tombe à pic !

 

Et pour en savoir cent fois plus...

http://www.club.fft.fr/courte-paume/info.htm

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:06

 

 

Le tram C et le tram A, ce matin, dans le gris et la pluie, déversaient aux Quinconces une foule de voyageurs à la mine joyeuse. Rejoints par une « infanterie » au pas non moins allègre…

Où couraient donc ces pèlerins, sous leurs parapluies et chapeaux anti-gouttes ?

Sous l’abri du splendide chapiteau blanc et rouge qui fait battre le cœur de notre belle ville en ce moment.

 

BORDEAUX-

Le cirque ! vous direz-vous, pas étonnant que la Gazetière semble si enthousiaste : on connaît son goût prononcé pour cet univers circassien, ses roulottes, ses rideaux de velours, ses paillettes…

Sans doute, sans doute : je ne pouvais pas ne pas y être… mais pourquoi ce dimanche à 10 heures ?

Pour la Messe ailleurs, natürlich ! Ah la belle idée, le beau moment, la vraie réussite !


L’exercice était périlleux, il fallait oser. Poser l’autel sur la piste d’un grand, très grand cirque et appeler les fidèles à s’y venir recueillir… On risquait le vide… les gradins clairsemés… le manque de chaleur, l’étouffement des voix perdues sous la vaste tente…sans lumière, sans vitrail… On risquait, à l’inverse, l’envahissement d’un public égaré, venu comme au spectacle, loin de ses repères, peu présent aux moments de prière, du mouvement, du bruit, le cirque, quoi !


Eh bien, soyons conscients que la Grâce nous fut offerte, ce matin, de vivre dans une vraie lumière, dans une vraie douceur, dans un vrai calme et surtout dans une joie partagée et profonde, une eucharistie re-vivifiante et rassasiante ! Pas un instant, l’ambiguïté du lieu n’est venue troubler le sentiment d’être « à la messe », les trapèzes dans les hauteurs ne changeaient rien à l’affaire : c’était vraiment la célébration dominicale.

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(photo honteusement piquée dans S.O.!)


Les Lectures du jour ont fait merveille… comme souvent ! Tous membres d’un seul corps… A chacun ses talents, à chacun sa place unique et indispensable à la bonne santé de l’ensemble… (1 Co 12, 12-30) Artistes et spectateurs, intellos et manuels,  sédentaires et nomades… Peuple éclectique mais réuni… Que demander de mieux ?

Dans ce cirque plein à craquer, rempli de familles, d’enfants, de scouts de toutes les couleurs, de jeunes, de vieux, de personnes en fauteuil roulant, la Paix s’est étendue comme une couverture douce et légère. Autour des artistes regroupés sur la piste transformée en « chapelle », l’assemblée a participé à cette messe dominicale et aux deux baptêmes (deux bébés du cirque, adorables : Rosalie et Valentina) avec une communion sincère et joyeuse. Croyez-moi, Lecteurs habitués de la Trinité, nous fûmes infiniment moins gênés par un quelconque bruit ou une agitation pénible que « chez nous » un dimanche ordinaire ! C’était, m’est avis, l’un des miracles de ce matin ! Et pourtant, il y en avait, des petits sous la toile ! Qui ont tous fini sur la piste, enfants du cirque, enfants du public tous « mélangés », avec un petit chapeau pointu sur la tête à chanter « les couleurs que Dieu a mises dans nos mains »…

De quoi illustrer l’Evangile (Lc 4, 14-21) qui proclamait aujourd’hui plus que jamais que le Royaume… c’est maintenant !

Un maintenant qu’on a vécu ensemble, ce matin, de façon extra-ordinaire, et qu’on a une seule envie… c’est de faire durer !!!


Alleluia !

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 12:34

Je ferai juste un petit commentaire sur les tenants et les aboutissants...

 

Il s'agit des voeux adressés par notre Inspecteur à ses ouailles. Jusque là, rien de bien extraordinaire, me direz-vous.

