4 novembre 2009
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15:29
Amis lecteurs, je regardais (par hasard, non, plutôt par sérendipité, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas casé celui-là!!!) la pièce de 5 euros qui existe en France depuis le 1er septembre (celle que je rêverais de recevoir dans la monnaie que me rendrait le postier à qui j'aurais acheté de beaux timbres pour mes voeux de fin d'année***).
Je la regardais sur la Toile, évidemment.
Et c'est là que je fus frappée (comme la pièce, oui, justement) par la légende qui figure sous ladite piécette (en argent, tout de même) :
(aucune idée de la taille réelle, mais je sens bien que là, on a un léger agrandissement, hein...?)
Cela n'apparaît pas dans mon collage, mais sachez-le, ils appellent ça le REVERS.
Ah bon ? J'ignorais que ce fût-là le terme ad hoc !
Je dois parler suranné si ce n'est obsolète : pour moi, benoîtement, un pièce avait un côté pile et un côté face.
Certes, la face n'a pas toujours une tête de face, mais bon...
Quant à la pile... mais quelle pile, d'abord ? C'est qu'on en a plein, des piles...
Eh bien, la pile, l'instrument qui servait à frapper la monnaie, le coin, en autre terme. (Mais quel coin dans une pièce ronde ???)
La pile (coin) qui donna son nom au fameux revers de la pièce, l'autre"côté" (le recto ou le verso, selon comment on se place) s'appelant en de hautes époques, la croix.
Tout simplement parce qu'on frappait toujours une face d'une croix (avec une pile, s'entend... je vois bien que toute cette histoire est confuse, au final....). Sur l'autre, on pouvait varier...
Résumé, donc : au Moyen Age, on n'avait "ni croix ni pile" quand on n'avait pas un radis, pas un kopec, pas une thune... Peut-être parce qu'on avait joué au jeu de croix pile... Notre pile ou face à nous.
Pile tu perds, face je gagne comme nous disait toujours notre Paternel... (avec moi, ça marchait, avec mon futur trader de frère, chuis point sûre...)
Bon, mais, me ferez-vous judicieusement remarquer, comment la croix devint-elle face ?
Et la réponse fuse : au 16e siècle, Henri II (Henri-i-i ! triste Sire qui ne riait jamais, raconte la petite histoire ),
ôta la croix pour y mettre son blason, puis son H, et enfin, sa face.

On y est, pile poil !
Face d'un côté, pile de l'autre.
Et le jeu continua, avec une nouvelle terminologie.
Et moi je vis ma vie
À pile ou face
Toutes mes émotions
À pile ou face
Chaque sensation
À pile ou face
Sans hésitation
Un coup je passe
Un coup je casse...et tralalalala !
(Corrine Charby - 1987)
*** : "Ces pièces pourront vous être rendues comme monnaie à La Poste... attention donc à y regarder de près !" qu'ils disent...
Rendues comme ça, par hasard, par un guichetier généreux ou distrait.
Je la regardais sur la Toile, évidemment.
Et c'est là que je fus frappée (comme la pièce, oui, justement) par la légende qui figure sous ladite piécette (en argent, tout de même) :

Cela n'apparaît pas dans mon collage, mais sachez-le, ils appellent ça le REVERS.
Ah bon ? J'ignorais que ce fût-là le terme ad hoc !
Je dois parler suranné si ce n'est obsolète : pour moi, benoîtement, un pièce avait un côté pile et un côté face.
Certes, la face n'a pas toujours une tête de face, mais bon...
Quant à la pile... mais quelle pile, d'abord ? C'est qu'on en a plein, des piles...
Eh bien, la pile, l'instrument qui servait à frapper la monnaie, le coin, en autre terme. (Mais quel coin dans une pièce ronde ???)
La pile (coin) qui donna son nom au fameux revers de la pièce, l'autre"côté" (le recto ou le verso, selon comment on se place) s'appelant en de hautes époques, la croix.
Tout simplement parce qu'on frappait toujours une face d'une croix (avec une pile, s'entend... je vois bien que toute cette histoire est confuse, au final....). Sur l'autre, on pouvait varier...
Résumé, donc : au Moyen Age, on n'avait "ni croix ni pile" quand on n'avait pas un radis, pas un kopec, pas une thune... Peut-être parce qu'on avait joué au jeu de croix pile... Notre pile ou face à nous.
Pile tu perds, face je gagne comme nous disait toujours notre Paternel... (avec moi, ça marchait, avec mon futur trader de frère, chuis point sûre...)
Bon, mais, me ferez-vous judicieusement remarquer, comment la croix devint-elle face ?
Et la réponse fuse : au 16e siècle, Henri II (Henri-i-i ! triste Sire qui ne riait jamais, raconte la petite histoire ),
ôta la croix pour y mettre son blason, puis son H, et enfin, sa face.

On y est, pile poil !
Face d'un côté, pile de l'autre.
Et le jeu continua, avec une nouvelle terminologie.
Et moi je vis ma vie
À pile ou face
Toutes mes émotions
À pile ou face
Chaque sensation
À pile ou face
Sans hésitation
Un coup je passe
Un coup je casse...et tralalalala !
(Corrine Charby - 1987)
*** : "Ces pièces pourront vous être rendues comme monnaie à La Poste... attention donc à y regarder de près !" qu'ils disent...
Rendues comme ça, par hasard, par un guichetier généreux ou distrait.