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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 15:40

Des mots écrits par Charles Dantzig, dans un essai qui tente de répondre, avec humour, à la question fondamentale : Pourquoi lire ?

 

(la lecture) "maintient, dans l'utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien"

 

J'avoue que je suis assez d'accord : quand la lecture est utilitaire, elle devient pénible, et ça s'appelle plutôt du travail, s'pas ? Ou de l'étude.

 

Des mots, pour promouvoir la langue française et la solidarité (programme ambitieux !) : la Gazette en avait déjà parlé il y a 2 ou 3 ans. "Dis-moi dix mots" : http://www.dismoidixmots.culture.fr/

 " Il s’agit de concevoir à partir des 10 mots une production littéraire qui implique une dimension artistique fondée sur un réel travail linguistique."

Et, bien sûr, les jolis petits "dix mots" 2011 :-) :

accueillant, agapes, avec, chœur, complice, cordée, fil, harmonieusement, main, réseauter.

Si avec ça on n'arrive pas à pondre un truc-bidule-machin-chose sur la solidarité, c'est qu'on n'y met pas du sien ! Franchement, la série n'est pas originale. Elle manque de souffle, non ?

Rien à voir avec la liste de 2004, dont le thème était "le français, une langue qui rapproche" . Il fallait tricoter avec ces petites bestioles-là : amertume, bouline, brousse, déambuler, espérance, farfadet, lumière, ombélifère, tactile, tataouiner

Ah , c'était autre chose, mes Bien-Chéris ! Surtout tataouiner!

 

Des mots marrants, donc, comme le pré-cité, qui semble venir des cousins quebecquois.

Tataouiner, ça semble signifier tatillonner, ou...chercher des poils sur les oeufs, selon l'expression favorite des filles Georgen Dup' !

Un autre chouette comme tout : la baboune. Faire la baboune, c'est faire la tête, la tronche, la G... quoi !

Ben dis donc, en ce moment, dans mon entourage, j'en connais qui nous font la baboune avec un zèle et une constance admirables. Avec l'ardeur de leur jeune âge, dirons-nous.

Si je dis "12 ans d'âge", comme le whisky, vous voyez de quelle baboune je parle  ;-D ???

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 10:27

... Robert Louis Stevenson.

(1850-1894)

 

Votre gazetière ne connaît de lui que très peu d'oeuvres : L'île au trésor et L'étrange cas du Dr Jeckyll et Mr Hyde.

Je crains qu'au CDI (et à la Bottine) nous ne possédions rien d'autre du ténébreux Ecossais....

C'est pourquoi je suis à la fois sidérée et ravie, en ce beau et clair matin de novembre, de découvrir non seulement un Doodle magnifique, mais également (et surtout) la bio/bibliographie extravagante de Mister Stevenson !

 

Pour le logo, admirez, Lecteurs chéris !

 

stevenson10-hp.jpg

 

Quant à la vie aventureuse, audacieuse, rocambolesque (et brève : clap de fin à 44 ans....) et littérairement super productive de cet homme un brin méconnu chez nous, elle est à lire, pour les curieux, par exemple sur Wikipédia :

 

lisez ici l'extraordinaire bio-bibliographie de R.L.S.

 

Ce monsieur, vous le verrez, est le héros d'un long roman picaresque à lui tout seul !

Une personne extraordinairement vivante, bohême, riche, rare, oserai-je dire.

Quand je pense que je n'en savais rien. Mais rien de rien !

La Gazetière ouvre un oeil neuf sur Robert L. Stevenson, c'est dit !

R.L.S. était un intello, parti pour devenir ingénieur de phares... et cétait un original aussi, un vrai de vrai ! Et quelle frénésie d'écriture ! Essais, romans, nouvelles, recueils de poésies, documentaires ethnogéographiques, guides de voyages (pour ceux qui feront l'impasse sur la pourtant très instructive lecture conseillée, sachez que Stevenson, promoteur du camping de loisirs,  est le premier à avoir parlé des "sacs de couchage" !) : RLS a touché à tout avec brio !

