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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 17:53
Bon, lors, pour les abonnés intéressés, sachez que ma montée vers Jérusalem continue, marche après marche.

Après les empêchements financiers résolus par l'indéfectible mécénat duffaldien (merci Papa, merci maman),
après la présentation du projet à l'équipe de direction de l'an passé,
après la présentation du projet à l'équipe de direction de l'année en cours,
après montage d'un projet pédagogique de haut-vol et frôlage de la méningite de votre gazetière, encouragée par sa copine prof de français,
après aide de mon mentor (mon ancienne directrice de mémoire et soutien de première ligne dans la place),
j'ai eu l'autorisation, en fin de semaine dernière, d'écrire une lettre de demande d'autorisation au Recteur en personne !
Et la bonne nouvelle de ce soir, c'est que ma Grande Chef a préparé un courrier d'accompagnement de ma lettre pour son Grand Chef à elle (eh oui, Bienvenue dans la cathédrale Sainte Hiérarchie).
Et j'ai lu sa petite missive.
Qui dit que j'ai bien bossé, que je vais bien bosser aussi après, que je rattraperai toutes mes heures bien évidemment, et que vue l'originalité de la destination, j'ai son accord pour ce projet "qui déborde de quatre jours sur mon temps de service" (c'est bien là le hic, vous l'aurez compris!!!)

Vous savez maintenant qu'après les fêtes, ce sera donc mon Grand manitou de Recteur en personne qui tranchera : je suis allée aussi haut que possible sur le podium, la suite ne m'appartient plus.

Amen (et esperanza !!)

:-D
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 11:02

On déplorait depuis quelque temps de ne plus voir votre Gazetière fendre la bise sur La Fleurette !
C'est que le pauvre petit vélo était devenu un vrai danger public : privé de lumière et de freins, on ne pouvait raisonnablement plus le laisser hanter les rues de DonaldVille sans risquer l'accident dramatique !
Il fut donc décidé, après un repos forcé, qui, bizarrement, ne lui rendit l'usage de rien, de l'hospitaliser à la Clinique du vélo, Duffau Square, 22.
On l'amena pour un diagnostic : eh bien, lecteur adorés, sachez qu'il en ressort totalement GUERI !
Je pense même qu'à présent, votre Gazetière risque encore l'accident, mais cette fois-ci à cause de freins d'une telle puissance et d'une telle sensibilité qu'elle va passer par-dessus le guidon avant d'attraper le doigté idéal !
Quant à la dynamo, on lui a greffé un fil doré pour la masse : splendeur absolue qui m'enchante au plus haut point !
Pour me présenter La Fleurette rescapée et requinquée, Duffau Square avait en outre fait les choses en grand, à son habitude  :
 
Renversant, non ?

Un IMMENSE MERCI, donc, aux Duffaldiens pour les soins apportés à ma petite Licorne malade !

Découvrez Billy Ze Kick!
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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 18:19
Mon beau sapin, roi des forêts (etc.)

Le Roi des forêts est entré dans bien des demeures : c'est de saison.
A la Bottine, on ne raterait pas une telle tradition, on s'en doute.
Sauf que cette année, c'est pas Miss Sapinette qu'on a installée devant la fenêtre du salon.
Ben non.
Hasard pur, les arbustes en vente au Spar du coin de la rue (vive le commerce de proximité et les achats en 6 minutes chrono) étant enfiletés proprement. Du coup, on peut choisir l'espèce (un Nordman) et la hauteur (150/170 cm). La combinaison des 2 variables donnant un prix qui détermine de fait la décision.
On nous offre le demi-rondin troué qui va servir de socle.
Votre gazetière, faisant fi de son irréductible golf elbow, visse le tronc dans le pied sous les encouragements de Lily, reine du jour (Sainte Lucie oblige).
Bien, tellement bien qu'on en arrive à un blocage aussi complet que définitif. ce qui est un peu dommage, étant donné que j'ai vissé carrément pas droit...
Mon pauvre sapin, encore enrésillé de blanc et en état de contention, penche sérieusement du côté où il va tomber. La Tour de pise a des airs de tour Montparnasse à côté de pauvre Nordman scoliotique. Pas grave, les cales, c'est pas fait pour les chiens.
Ciseaux ! On découpe le filet blanc comme on déferait un bandage, chirurgicalement.
FLOUF ! Déploiement des branches.
Eh ben.... Je n'aurais jamais parié sur une telle envergure.
J'ai un esprit atrocement formaté, je le crains.
Un sapin, je voyais ça plus haut que large.
Ben le Sapin de la Bottine cette année, c'est le contraire.
C'est un ptit gros. Et tordu, en plus.
Avec Lily, on l'a regardé avec une profonde compassion, mais on l'a rassuré. On lui a dit : Sapin, on ne va pas te mentir, au regard des critères esthétiques de l'époque, t'es pas dans les canons de la beauté. Mais nous, on s'en fiche bien : on t'aime comme t'es. Exactement. Mal fichu et pas droit, mais avec tellement d'envie  d'être un chouette sapin de Noël ! T'as bien fait de venir sonner à notre porte : on t'accueille avec bonheur ! T'es un Nordman tout à fait rare et original, notre premier sapin qui prend tellement de place en montant si peu haut.
Imaginez avec quel amour particulier on lui fait une petite estrade supplémentaire pour lui élancer un peu silhouette, puis on l'a paré de décos et guirlandes,
 notre petit Quasimodo de Noël !!!