Certes. Je vous engage juste à regarder LA DATE à laquelle le secrétariat a reçu le mail.

Qui m'a été transmis il y a une heure environ, ce jour, 24 janvier 2013.

 

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Sur ce coup-là, j'ai eu de la chance. Certains n'arrivent jamais...

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 16:42

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 12:59

 

 

Je ne sais même plus si j’en rêvais : maintenant que c’est fait, il me semble que si je ne l’ai pas rêvé avant, c’est juste un oubli car, de fait, j’aurais non seulement pu y penser mais même l’espérer…

Je ne vous ferai pas languir bien longtemps, heureux Lecteurs : la JOIE se partage (contrairement au bonheur, qui me semble bien plus individualiste…) !!!

 

Il était une fois un « objet » ou un « lieu » qui n’existe presque plus : la cabine téléphonique.

Evidemment, on pense de suite à la Rolls des cabines, la Rouge de Londres. Il n’en sera pas cas ici, car on se rabattra sur celle-ci :

cabnassau

 

Mon envoyée spéciale en Allemagne la reconnaîtra ;-))


Il était une (autre) fois un objet ou un lieu qui commence à exister dans divers endroits… à tel point qu’il y en a même une à deux pas de La Ferme. Et elle a chez nous quelques usagers, et ce n'est même pas de moi que je parle, c’est dire si on adhère au principe.

 

Bx-mars-097.jpg

Eh bien, figurez-vous que comme dans un beau conte de fées qui finit comme il se doit, la cabine téléphonique et la Boîte à Lire se rencontrèrent, se marièrent et j’espère bien qu’elles sont parties pour faire beaucoup d’enfants !

 

En Allemagne, la Cabine magique existe déjà, on en trouve de charmantes illustrations sur le Net.

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La nouvelle du jour, c’est que la France se joint à la partie en profitant de l’année de l’amitié franco-allemande. Du coup, ils nous ont concocté un projet commun aux petits oignons…

L’idée surfe sur le développement durable, le recyclage et la formation des élèves des métiers de la construction. En trois autres phrases  je vous résume le truc : les « gamins », allemands et français (futurs «ébénistes, métallurgistes, menuisiers, peintres… »), se font la main en bricolant les cabines, les usagers font des dons de livres, tout le monde peut déposer/prendre ce qu’il veut, c’est gratuit, c’est simple, c’est sympa ! La Boîte à Lire a juste grandi et pris un petit côté vintage  super cool, non ? Natürlich, j’adoooore !

 

bucherboxx 1

Photo émouvante !

 

 France Télécom a offert sa quote-part de vieilles cabines, sa cousine germaine a fait de même, et c’est justement là-bas, outre-Rhin, que la première BücherboXX sera inaugurée « à l’occasion du 50ème anniversaire du traité de l’Elysée le 18 avril prochain devant l’ambassade de France à Berlin ». Un mois plus tard, ne désespérons pas, on devrait avoir la version gauloise, « la BiblioboXX française au rectorat de l’Académie de Versailles. » Diantre !

 

J'en veux uuuuuuuuuuuuuuuuuneeeeeeeee* ! Devant mon chemin, pourquoi pas ?

 

Vous brûlez de TOUT savoir sur ce sujet ? Cliquez ici !

 

 

Sinon, les sources où vous pourrez vous abreuver d'info :

http://www.neo-planete.com/2013/01/17/des-cabines-telephoniques-recyclees-en-bibliotheques/

http://www.ac-versailles.fr/public/jcms/p1_178597

http://bücherboxx.com/france/

 

* Et rose, avec des étoiles vertes, ce serait le top !

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 09:39

Amis du mercredi, bonjour !

 

Faites-vous partie, à l'instar de votre Gazetière, du bas peuple qui ne part pas au ski dans les  trois prochains mois ? Cet article est pour vous !