Som imagination débordante ne l'a pas empêché d'avoir un vrai recul intellectuel sur la création littéraire et il a produit quelques analyses fines et reconnues sur l'écriture d'invention (Essais sur l'art de la fiction).

Son style est caractéristique : "le procédé repose davantage sur la suggestion à partir d'un très petit nombre de détails que sur une description exhaustive qui serait moins efficace : là également, Stevenson confie au lecteur un rôle actif."

Vu du côté de la prof-doc, pour la petite histoire, ça donne un sourire de soulagement sur les lèvres du public collégien : le texte est bref !

En France, RLS a été confiné dans le rôle d'écrivain de jeunesse... ce qui est, je le découvre, extrêmement réducteur : il faut dire qu'il était contemporain des auteurs  naturalistes, très en vogue chez nous, alors que pour sa part, il revendiquait un style résolument anti-réaliste où "les lois de la fiction  primaient sur celles du réel:"

 

Et enfin, en guise de mignardise de fin de repas, comme vermicelle multicolore sur le donut, je vous offre le titre délicieux d'une nouvelle dudit auteur (que je n'ai pas lue, mais...) :

 

Histoire du jeune homme aux tartelettes à la crème (Story of the Young Man with the Cream Tarts)

 

J'en salive, moi ! :-))

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 09:39

Si la réponse est OUI, alors, soyez rassuré : rien ne va trop changer, vous ne risquez pas de perdre tous vos repères !

Ce matin chômé, au café, tandis que la maisonnée dort ou Wiiize, c'est selon, votre Gazetière fait quelque chose qu'elle n'a pas plus fait depuis belle lurette : elle ouvre, lulus sur le nez, un catalogue de jouets de Noël.

Histoire d'être un peu à la page et de se tenir au courant de ce qui fait briller les yeux et le désir des têtes blondes dont j'ai abandonné la fréquentation il y a quelques années maintenant.

Eh bien, au cas où vous en douteriez, au cas où vous penseriez que la société évolue, avec des trucs comme la parité, le partage des tâches etc. etc., je vous le dis après étude de ces quelques diozaines de pages à la riche icônographie : il n'en est rien. Mais alors, rien de rien, croyez-moi !

Le sommaire n'a pas changé : jouet de bébés, jouets de pré-maternelle, jouets de garçons (avant les filles, naturellement, pour Carrefour du moins), jouets de filles et jouets éducatifs.

Analyse rapide de l'opus. Je vous dirai quand les enfants apparaissent avec les jouets présentés. Attention, ça va saigner !

 

Les bébés

Avec les mains, avec les pieds, dans le lit, sur la chaise, dans le bain, ça tourne, ça siffle, ça bruisse, ça tinte, ça grince... J'en passe et des meilleures. C'est multicolore, ça tire de tous les côtés : si avec ça nos petits tubes digestifs ne deviennent pas des sapiens sapiens, y a de quoi se tirer une balle ! Et surtout, s'ils arrivent à dormir la nuit avec cette foire de sur-stimuli, ça tient du miracle !!! Je ne jette pas la pierre, hein : mes 4 Grillons ont eu droit à tout ce qui existait à leur époque, croyez-moi ! Et, mea culpa, vu que c'est pas moi qui en aurai la charge la nuit, finalement, les Grillons de mes Grillons..ben...sans aucun doute, je leur fournirai moi aussi des tas de trucs bruyants et multicolores pour leur friser les neurones !

 

Les pré-maternelle (c'est moi qui les nomme ainsi)

Tout en devenant sapiens, il devient erectus. Debout, on commence à pouvoir faire plein de choses intéressantes : on devient acteur dans le monde.