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 11:23
Enquête dans le Monde de l'Education (qui cesse sa publication en tant que tel dès janvier, pour raisons économiques, snif !) : La littérature ado effraie certains adultes.
Le point de départ vient de chez nous, sachons-le. De la libraire de Comptines (librairie pour enfants de Bordeaux, qu'aucun lecteur de la Gazette n'ignore). Un livre qu'elle a refusé de mettre sur ses rayonnages et à propos duquel elle a commis une critique plus que cinglante. Il semblerait qu'elle ait des arguments de poids, et connaissant la dame d'assez près, je sais qu'elle n'est pas du genre neu-neu. On peut donc imaginer que le livre en question dépassait certaines bornes en matière de désespérance, de vision de l'amour et de statut de la femme.
L'article est intéressant (bon, c'est vrai, forcément, le sujet est un de mes dadas...). on y parle de l'espace transitionnel que la littérature ado crée pour ces jeunes remplis de fantasmes et de peurs difficiles à exprimer. Une psy clinicienne nous dit : "S'il existatait une littérature ado propre et édifiante,, ils ne la liraient pas.".
On ne peut qu'abonder (si on fréquente quelque peu l'échantillon susnommé!)
Je ne ferai pas ici un abstract du dossier (parce que là, sur mon emploi du temps, y a écrit LOISIRS et non pas BOULOT). Je laisserai juste vagabonder ma pensée de Dame des Livres qui bosse avec des enfants. Et je chevaucherai ma Licorne à voyager dans le Temps. Je cheminerai loin en croisant mes lectures, mes recherches professionnelles, mes souvenirs personnels... Et voici que j'arrive dans la Province nommée : Education à la citoyenneté... C'est grosso modo le terme reconnu par l'Education nationale pour ce qui fut, en remontant le temps,  l'éducation civique, l'instruction civique et même, encore avant,  la morale.
On voit bien le glissement du religieux vers le laïque, et de la personne vers l'individu au sein du groupe.

Bien avant que l'instruction fût collective (voir publique), elle fut individuelle et familiale.
Cela n'empêchait toutefois pas le recours au livre, comme support propre à soutenir la formation, et sans nul doute, destiné à frapper les esprits de nos chères têtes blondes et éducables.
Bien entendu, les petits lecteurs étaient des privilégiés : tout le monde ne possédait pas un livre...et surtout pas un ouvrage de littérature de jeunesse ! Car elle existait, la littérature de jeunesse. Sous une forme bien éloignée de celle que nous connaissons à l'heure actuelle, certes, mais néanmoins spécifiquement destinée à ce public tendre et impressionnable.

Mes filles se souviendront certainement du Struwwelpeter (autrement nommé Pierre l'ébourriffé en français, rien à voir avec notre cher abonné Alsacien!)
Non pas qu'elles eussent personnellement connu le milieu du 19e siècle (!!!), mais parce que l'ouvrage ne s'est pas vraiment démodé et qu'il demeure une véritable référence en la matière. En mes jeunes années, lors d'un séjour outre-Rhin, je ramenai donc l'objet livresque, du docteur Heinrich Hoffmann (pédo-psy non satisfait de ce qui existait à l'époque en matière de littérature pour enfants et qui écrivit donc ces comptines pour son propre fils de 3 ans).


