19 janvier 2010
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17:50
Bon, mes lecteurs chéris, comment çavaty pour vous aujourd'hui ???
Mieux, j'espère ?
Parce que, je ne sais pas si vous le savez (formule littéraire légère et gracieuse s'il en est), mais HIER, c'était le PIRE JOUR de l'année.
Ben oui, parfaitement.
Y a même un nom pour appeler le troisème lundi de l'année : le Blue Monday.
Non, je ne rigole pas : tout ce que la Gazette publie est rigoureusement vrai.
Or doncques, le Blue Monday.
Figurez-vous que c'est une société avec un nom-qui-ne-dit-pas-ce-qu'elle faitqui l'a dit, Firstcare.
Franchement, ça vous évoque quoi, Firstcare ? Une boîte de parapharmacie, de produits pour la peau...?
Pour moi, certainement pas des gens qui étudient le douloureux problème de l'absentéisme au boulot. Pourtant, c'est ce qu'ils font.
Et donc, ils consultent, ils interrogent, ils pointent, ils calculent, ils pondèrent, ils font des tableaux, des stats, des grilles, des fromages, des histogrammes...
Et CHTAK ! Ils moulinent et ça sort, comme la boule du loto, le long du tube... mystère... quel est le jour où les employés dépriment le plus...? Le troisième lundi du mois de janvier. Implacable.
Firstcare ne s'arrête pas là, Firstcare analyse et argumente, Firstcare est pro.
Le Blue Monday est la résultante mathématique d'une " douloureuse équation***: des températures glaciales depuis des jours, le soleil n'a fait que de très rares apparitions, les dettes de Noël qui se sont accumulées et le sentiment que le prochain jour de paye est très loin, les bonnes résolutions prises le 1er janvier sont déjà obsolètes...
Pour couronner le tout" la plupart des travailleurs a déjà " pris trop de jours à cause des récentes chutes de neige." Ou des grèves. Ou de la gastro de Tite Dernière. Ou de la fermeture de l'école maternelle pour cause de pandémie... Bref, le quota est atteint, y a plus qu'à aller bosser...ou à sombrer dans un coma dépressif nécessitant l'absorption de 3 Tranxène 2000 sur ordre de la Faculté.
Et cette année, qu'ils disent, est encore plus dangereuse, potentiellement, à cause de la crise économique. Firstcare fait donc de la prévention et encourage les entreprises à bichonner le moral de leurs employés pour éviter la désertification des bureaux ce jour-là. Car l'absentéisme coûte cher (c'est donc que les gens qui sont "au travail"...travaillent, bonne nouvellel!)
Bon, bref, il était comment pour vous, restrospectivement, votre 18 janvier ?
Parce que du côté de la Gazette, comme on vivait naïvement dans l'ignorance de l'équation calamiteuse, n'ayant eu l'info qu'à retardement (mea culpa), on a carrément passé un beau Blue Monday, avec du recul.
Au boulot avec les copains, pas seule au fond du pieu à dépressionner comme on l'aurait dû.
Et chez nous devant deux bons repas, avec petit rouge du Broussey (à Duffau Square) et cidre ( à la Bottine), buttercakes aux M&Ms (à Duffau square, re) et frangipane-surprise ( à la Bottine)... pas avec le tube de barbituriques et la bouteille de vodka.
Et en écoutant Let's stick together de Bryan Ferry et pas les pièces pour viole de gambe de Ste Colombe...
Bref, faute d'avoir eu l'info en temps et heure, la Zigo et sa troupe ont vécu en total décalage avec toutes les victimes télécommandées du Blue Monday.
Ouf, on a eu chaud !
Heureusement, il me reste 364 jours pour oublier cette date fatale et l'Equation de la Mort !!!
Largement plus qu'il n'en faut à ma cervelle de Fée Poisson Rouge :-)

Par contre, je pourrais bien me contraindre à retenir le Pink Friday (j'invente le nom sur le modèle, ok?).
C'est le 3eme vendredi de juin : censément le jour le plus heureux de l'année. Entre le 18 et le 23 juin...grosso modo.
Tu m'étonnes ! Un vendredi, déjà... Au top des jours qui rallongent, en plus. En pleine période de festivités (Fête de la Musique, du Fleuve, du Vin, de fin d'années, pots de départs, barbèques de DonaldVille et j'en passe...) et en frôlant (pour certains) les GRANDES VACANCES !!!!
Je rajouterai, de façon toute personnelle, que le dimanche qui vient après n'est pas mal du tout non plus, d'ailleurs !
:-))
NDLR :
Abonnés de mon coeur, je suis étonnée qu'un jour si stigmatisé n'ait par ailleurs pas donné lieu à doodelisation... C'est vrai, j'ai plein d'idées pour le logo du Blue Monday, moi...
Mieux, j'espère ?
Parce que, je ne sais pas si vous le savez (formule littéraire légère et gracieuse s'il en est), mais HIER, c'était le PIRE JOUR de l'année.