Les garçons, sur les photos, construisent des villes (Play'n go table, 29.90€) ou bricolent grave (Etabli BOSCH, 75 accessoires + visseuse, 39.90€). A peine debout et déjà bâtisseurs, les gars! Ils circulent aussi, car le monde est à eux : (tricycle Be Fun confort, 44.90€)  ET LES FILLES, alors, vous demandez-vous ? Deux pages plus loin, apparition de la première humaine à couettes photographiée : assise, elle serre une peluche dans les bras (Mon Poney Toffee, 84, 99€, avec une carotte : notez, en prime, elle revient cher la donzelle!). A la page d'après, ça ne s'arrange pas pour la gent féminine : sa copine est carrément avachie sur un chat (Moustache, 50.90€) qui fait ronron et miaou. Ouahouh!!! Les filles, les Girl Power attendra encore un siècle ou deux, parti comme c'est !

 

Les garçons

Je vais passer rapidement : on construit un peu : un gentil jeune enfant a entamé l'édification d'une maison multicolore en grosses briques façon légos. A côté de lui, une fillette ravie danse sur le chantier (non, évidemment, elle ne construit rien, elle).

On se bat beaucoup, ça part dans tous les sens, c'est moche, gris, marron, futuriste hideux, quand le visage d'un enfant apparaît, il grimace, les bras en l'air, éventuellement avec une cagoule de catch sur la tête...

Des pages entières sont remplies de véhicules surconsommateurs de carburants : la mort du véhicule pollueur n'est pas programmée dans les consciences en formation....

 

Les filles.

Ah, les filles ! Natürlich, c'est rose, ce qui ne me déplaît pas. Bienvenue dans le monde de la mode et de la consommation. Et des animaux à tête hydrocéphale, aussi, pardon, j'oubliais. Les Pet Shop, ça s'appelle : corps minuscule, tête 3 fois plus grosse et yeux exorbités : les bestioles ont des salons de toilettage, des hôpitaux, des aires de jeux.... Bref : tous lieux que leur petites maîtresses vont fréquenter plus tard, dans le vrai monde, pour utiliser au mieux leur don du SERVICE. Pour celles qui ne fondraient pas d'amour devant les Pet Shops à méga tête, il reste les poneys, encore et toujours, qui jouissent des mêmes accessoires (clinique, parc d'attraction et tutti quanti!).

Les filles grandissent : après 8 ans, il s'agit de devenir fashion. Même Barbie se décline en Fashionita. Filent les pages Barbie, avec, perdu au milieu, on ne sait pas vraiment pourquoi, un "piano" (clavier 25 notes Winx, 34.90€, à qui plaira-t-il?). Rose, quand même. C'est pour ça, sans doute, qu'on lui a trouvé une place ici.

Pages de poupées/poupons (je ne savais pas que les petites filles jouaient encore avec ça, mais apparemment, si, Barbie n'a pas tout raflé).

Et enfin, le régalage : les "coins". Je les nomme ainsi en souvenir de mes classes de maternelle.

Le coin cuisine : avec un catalogue qui n'a rien à envier à celui d'Hygena. Y en a pour tous les budgets et les degrés de passion culinaire.

La marchande des 4 saisons (+ charriot : 20€)

La desserte à friandises, le caddy de supermarché garni....etc. Toujours plus beau, toujours plus fort : la table à repasser et son lave-linge. No comment.

Et là, j'aborde mon chapitre préféré : les coins où les enfants sont photographiés en train de jouer.

Un régal.

Ravie, le sourire d'une natte à l'autre, une fillette pousse son Clean Service, chariot de ménage auquel il ne manque ni le balai espagnol, ni le spray anti-calcaire : "Super, ton chariot pour faire le ménage dans toute la maison !" (dixit Carrefour). C'est sûr, ça fait envie. (mais sais-tu que Maman possède les mêmes accessoires et qu'elle les prête à QUI veut ???)

Le supermarché : Fifille à la caisse (hilare) et Ti-Gars qui passe avec son caddy (gageons qu'il s'est acheté un jeu d'ordi, des chewing-gums et des piles pour sa télécommande!)

Le chariot médical : "idéal pour jouer au médecin. Avec fonctions lumineuses électroniques".

Attention, lecteurs naïfs !

Certes, ce sont les pages des FILLES.

Mais y écrit "AU médecin". Donc....évidemment, ce n'est pas une fille qui est photographiée en train de jouer au docteur. Eh non. Y a pas écrit "infirmière". Docteur, c'est forcément un homme.

