Mes Grillons le savent. Les « couvés-maison » et même ceux d’un autre nid. Chez la Gazetière, on pratique la chasse anti-gaspi depuis des lustres !
Du coup, ces derniers temps, on est carrément dans le vent. In the mooooove…
Emmaüs n’a plus de secret pour nous. C’est là qu’atterrissent des sacs et des cartons de vieux trucs qui doivent laisser la place aux nouveaux arrivants. Nouveaux arrivants qui viennent aussi bien… d’Emmaüs, eux aussi, ou d’Amos, des fripiers de St Mich et tutti quanti ! Voire des trottoirs… Si, si, si : on y trouve quelques merveilles ! La rue, notamment dans mon ancien quartier de ville super bo-bo, est une source inépuisable de surprises et d’émerveillement ! En un mot comme en cent : j’adoooore le recyclage !
Mon entourage proche le sait bien : j’ai perpétuellement en chantier des objets, meubles ou pièces en devenir… Peinture, collage, sciage, transformation : peu à peu mon mobilier se modifie, s’adapte, se refait une identité. Je vous le dis : j’adooooooore le recyclage ! Notez : c’est de famille. Des Duffaldiens, sur la question, m’ont refilé quelques gènes ;-)) Quant aux Grillons, j’en connais reines de la fripe ou impératrices de la chine !
Les vélos, ça se donne, ça s’achète, ça se répare : on a la Recyclerie. Les bouquins, Mollat me pardonne, je ne les achète que d’occase. Notre environnement nous permet de plus en plus de nous adonner avec délectation à notre doux penchant… Longue vie à Priceminister, Amazon Marketplace et le Bon Coin ! Question alimentation, évidemment, on est préservés, chanceux que nous sommes, d’aller faire les bennes des grandes surfaces ou les Restos du Cœur. Mesurons notre grand bol (eh oui, c’est un jeu de mots, pour rendre le sujet moins moche !) et voyons ce qu’on fait pour entretenir notre modeste « simplicité volontaire »… Nous avons nos pommes (sauf en cas de razmottage des branches…) , nos poires, nos cerises (bon, là, ce sont plutôt les zoziaux !), nos tomates surprises, qui s’hybrident entre elles et nous font des espèces trans-géniales. Nous aurons bientôt, si, si, le projet aboutira, notre bière (je vous le dis !).
Et puis, il y a tout ce qu’on achète. Et c’est là que j’en arrive au « site du jour », découvert grâce à l’édifiante et néanmoins professionnelle lecture de « Elus & territoire : la lettre aux élus girondins » (j’en connais une, de mon entourage proche, qui, du fait de son statut, a dû y avoir droit…. ;-))
Un site, Lecteurs chéris, destiné à booster un peu le nombre de convaincus de l’économie-attitude. Avec des trucs, des adresses, des tutoriels… Réparez ! Transformez ! Recyclez ! Je navigue, ohé, ohé, et je suis en terrain connu : pour un peu, mes abonnés préférés, j’aurais l’impression d’avoir pondu ce site ;-))
La partie « Ma cuisine » me botte (de carottes) et je rigole toute seule en pensant à mes très chers commensaux familiaux. Sans doute apprécieront-ils deux ou trois recettes que je vais y piocher… et qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de goûter ! Eux, les habitués (contraints, forcés, j’avoue !) des si charmants « Festival des jours passés » ou encore « La roue des délices » (je vous laisse imaginer…) qui trônent au centre de notre grande table… il leur reste bien des découvertes gastro(éco)nomiques à vivre sous la tutelle de mes fourneaux ! Eh oui ! Faisant fi de toutes les recommandations basiques qui poussent à ne pas imprimer plus que de raison, je viens de me faire un petit plaisir de cuisinière spécialisée es restes !
C’est qu’on nous offre, gracieusement, quelques outils pratiques : outre le « semainier des repas » (combien serons-nous ? Que mangerons-nous ?) ou la liste des courses à cocher, on trouve le précieux LIVRE de RECETTES ! Ou l’art et la manière de ne rien laisser perdre. Jubilate !
Chaque recette commence par un constat aussi consternant que prometteur… « Il me reste … »
Consternant parce qu’évidemment, ce qui reste a triste mine. Une laitue défraîchie, des carottes « molles », du pain dur (picoti, picota)… Vous connaissez comme moi LE dernier dessert dépassé, LE dernier 1/8 de camembert racorni, les 3 derniers biscuits éventés… Mais prometteur, car cela devient le velouté de laitue aux noisettes, la tourte aux légumes ou le pain perdu (alias Pain doré, à la dioupiyouaille , comme chez les Canadiens, figurez-vous, j’ai appris ça récemment, c’est super plus joli, non ?)
Bref, rien de très neuf sous le soleil de ma plaque de cuisson, me direz-vous ! C'est un peu l'art de réinventer l'eau tiède... les époques passent...et la roue tourne !
Mon petit guide a pris un petit goût d'air du temps dans un emballage aussi sympa que recyclable !
Vive les écomatismes ;-))