Il contient des histoires édifiantes... et à la limite du terrifiant ! Mais de nombreux pédo-psy l'ont encore dans leur cabinet : il semble être fort utile aux enfants pour exprimer leurs peurs... et peut-être aussi aux parents pour faire passer des messages l'air de rien ;-))
Je crois me rappeler que l'une d'entre elles était particulièrement attirée par la triste aventure de Konrad le suceur de pouce, et qu'une autre était fascinée par Kaspar-la-soupe !

Tremblez de peur, frissonnez d'horreur ! Quels délices que de se faire peur en lisant des histoires auxquelles on ne croit pas... mais qui semblent arriver à d'autres enfants bien moins sages que nous !

Un peu dans la même veine mais destiné aussi à être un manuel d'apprentissage de lecture, un très vieil opus qui date de 1680 environ ! L'ancêtre de Ra
tus (pour les initiés) ou de Georges et Gilberte (ça, c'est ma minute décennale de nostalgie) ou encore du Tour de la France par deux enfants (1877, quand même !).
Le titre est délicieux : je sais pas vous, mais moi, déjà, je salive !

(suit) : Civilité puérile et morale pour instruire les enfants à se bien comporter tant envers Dieu, que le prochain : par des figures exemplaires sur plusieurs défauts et accidens qui leurs arrivent. Très utile pour porter à l'école, afin d'y apprendre à bien vivre et lire, soit en latin ou en français.
On y apprend par exemple :

« Pour conferver une bonne réputation, il ne faut point Mentir, ni fe facher fans fujet,

& ne point prendre le bien d’autrui. »


« Il ne faut être Menteur, Jureur, ni Larron, & ne fraper perfonne, car autrement,

on fe met en danger d’être repris & châtié févèrement. »


 « L’on ne croit plus un Menteur, quand même il diroit vérité, & l’on n’a point de compaffion

de ceux qui ont battus les autres, non plus que des Larrons. »


(Bon, toutes ces lettres biffarres, fa n'a rien à voir afec le POULET AU WHISKY, hein ! C'est jufte la langue de l'époque  ;-) )

Lecteurs bien -aimés, si quelques souvenirs délectables vous restent de vos livres d'enfant, faites donc un courrier à la Gazette avec quelques infos utiles, et la Rédaction se fera un plaisir de tenter des recherches pour mettre à l'honneur, si possible, ces ouvrages qui enchantèrent (ou pas) vos jeunes années ! Cela pourrait nous faire un superbe portfolio de fin d'année, une bibliographie rêvée des abonnés de la Gazette !
On compte sur vous !!!!

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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 10:58
C'est la une du jour de notre GRAND journal local (PQR, pour les initiés).
La photo est prise d'en haut, mais pas trop : on voit très bien les visages.
Des visages de lycéens, vociférant pour la plupart, souriant pour ceux qui ont repéré l'objectif.
C'est une marée adolescente : ils sont bien serrés les uns contre les autres, ce qui est une bonne idée par les froids qui courent.
Soit, on l'aura compris : c'est une manif. C'est de saison.
Mais OUCETY ???
Tenue bien haut, une pancarte nous informe en un dixième de seconde !
Je n'ai pas la photo, je vous décris donc l'inscription, au mieux :


Ta réforme,
elle daille gavé !!!


Ah tiens !
On serait-y pas à Bordeaux, par hasard ???