Sur cette page, la 64, pour les scrupuleux qui voudraient vérifier par eux-mêmes, on a donc une photo intéressante de la vie quotidienne vue par  Carrefour (et autres!) : Monsieur poussant un chariot médical et Mademoiselle son clean service.

Côte à côte : ils respirent donc le même air ?

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 10:51

115 ans qu'on  a découvert les rayons x !

 

xraydiscovery2010-ps.gif

 

Du coup, on peut voir l'intérieur du logo Google, et constater que la bête a deux estomacs et qu'elle bouffe n'importe quoi !

Pensez-y chaque fois que vous aviez laissé un truc sur le bureau (vos clés, votre briquet, un euro...) et que ça a mystérieusement disparu.... ;-)

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 10:18

GIN

Lecteurs chéris, la Gazette vous offre aujourd'hui un épisode croustillant des Riches heures de l'Administration à la française.
asterix.jpg
C'est une histoire vraie, vécue récemment par une lectrice que la majorité d'entre vous reconnaîtra aisément.
Rien de grave, rassurez-vous ! L'aventure n'a pas lieu dans les méandres de la Sécu, c'est déjà ça. Ni au Commissariat de police (pour le vol des plaques de la zaza, par exemple), ni même à la Mairie pour le recensement de notre néo-majeure.
Non, c'est à la Préfecture, que par un beau jour du mois d'octobre, notre courageuse Aventurière de l'Administration est partie chercher sa carte professionnelle de Guide Interprète Nationale (GIN, pour les intimes).
Prévenue, elle emporte son petit viatique : relevé de notes, carte d'identité, et une photo.
Arrivée à la préfecture, entrée principale: des policiers qui sont là pour assurer le plan Vigipirate lui demandent pour quelles raisons elle vient ici. Au cas où elle viendrait poser une bombe, hein ? Rassurez-vous, la Préfecture ne sautera pas : il est bien plus facile d'entrer dans une école maternelle à l'heure des mamans : là, vous ne verrez aucun barrage de sécurité, ça n'en vaut pas la peine.
La demoiselle répond aux hommes en uniforme : on lui dit de passer par l'autre entrée, première rue à gauche : "c'est surement là-bas"...
Petit tour de quartier, petite entrée (des artistes?) : au guichet, les deux personnes ne savent pas de quoi on parle, "une carte professionnelle de quoi ?" (guide ? visites ? tourisme? cultuuuureee???) Elles ne sont pas sûres que ce soit ici... On fait appel à un collègue : "je ne sais pas du tout". Cela sent la fin de non-recevoir.
Mais notre impétrante insiste un peu, sûre de son bon droit et des infos qu'on lui a données. Elle est certaine que c'est à la Préfecture qu'elle doit venir récupérer son sésame. Gens de bonne volonté :  on essaie de savoir à quel service elle devrait s'adresser. Et puis d'abord, comment est-elle arrivée jusqu'à cette petite porte ? "On m'a dit de venir ici". "Et alors de là bas on vous a envoyée ici?" - "oui, enfin, c'étaient les policiers."-"aaaah mais si c'étaient les policiers, effectivement, ils ne sont pas bien renseignés sur les services, du coup il va falloir y retourner, ou plutôt suivez moi on va passer par l'intérieur". Imaginez ! notre Aventurière va avoir droit, du coup, à un passage par le coeur du système ! Notez : par la fameuse "petite porte", si on a une bombe à déposer, on atteint directement les services intérieurs...