Ben oui, parfaitement.
Y a même un nom pour appeler le troisème lundi de l'année : le Blue Monday.
Non, je ne rigole pas : tout ce que la Gazette publie est rigoureusement vrai.
Or doncques, le Blue Monday.
Figurez-vous que c'est une société avec un nom-qui-ne-dit-pas-ce-qu'elle faitqui l'a dit, Firstcare.
Franchement, ça vous évoque quoi, Firstcare ? Une boîte de parapharmacie, de produits pour la peau...?
Pour moi, certainement pas des gens qui étudient le douloureux problème de l'absentéisme au boulot. Pourtant, c'est ce qu'ils font.
Et donc, ils consultent, ils interrogent, ils pointent, ils calculent, ils pondèrent, ils font des tableaux, des stats, des grilles, des fromages, des histogrammes...
Et CHTAK ! Ils moulinent et ça sort, comme la boule du loto, le long du tube... mystère... quel est le jour où les employés dépriment le plus...? Le troisième lundi du mois de janvier. Implacable.
Firstcare ne s'arrête pas là, Firstcare analyse et argumente, Firstcare est pro.
Le Blue Monday est la résultante mathématique d'une " douloureuse équation***: des températures glaciales depuis des jours, le soleil n'a fait que de très rares apparitions, les dettes de Noël qui se sont accumulées et le sentiment que le prochain jour de paye est très loin, les bonnes résolutions prises le 1er janvier sont déjà obsolètes...
Pour couronner le tout" la plupart des travailleurs a déjà " pris trop de jours à cause des récentes chutes de neige." Ou des grèves. Ou de la gastro de Tite Dernière. Ou de la fermeture de l'école maternelle pour cause de pandémie... Bref, le quota est atteint, y a plus qu'à aller bosser...ou à sombrer dans un coma dépressif nécessitant l'absorption de 3 Tranxène 2000 sur ordre de la Faculté.
Et cette année, qu'ils disent, est encore plus dangereuse, potentiellement, à cause de la crise économique. Firstcare fait donc de la prévention et encourage les entreprises à bichonner le moral de leurs employés pour éviter la désertification des bureaux ce jour-là. Car l'absentéisme coûte cher (c'est donc que les gens qui sont "au travail"...travaillent, bonne nouvellel!)
Bon, bref, il était comment pour vous, restrospectivement, votre 18 janvier ?
Parce que du côté de la Gazette, comme on vivait naïvement dans l'ignorance de l'équation calamiteuse, n'ayant eu l'info qu'à retardement (mea culpa), on a carrément passé un beau Blue Monday, avec du recul.
Au boulot avec les copains, pas seule au fond du pieu à dépressionner comme on l'aurait dû.
Et chez nous devant deux bons repas, avec petit rouge du Broussey (à Duffau Square) et cidre ( à la Bottine), buttercakes aux M&Ms (à Duffau square, re) et frangipane-surprise ( à la Bottine)... pas avec le tube de barbituriques et la bouteille de vodka.
Et en écoutant Let's stick together de Bryan Ferry et pas les pièces pour viole de gambe de Ste Colombe...
Bref, faute d'avoir eu l'info en temps et heure, la Zigo et sa troupe ont vécu en total décalage avec toutes les victimes télécommandées du Blue Monday.
Ouf, on a eu chaud !
Heureusement, il me reste 364 jours pour oublier cette date fatale et l'Equation de la Mort !!!
Largement plus qu'il n'en faut à ma cervelle de Fée Poisson Rouge :-)

Par contre, je pourrais bien me contraindre à retenir le Pink Friday (j'invente le nom sur le modèle, ok?).
C'est le 3eme vendredi de juin : censément le jour le plus heureux de l'année. Entre le 18 et le 23 juin...grosso modo.
Tu m'étonnes ! Un vendredi, déjà... Au top des jours qui rallongent, en plus. En pleine période de festivités (Fête de la Musique, du Fleuve, du Vin, de fin d'années, pots de départs, barbèques de DonaldVille et j'en passe...) et en frôlant (pour certains) les GRANDES VACANCES !!!!
Je rajouterai, de façon toute personnelle, que le dimanche qui vient après n'est pas mal du tout non plus, d'ailleurs !
:-))
NDLR :
Abonnés de mon coeur, je suis étonnée qu'un jour si stigmatisé n'ait par ailleurs pas donné lieu à doodelisation... C'est vrai, j'ai plein d'idées pour le logo du Blue Monday, moi...
*** sur Wikipédia, et sans sous-titres, car de toute façon, je ne cherche pas à comprendre des trucs de ce genre :
According to a press release by a mental health charity[3], the formula is:
where weather=W, debt=d, time since Christmas=T, time since failing our new year’s resolutions=Q, low motivational levels=M and the feeling of a need to take action=Na. 'D' is not defined in the release, nor are units.
source : http://www.actualite-francaise.com/