Je ne sais pas pour vous, mais dans mon environnement professionnel, tel un marronnier, c'est la grande question annuelle, qui commence à monter au top des sujets de salle des profs (pour l'instant, on a encore en pole position  les râleries sur les dates et horaires des prochaines réunions parents-profs... mais "la neige" remonte jour après jour...) : tu pars ? Tu pars quand ? Tu pars ? Le étant l'indice suprême de la réussite, non seulement  du séjour, mais surtout, de la Réussite dans la VIE tout court.


Je n'ai pas suffisamment appronfondi l'enquête pour savoir s'il vaut mieux ne pas partir du tout ou bien partir là où ça fait pitié. Le Massif Central, par exemple. Un truc pour les gagne-petit pas amateurs de sensations fortes (c'est trop bas, enfin, quand-même! Et, si le ridicule ne tue plus, le plan-plan, si.)

Si tu ne pars pas, à la limite, la question tombe à plat, on peut faire flotter comme un doute...

Tu ne pars pas pour des raisons si douloureuses qu'il vaut mieux éviter d'en parler plus loin... T'es célibataire, par exemple, donc, forcément, en manque de moyens puisque t'es prof (ton "traitement", on le connaît à peu près, il y a peu de surprises, chez nous). T'es presque pardonné, avec un petit malus  toute de même si tu n'es pas assez populaire pour te faire inviter par des potes mieux lotis... Ou alors, t'es en couple, mais t'as pas tiré le gros lot... Ton mec  (ou ta nana) végète dans une tranche d'imposition qui ne permet aucune saine oxygénation au grand air des sommets... Dommage, la prochaine fois, essaie de faire mieux. Une raison acceptable est la naissance d'un petit dans les mois qui précèdent : on admet que tu sois encore assez mal organisé pour pouvoir emmener une nounou avec toi à la neige, donc, ça passera pour cet hiver, mais on te reposera la question en 2014, t'inquiète pas. N'oublions pas les originaux, ceux qui pourraient (on le sait, par exemple, on a un couple chez nous, on sait qu'ils sont déjà dans de bons échelons, leur maison est payée depuis longtemps et leurs enfants font leurs études à Bordeaux : ils ont donc assez pour partir skier) mais qui ne veulent pas : l'un a HORREUR de la neige, et sa femme s'en fiche comme de l'an quarante. Et ça fait des années que ça dure. On ne leur pose même plus la question.  Les malades incurables, ça fait peur, on ne s'en approche pas trop, au cas où...

Y a aussi celle qui a toujours froid et qui déteste à peu de choses près le sport, donc qui assume haut et fort que si elle devait partir, elle préfèrerait de loin, un petit huit jours aux Caraïbes ! Hélàs, elle a un tas de mômes à charge.... Vous l'aurez reconnue ;-D

 

Bref, à la Zigobelle, mis à part quelques étourdis, on ne lui demande plus où elle compte partir pour revenir auréolée de la gloire de l'éclopé des cimes.

Parce que, Lecteurs chéris, je ne rigole pas, mais je vous jure qu'au retour des prochaines vacances, le collège, ça va ressembler à la retraite de Russie... Si, si ! Et pas que chez nos chères têtes blondes ! D'abord, on aura 1 ou 2 noms sur le tableau des profs absents, jen mets ma main à couper ! Ma main, qui, j'espère, sera encore valide au bout d'un bras pas cassé, contrairement à certains de mes  collègues. Tout comme ma jambe, qui n'aura ni élongation, ni claquage, ni entorse au genou, à la cheville, au gros orteil etc. Mon coccyx (mais comment ça s'écrit ???) ira bien, j'espère, mon col du fémur aussi, et mon visage ne sera pas tanné comme du vieux cuir ! Par contre, certains...