Couloirs....Bureaux d'accueil divers et variés. Arrivée à l'un de ces accueils : une dame déjà fort occupée dit qu'elle ne sait pas, il faudrait peut être aller plutôt au Rectorat, quoi que...plutôt que d y 'envoyer sans savoir, elle va quand même passer un coup de fil, le service des cartes professionnelles (bonne idée !)... Avouons que les employés ne sont pas antipathiques, ils sont juste peu renseignés.
Le sourire : oui, c'est bien là (étonnant, non ? au service des cartes professionnelles on délivre des cartes professionnelles !), donc vous retournez à l'autre entrée, on vous donnera un badge, troisième étage, bureau de Mme Untel...
Retour au guichet "Ah bon c'est ici alors..? Nous on est au courant de rien, c'est vraiment n'importe quoi comme on est mal informés ici!" (j'avoue...comme dirait l'autre)
Badge clipsé, ça commence à faire sérieux. Attente devant l'ascenseur. La Ginette monte, et , bien élevée, demande aux personnes présentes "à quel étage allez-vous?" avant de tenter d'appuyer sur le bon bouton. On lui répond qu'ici, on programme l'étage souhaité à l'extérieur.  "Donc là on monte au troisième". Etrange système mais puisqu'on a embarqué pour le troisième, allons au troisième. Qu'on dépasse sans ralentir. "Tiens, finalement, un problème technique, on va au cinquième. Il faudra ressortir et reprogrammer le 3ème, puis rentrer à l'intérieur. "Ne paniquez pas, ça arrive tout le temps". On reprogramme, donc.
Ouf, ça a marché, maintenant, reste à trouver le bureau souhaité parmi le dédale de couloirs. Chance,  une dame qui interrogée donne la direction à suivre, c'est déjà ça...
Arrivée dans un couloir avec quelques petits bureaux en open space, et une sorte de secrétariat. Notre Aventurière frappe, entre et  demande le bureau de Mme Untel, "c'est pour faire faire une carte de guide". On lui répond qu'un peu plus loin dans le couloir, elle va  trouver une table grise, avec un téléphone. (Mission Impossible n'est pas loin!) Là, elle n'aura plus qu'à décrocher le combiné et à appuyer sur le bouton "guide interprète" : pas la peine de parler, la sonnerie suffira,  quelqu'un viendra la chercher.
Complètement funambulesque ! Je ne sais pas pour vous, mais moi, le concept me fait mourir de rire !
L'Aventurière trouve le téléphone et appuie , faute de bouton "guide interprète", sur le bouton le plus "logique": Tourisme!
Mais, un brin méfiante , elle préfère attendre pour voir si ça décroche à l'autre bout du fil : bingo ! une dame lui répond.  Elle explique brièvement son cas, la dame arrive quelques secondes plus tard. Notre Aventurière, se croit au bout de l'épreuve : elle a  déjà sorti son bulletin de notes, sa carte d'identité et sa photo. C'eut été trop simple! Il faut  une demande écrite à remplir, plus la liste de documents supplémentaires à fournir (trois photos, casier judiciaire, et autres...).
Et la bonne nouvelle : inutile de revenir ici,
elle pourra envoyer le tout par la Poste!  :-D
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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 19:21