;-))
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 13:10
Y a pas que le Père Noël qui reçoit des lettres avec des listes hallucinantes.
Moi aussi.
Ah, tiens, joie !
Dans ma boîte, un grande enveloppe verte.
Pas un vert sapin de Noël, pas un vert émeraude.
Un vert doux. Celui des anciens hôpitaux. Un vert qui calme.
Vous allez comprendre l'importance de ce détail.
Dans la petite fenêtre, moi (enfin moi en lettres, moi réduite à mon nom etc.)
En gros, sur l'enveloppe : DROIT A L'INFORMATION SUR VOTRE RETRAITE.
Tiens... certaines de mes rejetonnes et/ou élèves diraient que c'est de mon âge :-/
Moi, je me dis : tant qu'on parle de retraite, c'est qu'elle existe. Pas si mal, avec tout ce qu'on prédit.
Vague méfiance : ne serait-ce pas encore un truc commercial pour me faire investir pour cette fameuse retraite ? C'est que je suis le type même du client angoissé par la chose et donc susceptible de cotiser à 10000 trucs sans rien comprendre au fond.
Réconfort immédiat : en haut, à gauche, l'estampille officielle et magique, garante de sérieux :  Ministère des Budgets , des Comptes publics et de la Fonction Publique. SERVICE DES PENSIONS - Bercy.gouv
On a du sérieux là-dedans, je vous le dis.
C'est donc le vert de l'ESPERANCE. :-)
J'ouvre, les doigts fébriles : je vais donc enfin savoir où j'en suis !
Première joie : ils savent TOUT, dites-donc ! Ils ont retrouvé jusqu'à mon passage fulgurant à la Caisse agricole, quand je rampais sous les pruniers, un bel automne.
Naissance de ma Grande : je cotise (ah bon ?) comme parent au foyer. Cool. Je ne mesure pas du tout quelles peuvent en être les conséquences, mais bon, déjà, j'existe comme Maman, c'est bon pour l'égo.
Vite, vite, je parcours les feuilles... Fonctionnaire d'Etat, oui, c'est moi ça.
Depuis 2000.
Euh, j'ai perdu une page ?
Farfouillage, triage, posage, calmage.
Que faisais-je de 1989 à 1999 ? Je faisais l'instit, il me semble.
Pour le Service des Pensions, je faisais toujours "Parent au foyer".
Ah bon ? C'est comme ça qu'ils voient ça, eux ?
Comptons une moyenne de 25 enfants par classe et par an, plus les miennes (d'enfants) : je n'ai apparemment pas travaillé mais j'ai donc élevé 29 enfants avant de me dire que finalement j'avais envie d'aller au boulot (histoire de me reposer, peut-être, parce que la maîtresse, elle, contrairement à la mère de famille,  a une vie ailleurs et ne dort pas à l'école). C'était l'An 2000 et ça m'a porté à la tête, faut croire.
Heureusement pour moi, l'Education Nationale m'a donc ouvert ses portes en grand pour recyclage de mère au bord de la crise de nerfs.
29  enfants, lecteurs adorés, j'espère que j'ai définitivement basculé à vos yeux dans la catégorie des CAS aussi RARES qu'ADMIRABLES.
Heureusement que la lettre est du beau vert qui calme, celui  des HP. Croyez-moi, valait mieux pas qu'elle soit rouge, façon muleta.
Alors maintenant, comme je suis calme, j'attends avec impatience et un sourire doux la Médaille de la Mère de Famille Nombreuse, puisque manifestement, je n'obtiendrai jamais celle du Travail (et je ne parle même pas des Palmes académiques, parce que j'ai fait au moins 10 ans de carrière en Ecole maternelle, qui bientôt, ne sera même plus une école).
Et puis aussi, j'attends la suite.
J'ai 32 trimestres de parent au foyer + 33 trimestres de fonctionnaire d'Etat.
Que seront les 65 prochains ? Intermittente du spectacle, qui sait ???
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 18:08

Mon premier, ce sont des cercles...

Mon second, des carrés...



















Mon troisième, deux mains serrées

Mon quatrième, un regard noir.

Mon cinquième, un riche collier... (eh non, pas un nez ! Et toc!)

Mon tout n'est absolument pas un Picasso (malgré la destructuration ponctuelle de la chose) mais l'Adèle de Klimt sur une MERVEILLEUSE et ENORME boîte qui arrive directement d'Allemagne :

Croyez-moi, elle est belle, mais également LOURDE....
Mais que contient-elle ? On ouvre ?





Ahhhhhahahah!
D'authentiques nürnberger LebKuchen ou PAINS D'EPICES pour ceux qui préfèrent !!! Des vrais, des frais, des bons !
Expédiés par la famille de Bene aux  Bordelais en manque !!!

OH HMHMCHE... HMHMCHIII... DONKESHHHHNNN...
Mais comment hurler MERCI ou DANKE SCHÖN la bouche pleine ???

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 15:10
Les occasions fleurissent toute l'année... mais encore plus en ce mois de décembre de "cracher au bassinet"... Certes, l'expression n'est point belle, je vous l'accorde... Au XVIe, on crachait au bassin...
Au XIXe, peut-être voulut-on minimiser ou adoucir vaguement la chose en diminuant ledit bassin pour en faire un un joli petit réceptacle. Bassinet... N'empêche. Il est toujours question de choses moches :-( ...
Logique, cependant. La locution indique bien que le geste est plutôt pénible qu'agréable. Il apparaît que l'occasion de donner ses sous (son argent, son trésor, son magot, son sang, ses entrailles, sa cassette!!!) est quelque peu forcée et soulève bien peu l'enthousiasme.
On crache (ou pas) au bassinet des impôts, d'EDF, de la sécu, du téléthon, des Restos du Coeur, des Artisans du Monde, des Scouts marins, du Noël de la SPA, de la restauration de la Galerie bordelaise...
Mais savez-vous, lecteurs adorés, à quel "bassin" primitif l'on pouvait bien cracher au Moyen Age?
Eh bien...mon cher Alain, cet article est pour toi : le bassin était
 le panier de la quête à la messe*** !


