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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 09:39

Amis du mercredi, bonjour !

 

Faites-vous partie, à l'instar de votre Gazetière, du bas peuple qui ne part pas au ski dans les  trois prochains mois ? Cet article est pour vous !


Je ne sais pas pour vous, mais dans mon environnement professionnel, tel un marronnier, c'est la grande question annuelle, qui commence à monter au top des sujets de salle des profs (pour l'instant, on a encore en pole position  les râleries sur les dates et horaires des prochaines réunions parents-profs... mais "la neige" remonte jour après jour...) : tu pars ? Tu pars quand ? Tu pars ? Le étant l'indice suprême de la réussite, non seulement  du séjour, mais surtout, de la Réussite dans la VIE tout court.


Je n'ai pas suffisamment appronfondi l'enquête pour savoir s'il vaut mieux ne pas partir du tout ou bien partir là où ça fait pitié. Le Massif Central, par exemple. Un truc pour les gagne-petit pas amateurs de sensations fortes (c'est trop bas, enfin, quand-même! Et, si le ridicule ne tue plus, le plan-plan, si.)

Si tu ne pars pas, à la limite, la question tombe à plat, on peut faire flotter comme un doute...

Tu ne pars pas pour des raisons si douloureuses qu'il vaut mieux éviter d'en parler plus loin... T'es célibataire, par exemple, donc, forcément, en manque de moyens puisque t'es prof (ton "traitement", on le connaît à peu près, il y a peu de surprises, chez nous). T'es presque pardonné, avec un petit malus  toute de même si tu n'es pas assez populaire pour te faire inviter par des potes mieux lotis... Ou alors, t'es en couple, mais t'as pas tiré le gros lot... Ton mec  (ou ta nana) végète dans une tranche d'imposition qui ne permet aucune saine oxygénation au grand air des sommets... Dommage, la prochaine fois, essaie de faire mieux. Une raison acceptable est la naissance d'un petit dans les mois qui précèdent : on admet que tu sois encore assez mal organisé pour pouvoir emmener une nounou avec toi à la neige, donc, ça passera pour cet hiver, mais on te reposera la question en 2014, t'inquiète pas. N'oublions pas les originaux, ceux qui pourraient (on le sait, par exemple, on a un couple chez nous, on sait qu'ils sont déjà dans de bons échelons, leur maison est payée depuis longtemps et leurs enfants font leurs études à Bordeaux : ils ont donc assez pour partir skier) mais qui ne veulent pas : l'un a HORREUR de la neige, et sa femme s'en fiche comme de l'an quarante. Et ça fait des années que ça dure. On ne leur pose même plus la question.  Les malades incurables, ça fait peur, on ne s'en approche pas trop, au cas où...

Y a aussi celle qui a toujours froid et qui déteste à peu de choses près le sport, donc qui assume haut et fort que si elle devait partir, elle préfèrerait de loin, un petit huit jours aux Caraïbes ! Hélàs, elle a un tas de mômes à charge.... Vous l'aurez reconnue ;-D

 

Bref, à la Zigobelle, mis à part quelques étourdis, on ne lui demande plus où elle compte partir pour revenir auréolée de la gloire de l'éclopé des cimes.

Parce que, Lecteurs chéris, je ne rigole pas, mais je vous jure qu'au retour des prochaines vacances, le collège, ça va ressembler à la retraite de Russie... Si, si ! Et pas que chez nos chères têtes blondes ! D'abord, on aura 1 ou 2 noms sur le tableau des profs absents, jen mets ma main à couper ! Ma main, qui, j'espère, sera encore valide au bout d'un bras pas cassé, contrairement à certains de mes  collègues. Tout comme ma jambe, qui n'aura ni élongation, ni claquage, ni entorse au genou, à la cheville, au gros orteil etc. Mon coccyx (mais comment ça s'écrit ???) ira bien, j'espère, mon col du fémur aussi, et mon visage ne sera pas tanné comme du vieux cuir ! Par contre, certains...

 

Mais peu importe : vous connaissez l'adage "il faut souffrir pour être beau". Une variante : "Il faut souffrir pour être en vue" hante nos couloirs. En effet, si en janvier-février vous brillez grâce à votre future semaine au ski, au retour, cela risque d'être assez vite oublié. Vous serez suffisamment orange s'il a daigné faire soleil là-haut mais ça passe vite... Tandis qu'avec une blessure de guerre, nul ne pourra ignorer vos faits d'armes ! Et vous pourrez redire vous avez chu ! A Gourette ? Bon... Dans les Pyrénées orientales ? C'est déjà mieux... Vous ne sauriez skier hors des Alpes  ? Ah ! on entre dans la cour des grands ! Et puis, n'oublions pas... l'Espagne. Là, c'est carrément le must. Parce qu'on est dans le Sud-Ouest, donc, l'Espagne, c'est presque chez nous. Et on peut séjourner dans la même station que la famille royale. Avec toute la Cour. Avouez que ça pose. Donc 2 mois + 1 mois pour en parler, ça rentabilise l'investissement.

Il y en a peut-être qui skient en Italie, aussi, ça ne doit pas être mal. Ou carrément loin, en Patagonie ou je ne sais où. Mais je n'en ai jamais entendu parler dans ma salle des profs. J'en quêterai, tiens ! Ou pas.

 

Tout cela pour vous dire qu'à défaut de glisser sur les pentes glacées, vous pourrez, Lecteurs sédentaires, vous amuser aujourd'hui grâce à Google qui célèbre l'inventeur de la machine à "refaire la glace" des patinoires, ledit Zamboni (j'adore ce nom trop marrant!) avec un petit jeu style jeu de portable, idiot mais certainement addictif pour les amateurs !

Il faut défaire les sillons laissés par des patineurs toujours plus nombreux, et lisser la glace le plus vite possible. On peut, si j'ai bien compris, affronter des concurrents en ligne et comparer ses scores.

Rendez-vous sur Google, en France, tout simplement, pour ceux qui aiment  patiner... au chaud et du bout des doigts !

 

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Frank_Zamboni_Doodle.jpg


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commentaires

A
<br /> Merci à la gazette d'avoir effectué les recherches pour moi. Tu devrais lancer: en mars y aura t-il encore de la neige? Et vive Zamboni (Ce nom est à hurler de<br /> rire!)<br />
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