Heureusement que j'ai des filles qui voyagent à new-York et qui visitent des hauts-lieux tels que la Boutique M&M's !

Parce que grâce à elles, voici ce que je déguste et qui-n'existe-même-pas-en-France :

 

PA220076.JPG

Oui !!!! des M&M's NOIX DE COCO, Limited Edition, rien de moins !

 

Mhmhmhhhmmm..... :-D

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 16:13

Le langage commun crée le groupe (et inversement !) : qui nierait cette évidence ?
A tous les niveaux, on constate que sans communication on n'arrive pas à grand chose : se parler et surtout se comprendre est vital pour la communauté autant que pour l'individu.
Et c'est grâce à ce concept de langage commun qu'on se régale, Lecteurs bien-aimés !

Menu au choix...

 

** Plongée délicieuse dans les jargons des métiers : imagé et plein d'humour chez les journaleux et typographes, truffé d'acronymes ronflants dans l'Education Nationale, carrément effrayant chez les toubibs....


** Découverte des idiomatiques, ces expressions savoureuses qui perdent leur sens si on veut les traduire. Y a que les Français qui tombent dans les pommes, que chez les Anglais qu'il pleut des chats et des chiens, que les Allemands qui se font des lundis bleus...

 

** Les idiomatiques familiaux sont aussi une vraie joie : qui connaît les expressions telles que "ch... comme un cours de SVT" ; "c'est comme les lions" , "...à la diyoupiyouaïe (D.U.P.U.Y)" ou encore "ça paye sa chaussette", "tu insoles ?", "tu fais du sylvanisme !"...?


** Et puis, il y a les mots qui n'appartiennent qu'à une langue parce qu'ils ne recouvrent totalement une  réalité uniquement nationale. (il paraît).


Ah ! La/le fameux saudade des Portugais... Entre nostalgie, tristesse latente, regrets de ce qui aurait pu être, espérance de retrouver une chose qu'on n'a jamais eue...(si, si) ... Ne cherchez pas, si vous ne faites pas partie du lectorat lusitanien, vous ne pouvez pas comprendre. La/le saudade se ressent, il ne se dit pas. Il se chante, il se danse, il se vit. Il frôle le spleen, mais ce n'est pas ça. Il flirte avec le blues, mais ce n'est toujours pas ça. Il cousine avec l'âme slave mais...non, toujours pas. Je vous ai prévenus : vous ne saurez jamais ce qu'est le saudade...
Remarquez, finalement, perso, au vu des tentatives approximatives et vaines de traduction, je ne regrette pas du tout de ne pas savoir au plus profond de mon âme et de mes cellules ce que c'est que de ressentir ce truc. Franchement, lecteurs chéris, ça ne me tente pas trop : ça n'a pas l'air si cool, ce saudade, hein ? Je le laisse bien volontiers aux fiers Portugais qui l'ont dans les gènes et puis voilà. No regret.

Je préfère pour ma part tenter d'approcher un concept bien plus tentant, même s'il est lui aussi intraduisible. Un mot qui nous vient des contrées de la lointaine Allemagne...

Die Gemütlichkeit.

Cherchez dans vos dicos, faites tourner les engrenages des traductions en ligne et vous trouverez deux sens à ce mot, dans notre langue de Molière : intimité et confort.

La Gemütlichkeit, c'est un peu des deux mais aucun complètement. C'est mieux.

La Gemütlichkeit, c'est à dire être gemütlich, c'est se protéger des froidures hivernales et autres agressions de la vie. C'est comme du cocooning, c'est cosy, douillet ... La  Gemütlichkeit a un parfum de vanille, cannelle, chocolat... Elle est douce comme le pilou et les doudounes matelassées, moëlleuse comme de la ouate, tiède comme un ventre de chaton.

gemutlichkeit.jpg

Bon, désolée pour nous, pauvres lecteurs compatriotes, y a pas de mot pour la dire.... mais on peut toujours faire de notre mieux pour la vivre, cette Gemütlichkeit, même approximativement, puisqu'on a le temps, vu qu'on a renoncé définitivement à comprendre la saudade, hein ???

Avec notre heure de nuit en plus (qu'on nous colle de force en plein jour, en plus ! Si encore on a avait une heure de nuit supplémentaire à prendre entre 2h et 3h du mat ! Mais non : c'est à 17h et des plumes qu'on nous l'impose, cette heure dont on n'a que faire...), à l'époque où on envie les marmottes et autres bestioles hivernantes, la Gemütlichkeit me semble une alternative bienvenue.... :-D

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 14:38

Oui, bon, c'est vrai, mea culpa : la Gazette en ce moment, c'est carrément minable.

On est en train de battre des records de plancher en nombre d'articles... Comme si y avait un truc du style "en raison d'un mouvement social et gnagnagna et gnagnagna... il n'y aura aucune publication de la Gazette de la mi-octobre à la mi-novembre..."

Même pas. Je ne suis même pas en grève. Pas en arrêt-maladie non plus. Juste un peu occupée ailleurs.

Mais mes nuits de journaliste en sous-production sont hantées par le remords, croyez-moi, et je m'extirpe avec lourdeur et angoisse de cauchemars gluants où la Vie en Rose, à force d'inaction, est truffée de bandeaux publicitaires agressifs et malvenus qui assaillent l'erratique et potentiel lecteur, venu faire un tour malgré l'absence de notification d'article, là, comme ça, au hasard, lançant son bouchon au cas où il eût été désabonné sans sommation (ça arrive, Julie/Ginette vous le dira).