 

Mais peu importe : vous connaissez l'adage "il faut souffrir pour être beau". Une variante : "Il faut souffrir pour être en vue" hante nos couloirs. En effet, si en janvier-février vous brillez grâce à votre future semaine au ski, au retour, cela risque d'être assez vite oublié. Vous serez suffisamment orange s'il a daigné faire soleil là-haut mais ça passe vite... Tandis qu'avec une blessure de guerre, nul ne pourra ignorer vos faits d'armes ! Et vous pourrez redire vous avez chu ! A Gourette ? Bon... Dans les Pyrénées orientales ? C'est déjà mieux... Vous ne sauriez skier hors des Alpes  ? Ah ! on entre dans la cour des grands ! Et puis, n'oublions pas... l'Espagne. Là, c'est carrément le must. Parce qu'on est dans le Sud-Ouest, donc, l'Espagne, c'est presque chez nous. Et on peut séjourner dans la même station que la famille royale. Avec toute la Cour. Avouez que ça pose. Donc 2 mois + 1 mois pour en parler, ça rentabilise l'investissement.

Il y en a peut-être qui skient en Italie, aussi, ça ne doit pas être mal. Ou carrément loin, en Patagonie ou je ne sais où. Mais je n'en ai jamais entendu parler dans ma salle des profs. J'en quêterai, tiens ! Ou pas.

 

Tout cela pour vous dire qu'à défaut de glisser sur les pentes glacées, vous pourrez, Lecteurs sédentaires, vous amuser aujourd'hui grâce à Google qui célèbre l'inventeur de la machine à "refaire la glace" des patinoires, ledit Zamboni (j'adore ce nom trop marrant!) avec un petit jeu style jeu de portable, idiot mais certainement addictif pour les amateurs !

Il faut défaire les sillons laissés par des patineurs toujours plus nombreux, et lisser la glace le plus vite possible. On peut, si j'ai bien compris, affronter des concurrents en ligne et comparer ses scores.

Rendez-vous sur Google, en France, tout simplement, pour ceux qui aiment  patiner... au chaud et du bout des doigts !

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 17:41

L'idée est incontestablement géniale : profiter de la pluie pour faire de la musique. Transformer la façade d’un immeuble en orphéon les jours où le ciel pleure. Regardons-vite cette invention méteo-culturelle !

J'avoue, je suis tombée sous le charme !
D'abord, déjà, pour commencer, en préambule et au premier regard : cette maison est TROP BELLE avec ses couleurs qui rappellent l'encre favorite des collégiennes des années 70, le bleu "mers du sud" ! Elle a un côté Fifi Brindacier, je trouve.

Ensuite.... elle est carrément singulière, avec ses gouttières comme autant de sculptures-lianes qui partent à l'assaut de son aquatique façade.

Une maison-orchestre, ce n'est pas si commun ! Et puis aussi, elle est en Allemagne, à Dresde, et ça, évidemment, ça compte dans la balance !

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Kunsthofpassage Funnel Wall à Dresden, dans la Neustadt, Allemagne

funnel_wall_04-copie-1.jpghttp://desyeuxpourvoir.blogspot.fr/2011/11/un-immeuble-qui-joue-de-la-musique.html

Après ...franchement ? Faut voir... Ou plus exactement, entendre.
Sur la petite vidéo, le résultat n'est pas probant.

Une seule solution : aller juger de l'effet sur place. Ou au moins, déléguer mon envoyée spéciale "Allemagne de l'est" ;-))

à suivre....

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 18:00

 

Par ce bel après-midi ensoleillé, un vendredi de semaine 1 (pour les intimes de mon emploi du temps de collégienne attardée, les semaines 1, le vendredi aprem, c’est vacance !), la Gazetière partit sacrifier au dieu des SOLDES d’hiver.

Allègre, motivée, à la bonne heure, avant 14 heures pour ne point trop souffrir de la cohue… Motivée, et, surtout, déterminée.

Lecteurs chéris, je ne suis pas partie comme ça, la fleur au chéquier, sans avoir préparé soigneusement ma campagne. Non, non, non : je ne partais pas à l’aventure, prête à fondre sur n’importe quoi ! Je savais EXACTEMENT ce que je voulais. Une paire de BOTTES.

J’en entends d’ici qui s’exclament : « Encore ? » Stop, gentils abonnés, je sais, je sais, des bottes, j’en ai….quelques-unes. Mais pas trop. Jamais trop ! Je vous assure, j’ai dû me séparer d’une paire en particulier (usée à la corde, elle prenait l’eau et ne souffrait plus aucune réparation) qui manque depuis cruellement à ma « garde-robe », si ce terme convient pour les pieds.