Je vois bien notre Chef de Quête alpaguer les fidèles
le dimanche matin à l'entrée de la Trinité :

"Dis-moi, tu veux bien faire cracher au bassinet et donner la communion ?"

Glurps !

Alleluia et vive l'Avent (d'hiver) ;-)

*** : lisez ci-après... On croit rêver quand on voit combien certains travaillent avec du matériel élaboré (un rêve de bedeau !!!) alors que chez nous, hein....


Note explicative : Plat, assiette ou bassin, souvent en métal, utilisé pour faire la quête.Il peut comporter au centre un petit support saillant pour maintenir un élément dont l'iconographie est en relation avec l'objet de la quête (âmes du purgatoire, etc.) ou un binet pour une bougie, et avoir des cloisons pour séparer le produit des différentes quêtes.
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 14:47

Information secondaire, d'un correspondant local de la Gazette très très haut placé (du nord de l'estuaire, du nord de la Loire, voire même parfois du nord de la Seine et des confins des Vosges... c'est dire si c'est haut !!!)

 

La probabilité qu'une personne soit heureuse augmente de 42% si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25% si l'ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l'éloignement croît.

 

C'est ce que révèle une étude* britannique publiée ce vendredi.

 

 

"Les variations dans le niveau de bonheur d'un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d'un réseau", estiment les auteurs de l'étude.

Cependant, "les collègues de travail n'affectent pas le niveau de bonheur, ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d'états émotionnels", selon cette étude.

 

Conclusions à tirer dans l'immédiat :

 

1 - Chacun a tout intérêt à s'occuper du bonheur de ceux qui l'entourent

 

2 - Il est fondamental de rester groupés (autour de mon parapluie rose, par exemple!)

 

3 - DonaldVille semble un exemple intéressant de proximité gaudifère**

(mes lecteurs adorés me pardonneront ce mot qui, bizarrement, n'existe pas mais qui devrait !)

 

4 - Si les Anglais n'existaient pas (ou plus), on ferait comment pour savoir la recette ?

 

Et un bémol, si je puis me permettre (bien que n'étant pas sociologue et n'ayant pas participé à l'enquête) :

J'émets un doute quant au contexte professionnel... Il me semble que si tout le monde fait la tête en salle des profs et que les élèves sont tristes,même la Doc Toc Toc aura de la peine à sourire...

 

 

Et pour vous ???

 

 

 * L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 5.124 adultes suivis entre 1971 et 2003. (Source AFP)

 

 

** "la proximité gaudifère". J'ai bien envie de déposer ce concept assez bourdieusien, qu'en pensez-vous ??

Et qui m'aiderait à écrire un opus grandiose sur l'habitus du sujet en état de proximité gaudifère en milieu suburbain*** ?

 

*** Mes neurones sont en ébullition en cette fin de semaine, pour la bonne raison que j'ai dû momentanément les ressusciter durant 2 journées de formation hors établissement mercredi et jeudi ! De fait, ça décape les synapses et ça régénère!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 19:43

L'Avent a commencé.

L'Avent a bien commencé.

L'Avent a commencé musicalement.


Jouez, hautbois

Résonnez, musettes!


Vibrez, harmonicas...


Hier soir, alors que la nuit, le vent et la pluie régnaient en maîtres dehors, la chaleur de l'harmonica, sous la lumière des pampilles du lustre tzigane de la Bottine, réchauffait agréablement l'atmosphère.


Entre deux concerts, un Artiste nous fit l'honneur d'un concert privé.




 




Ne vous fiez pas aux danseurs en arrière-plan :

ce n'est pas du bandonéon... ni du tango !

Visage concentré.... Ah oui, le blues, c'est pas toujours  très gai....


mais des fois, quand même, si !!! :-))


Merci, Olivier !

Et à la semaine prochaine, à l'Entrepôt maritime, pour du jazz, cette fois !

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