Tout ça pour vous dire que je viens ici la nuque fléchie et le regard honteux, consciente de mon manque d'investissement PONCTUEL.

Et je m'en viens donc faire faire un quart de tour de dégrippage à mes rotatives engourdies, tel un petit réveil musculaire assorti d'un menu échauffement des tendons de ma petite presse rose...

Un tour de chauffe, Lecteurs chéris. Pas un grand sujet de fond, ni un reportage palpitant, non, non, juste du facile et du léger, tel Achille et son pied... Et hop, au passage, un petit zeste de culture grecque, ça ne fait de mal à personne.

Surtout que, hein, cet Achille au pied léger, précisement, c'est ma super transition pour introduire avec finesse le bel hommage que je viens faire à la ligne suivante :

marathon10-hpc.jpg

2 500 ème anniversaire de la Bataille de Marathon

Là, juste au-dessus, donc, je viens, d'une pierre deux coups, de dire merci à Google Grèce pour ce logo qui fête la bataille de Marathon, et je viens surtout, dire bravo à notre Gloire Familiale de la Course à Pieds, j'ai cité le GRAND VAINQUEUR du CROSS du collège, le Mini-Callou en personne, autrement connu sous le nom savant de sylvanosaurus brugus, qui a donc remporté avec brio l'épreuve susnommée.

 

Et comme on y est, je continue la collection avec cette très belle réussite doodlelesque, tout le monde reconnaîtra l'oeuvre originale :

 

hokusai10-hp.jpg

250ème anniversaire de la naissance du peintre japonais Katsushika Hokusai

 

Et enfin, je ne puis l'éviter, le logo du jour, sous forme de comic strip animé***, Scoubidoo-bidooooo, joie de ma jeunesse !!!!

scooby-hp-1-copie-1.gif

scooby-hp-2.gif

scooby-hp-3.gif

scooby-hp-4.gif

 

***scoubidou.jpg

 

Et là, je pense à mes NYCettes, mes voyageuses qui sont précisément en Amérique aujourd'hui... Fêteront-elles Halloween "comme là-bas" ???

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:35

La Gazette est un outil pacifique, voire pacifiste : on n'y polémique pas, on ne relaie pas les "événements sociaux majeurs" telles nos actuelles grèves à répétition et autres manifs.

On ne philosophe pas sur la manipulation (ou pas) des lycéens par leurs profs, sur la légitimité de leur présence aux défilés...etc.

Il y a d'autres espaces, privés ou publics, pour échanger et s'informer là-dessus, largement assez nombreux et réactifs. A chacun sa place.

Sauf là.

Là, non, franchement, un point de non-retour a été franchi, on a passé le Rubicon et je suis obligée de crier ma révolte devant vous, Lecteurs qui n'en demandiez peut-être pas tant.

C'est un image qui me fait bondir.

Une photo de manif.

Des enfants défilent....soit. La mode est à la relation fusionnelle parents-enfants (les paroissiens de la Trinité le savent !!!), ces chers petits ne quittent pas papa-Maman, font tout avec, il n'est jamais trop tôt pour prendre les bonne habitudes.

Je ne commente pas plus avant.

Sauf qu'on leur fait brandir des banderoles. Et c'est là que ça coince !!!

Regardez-moi celle-ci.... et dîtes-moi ce que vous en pensez...

  manif161010.jpg

Mes amis je HUUUUURLEEEEE !!!!

 

"Libérez nos Mamies "!!! Mais je rêve ou quoi ?

 

Mettez-les FEMMES à la retraite assez tôt....pour qu'elles puissent garder leurs petits-enfants !?!

Joies de la retraite. Pas question de papis, je vous rassure. Au nom de l'égalité, il faut les mettre à la retraite en même temps que les femmes, mais eux, ce sera une retraite différente. Ils auront le temps de pratiquer divers loisirs, ceux qui leur font plaisir. Pas du baby-sitting. On est là pour ça, nous (futures) mamies.