Bref, mon cahier des charges était extrêmement précis, et ma Quête était celle, au moins, du  Graal bottier.

Ci-dessous la liste très rigoureuse des critères incontournables :


Couleur : cognac, ou golden (car j’ai déjà du brun, du noir, du gris et taupe, du violet, du rouge et du rose)

Talon : bottier ou bobine, de 5 à 7 cm (avec ça, j’atteins déjà le mètre 80 et ça suffit !)

Tige : 34 cm à peu près (pas de bottines, mais pas non plus de bottes trop hautes, j’en ai déjà… assez).

Tour de mollet : fin, car je voulais des bottes ajustées et non flottantes.

Texture : cuir lisse. Façon daim éventuellement accepté en cas ultime de coup de foudre absolu, mais, là encore, j’ai ce qu’il faut.


En quelques  mots, des bottes de ville assez sophistiquées mais pas trop, pour aller surtout avec des jupes et des robes.


Je me rends donc chez C… Grand choix, je suis optimiste :-D

Mais cela ne me sert  à rien, car, malgré plusieurs essais, rien ne convient. Il y a de jolis modèles, certes, mais aucun ne remplit les conditions susnommées, et aucun rabais ne justifie qu’on cède à ses sirènes si l’article ne répond pas au choix préliminaire. Voyez, la Gazetière garde la tête froide… et la suite va lui donner raison !

Laissant derrière moi C… à grands pas bottés (de gris et beige), je me rends à présent chez B… (avec un rapide crochet chez A…, vous aurez remarqué que je me joue de l’ordre alphabétique, pour une fois que je ne suis pas dans mon CDI !).

Et, Lecteurs Adorés, je ne vous fais point languir plus longtemps, c’est là, chez B… que je vais trouver mon bo-bo (bonheur botteux).

Je ne suis pas du genre à tergiverser et je me décide vite : le modèle est littéralement PARFAIT, la pointure est dispo, la Rabatt conséquent et le prix dans mes cordes. Cerise confite sur la brioche des Rois, même la boîte est hyper chouette ! Hop, hop, hop, en trois coups de baguette magique, me voici la plus qu’heureuse détentrice des plus belles bottes que je pouvais rêver aujourd’hui. Je circonscris le rêve dans le temps, car je sais, naturellement, que je re-rêverai d’autres chaussures bientôt ;-)

Mais là, présentement, comme dirait l’autre, c’est génial ! RA-VIE, la Zigobelle !

D’ailleurs, je vous les ai photographiées. Tadammmmm !

 

boite.jpg

Oohohohoh! La belle boîte !

 

devant.jpg

Ohohohoh les belles bottes !

 

cote.jpg


Question cahier des charges, j’en conviens, on n’est pas à 100%. Je ne comprends pas. Pourtant, je le connaissais par cœur, pour l’avoir fomenté depuis des semaines… Etrange. Encore un coup de ce vieux Al, sans doute.  Alzheimer, Saint patron des soldes.


La couleur….c’est taupe, pas cognac. Et pas que... Bon.

Le talon, c’est carrément en-deça.

La hauteur, en jouant sur les découpes, on s’en rapproche…

Le mollet… ben vu que c’est (encore) un modèle façon santiags (je me damne pour les ‘tiags !!!), il eût été étonnant qu’il collât à la botte…

Le cuir lisse…y en a… et aussi, et surtout, un sidérant et très original tissage de laines colorées…


Au final, des pseudo-santiags d’un genre plutôt inédit, pas du tout « chaussures de ville », ni sophistiquées, qui  me feront passer pour une baba bohème quand je les mettrai avec mes petites robes à fleurs… mais qui passeront toutes seules avec  un bon Levis  de base ;-))

Et que j'ADORE !!!

 

miroir.jpgMiroir, mon beau miroir....

 

Alors ? C’est grave, docteur ?

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