J'étais super contente de voir le doodle du jour lors de ma première recherche ce matin au boulot.
Sobre, mystérieux, sybillin.
Ce ne sont pas les anneaux olympiques, me dis-je : pas le bon nombre, pas les bonnes couleurs.
Des élastiques ? Des loupes ?
Mais koicéty ces cercles dont les reflets évoquent le verre ?
Clic ! fit la Gazetière curieuse... et enthousiaste.
Une main passe rapidement des cotons-tiges dans... des coupelles...
Et puis, là, hop, quelques secondes plus tard apparaissent des trucs vilains dont on sent bien que ce sont des machins dégoûtants mis en culture... Du moisi, du pourri, des microbes... Sympa, mon écran maintenant !
Le sang javellisé du Colonel Spontex ne fait qu'un tour, tandis que les poils de mes bras se hérissent.
J'ai conscience de la grimace apparue sur mon visage. Mais je VEUX en savoir PLUS.
Re-clic, donc.
Et là, pas déçue...
C'est ce genre d'expérience qui nous informe gentiment de toutes les horreurs invisibles qui nous entourent. Style, y a 12 traces d'urines différentes dans votre micro-bol de cacahuètes ou 12 millions de chaispakoi sur le bouton de l'ascenseur.
Sans parler du caddy à Leclerc ou de la barre dans le tram... Glurps.
Aujourd'hui, Google a décidé de nous "parler" du clavier de notre PC, de nos chaussettes, de la langue du chien ou de l'éponge à vaisselle. Grâce à Julius Richard Petri, "un bactériologiste allemand et l'inventeur du dispositif qui porte son nom : la boîte de Petri" (Wikipedia).
C'est ce monsieur qu'on fête avec ces cultures bactériologiques appétissantes.
Personnellement, ce n'est pas le genre d'hommage dont je rêverais.... Mais faut dire que je ne suis pas bactériologiste non plus, hein ;-)