Ah ça, on peut dire que je fus gâtée pour mon Jubilé d’or ! Je ne peux même pas vous faire la liste ici tant les présents furent en nombre. Et en qualité ! De quoi prendre de belles photos, décorer mon intérieur, mon jardin, ma terrasse ou même ma petite personne… Sans omettre que la Fête, joliment et grandement préparée, a eu lieu loin de DonaldVille, au plus près de mes racines… Comme le Lot-et-Garonne fut doux et gai ce jour-là ! Et merci à tous d’avoir fait la route jusque là-bas. Franchement, ce fut royal !
Et, Lecteurs Chéris, apprenez que dans cette « pluie » de cadeaux, le plus modeste, sans doute, fut pour votre gazetière une véritable révélation.
Le mot n’est pas trop fort, Abonnés de mon cœur : je le pèse et je le choisis : une REVELATION !
Tadammmmm ! J’ai découvert***, Alleluia !
Mais Koicéty ? vous demanderez-vous peut-être si vous n’avez pas la chance d’avoir encore été initié… Eh bien…c’est une biscotte. Ben oui, voilà, une biscotte. C’est con, hein, dit comme ça ? Voilà la demi-centenaire émue et exaltée par une biscotte… Comme dirait l’autre, ça va pas mieux. Et là, je dis de suite : ceux qui disent ça, c’est qu’ils n’ont jamais goûté la Chanteracoise ! Parce que sinon, ils entonneraient avec moi l’hymne de ses louanges ! Elle est bonne, cette biscotte, vous n’imaginez même pas !
Pour ceux qui se demanderaient comment j’ai bien pu recevoir des biscottes pour mon Jubilé,, je précise que j’ai reçu, précisément, une belle boîte rose façon réclame, un brin vintage… remplie de ces biscottes fameuses.
Déjà, la boîte, elle a le bon goût de nous narrer, entre Proust et Colette, l’enfance de Sylvain, futur maître biscottier. Il se rappelle ses petits déjs à la campagne, il nous parle de ses biscottes comme Marcel de sa madeleine. Ou presque. Proust, lui, n’est pas devenu pâtissier. Sylvain, si. Du moins, boulanger. Es biscotte, vous l’aurez compris. Depuis les années 50 (du siècle dernier, ça va de soi), il nous fabrique, je le sais maintenant, la REINE du petit-déjeuner !
Disponible en plusieurs versions… que j’ai hâte de découvrir ! Mon initiation solennelle eut lieu avec la « 7 céréales », et peut-être que je resterai marquée définitivement par cette déclinaison-là. Comme son nom l’indique, elle nous offre généreusement diverses graines fort goûteuses, dont…dont… du carvi. Et je crois que c’est bien ça qui m’a fait craquer définitivement. Ah ! ce petit goût subtil qui oscille entre le fenouil et l’anis… mais en mieux. En plusse mieux !!!
Je vous jure, Lecteurs tout-Chéris, que c’est hyper-dur de ne pas re-re-prendre une énième biscotte le matin !!! Elles sont addictives, ces petites traitresses !
Que je vais devoir faire venir en gros depuis la Dordogne, car il y a un site Internet, YOUPI !!! Où j’ai pu découvrir toutes les autres races (on a le droit d’employer ce mot, pour les biscottes, vous croyez ? Ou bien c’est hors-la-loi ???)… Je vous le chuchote comme ça, juste entre nous, mais ne l’ébruitez pas, hein ? Y en a aux fruits…et même … au chocolat ! Si, si…. ;-)
Enfin, mes chers Lecteurs, tout cela pour clamer, ici dans ces colonnes, que cette biscotte artisanale, moi, je l’appelle désormais l’ENCHANTERACOISE ! Parce qu’elle le vaut bien !
*** Comme te remercier, delphine ?
NDLR : Et même que si j'étais vedette internationale, j'exigerais, par tout dans le monde, mes biscottes enchanteracoises au buffet petit déj des palaces où je serais descendue !