L’un des « avantages » des vacances est de pouvoir caser tous les rendez-vous médicaux qu’on ne peut honorer durant les semaines de boulot. Et ce qui est cool, dans ces rendez-vous, c’est la lecture de magazines dans la salle d’attente. Bon, pas chez tous, hein ! Chez certains, on a le choix entre « Mieux vivre votre argent », « Capital » et « Golf Passion »***. Evidemment, esprit ouvert, je fais l’effort de découvrir ces intéressantes publications, m’enfin, si l’attente n’est pas trop longue, c’est tant mieux. Contrairement à d’autres salles où je ne reste jamais assez longtemps pour tout savoir sur le re-mariage de Sophie Marceau ou la nouvelle maison de campagne de Kate et William. Là, je quitte mon instructive lecture à regret…
Ce matin, j’ai mis la main sur Le Point du 18 octobre 2012. Ok, l’actualité n’est plus vraiment cuisante dans ce numéro, mais je me suis plongée dans un article de fond sur notre cher Président François. On y passait ses petites manies et autres professionnelles habitudes au crible. Un paragraphe étant consacré à son « mode de communication » .A lire l’article, je n’ai pu m’empêcher de ramener le point de vue (je ne parle pas du royal magazine, vous suivez, n’est-ce-pas ?) à mon égocentré petit nombril perso…
« Il faut aussi savoir décoder ses mots, qui sont autant d’ordres courtoisement édictés. « J’aimerais beaucoup que… » signifie qu’il faut agir sans tarder et sans tergiverser. « J’ai réfléchi, on pourrait faire… » n’offre pas plus d’alternative : il faut exécuter l’idée présidentielle. Et si Hollande, en fin de journée, demande poliment à un collaborateur : « Où en êtes-vous ? » c’est que le dossier traîne trop à son goût » (…)
Je lis cela et je me pose sincèrement la question : a-t-on besoin qu’on traduise ces paroles ? Ne sont-ce tout simplement pas des évidences ? Ces phrases, dans votre bouche, Lecteurs chéris, veulent-elles dire autre chose ? Sur les lèvres de votre Gazetière, il est certain, flagrant, indiscutable qu’elles ont le même sens à 100%100 !
J’en entends d’ici dire que ma conception du temps n’est pas forcément la même que pour d’autres… Je suis rassurée, mon Président, lui, au moins, partage ladite conception.
C'est un président normal, qui parle normalement. Comme moi.
Quand les mots franchissent la barrière de nos dents, comme dirait Homère, c'est qu'il est temps. C'est mûri, c'est dit. L'emploi éventuel du conditionnel est à comprendre comme un vernis, une lasure, une belle finition à la cire d'abeille...;-))
C'est tellement plus joli...
Et puis d’abord, depuis quand serait-on obligé de hurler des ordres comme un adjudant de la Légion pour faire comprendre à l’entourage que (……..au choix ,remplir sur les pointillés….…) C’EST MAINTENANT ???
*** Dès la salle d’attente, même sans lire l’affichage, on sait , chez ceux-là, qu’on va sans doute payer une consultation avec dépassement…