 

J'adore. Vous en avez beaucoup, des banderoles dans ce genre ???

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 15:15

...il ne vous a pas échappé, chers et perspicaces lecteurs, que dimanche dernier, si vous avez daté/signé des papiers (le soir, par exemple, des trucs à rendre au collège en urgence pour lundi matin par vos enfants...) vous avez eu le bonheur et l'émerveillement d'écrire : 10/10/10.

Enfin, je parle pour moi, finalement, vous, j'ignore si ce genre de truc vous rend joyeux autant que moi.

Votre Gazetière, donc, a adoré ce triple 10.

Eh bien, figurez-vous que de par le monde, des MILLIONS de gens font la fête, eux, pour un DOUBLE NEUF.

Parfaitement!

doubleninth10-hp.gif

 

Mon triple 10 s'en voit d'autant plus glorifié, avouez-le !

 

Mais revenons-en à mon double neuf.

Rien à voir avec l'autre truc qui a dû vous arriver quelque fois dans votre vie de cuisinier, de casser un oeuf jumeau.

Alors celui-là, c'est le top du top à tous les coups pour moi !!! En principe, j'appelle toute la maisonnée pour que chacun profite du phénomène jubilatoire.

 

Mais là encore, je m'égare, je digresse, je parabase : pardonnez-moi, j'en reviens une nouvelle fois à mon 9.9

 

Des tas de pays ont droit à ce logo aujourd'hui (Hong Kong, Taiwan, Algérie, Arabie saoudite, Autorité palestinienne, Bahre, Egypte, Emirats arabes unis, Jordanie, Kowe, Liban, Maroc, Oman, Qatar, Irlande, Royaume-Uni).

Pourquoi EUX et pas nous, cela reste un mystère pour moi...

Vu que c'est une fête CHINOISE. Un truc qui marche avec le ying et le yang et ce genre de choses, vous voyez le topo. Alors, la Palestine, par exemple, j'ai du mal à comprendre. Mais bon.

Prenons-le comme ça vient, les voies de Google sont impénétrables.

 

9e jour de la 9e lune : c'est aujourd'hui.

 

Et alors là, concentrez-vous, on attaque l'explication technique...

 

En chinois, les chiffres ont des valeurs ying ou yang (je rectifie : en chinois, TOUT a une valeur ying ou yang, soit, grosso modo, féminin ou masculin, les 2 étant indispensables et s'équilibrant, mais soit dit en passant, ce qui est chaud, solide, etc. est yang, et bizarrement ce qui est froid, humide et tutti quanti est yin...)

Bon, bref, le 6 (la tête en bas) est yin, le 9, la tête haute, est yang.

Pour ceux qui n'ont pas encore décroché, 9.9 c'est donc.....?

Ben oui, double yang. Deux fois mieux que yang, quoi.

 

Et un bonheur ne vient jamais seul : pour ceux qui savent prononcer le chinois, quand ils disent "fête du double yang", soit " Chóngyángjié", ça a la même pronociation que le mot éternité ou longévité.

Donc, c'est pas mal comme argument de fiesta, ça, la longévité.

Et pour d'autres mots imprononçables pareils et des souvenirs de gens qui ont survécu, ben ils montent sur une hauteur et ils piquent-niquent. Un peu façon Roche de Solutré.

fete-du-double-neuf.jpg

Et ils admirent les chrysantèmes, et ils boivent du vin de chrysanthème aussi, pour accompagner des gâteaux à la chataigne, aux pignons et autres fruits secs.

Tout sur fond de cerfs-volants dans le ciel, je suis sûre que ça doit être une très belle fête (quand il ne pleut pas).

Bon, nous, on a quand même la fête du bourru et des marrons chauds, c'est déjà pas mal.

 

Et en l'attendant (ce sera le 21 octobre rue Notre-dame), mes lecteurs bien-chéris, je vous souhaite,

selon la coutume 9.9,  

"Paix éternelle à vous " !

:-D

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