22 juin 2007
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14:05
L'un des grands plaisirs des Donaldvilliens est sans conteste la promenade rituelle le long des quais de Garonne...
Quel bonheur d'y admirer ces jours-ci le magnifique Belem et son majestueux voisin mexicain!
Hier soir, Fête de la musique oblige, la foule était dense et l'humeur bruyante et joyeuse!
Et les services d'ordre étaient sur le pont pour veiller au bon déroulement de la fête...
Sur le pont...tiens tiens... Non pas sur le pont des grands voiliers mais juste sur les quais.
Cette expression nous vient donc directement du monde de la Marine, on dirait?!
Exactement : "sur le pont", l'image est claire, c'est là où s'effectuent les manoeuvres. ce n'est pas de tout repos... On est très occupé... et pas dans sa cabine à faire la sieste, quoi!
Mais où dormaient nos marins, justement, du temps de ces fameux trois-mats et autres beaux navires? Dans des hamacs... me direz-vous... Et comment appelait-on ces couchettes oscillantes? Très logiquement des "branles" ou "bransles" selon l'orthographe du 17e siècle.
Voici la définition du bransle d'après le Dictionnaire des Arts et des Sciences" de Thomas Corneille (1695):
"BRANSLE". F.m. Terme de marine.
Morceau de toile, long de six pieds & large de trois, que l?on suspend par les quatre coins entre les ponts d?un vaisseau, & où l?on fait coucher un soldat ou un matelot.
Et donc, comme l'imaginez bien, un ventre de bateau rempli de tous ces branles supendus était une vraie forêt impraticable... Il s'agissait donc, à la manière des futons, de ranger son lit le matin pour dégager l'espace... Mais en cas d'urgence nocturne (combat ou gros temps...) que se passait-il?
Eh bien, un cri retentissait, venu des hauteurs (du bateau et de la hiérarchie) : C'était "Branle bas!" ou éventuellement "Branle-bas de combat" !!! Dans un premier temps, fini le repos,tout le monde en bas des branles, debout prêt à combattre. Puis, très vite, il fallait libérer l'entrepont en décrochant ou en "mettant à bas" son branle... D'où une agitation extrême dans cet espace exigü, qu'on imagine sans peine!
L'expression est si juste qu'elle a survécu et est passée opportunément dans le langage courant!
Elle rappelle étrangement le célèbre, universel et familial : "Rangez la chambre de suite et faites vos devoirs (ou vos corvées)!!!"...
Gageons que la colonie lot-et-garonnaise du mois d'âout retentira de cette douce interjection...
Quel bonheur d'y admirer ces jours-ci le magnifique Belem et son majestueux voisin mexicain!
Hier soir, Fête de la musique oblige, la foule était dense et l'humeur bruyante et joyeuse!
Et les services d'ordre étaient sur le pont pour veiller au bon déroulement de la fête...
Sur le pont...tiens tiens... Non pas sur le pont des grands voiliers mais juste sur les quais.
Cette expression nous vient donc directement du monde de la Marine, on dirait?!
Exactement : "sur le pont", l'image est claire, c'est là où s'effectuent les manoeuvres. ce n'est pas de tout repos... On est très occupé... et pas dans sa cabine à faire la sieste, quoi!
Mais où dormaient nos marins, justement, du temps de ces fameux trois-mats et autres beaux navires? Dans des hamacs... me direz-vous... Et comment appelait-on ces couchettes oscillantes? Très logiquement des "branles" ou "bransles" selon l'orthographe du 17e siècle.
Voici la définition du bransle d'après le Dictionnaire des Arts et des Sciences" de Thomas Corneille (1695):
"BRANSLE". F.m. Terme de marine.
Morceau de toile, long de six pieds & large de trois, que l?on suspend par les quatre coins entre les ponts d?un vaisseau, & où l?on fait coucher un soldat ou un matelot.
Et donc, comme l'imaginez bien, un ventre de bateau rempli de tous ces branles supendus était une vraie forêt impraticable... Il s'agissait donc, à la manière des futons, de ranger son lit le matin pour dégager l'espace... Mais en cas d'urgence nocturne (combat ou gros temps...) que se passait-il?
Eh bien, un cri retentissait, venu des hauteurs (du bateau et de la hiérarchie) : C'était "Branle bas!" ou éventuellement "Branle-bas de combat" !!! Dans un premier temps, fini le repos,tout le monde en bas des branles, debout prêt à combattre. Puis, très vite, il fallait libérer l'entrepont en décrochant ou en "mettant à bas" son branle... D'où une agitation extrême dans cet espace exigü, qu'on imagine sans peine!
L'expression est si juste qu'elle a survécu et est passée opportunément dans le langage courant!
Elle rappelle étrangement le célèbre, universel et familial : "Rangez la chambre de suite et faites vos devoirs (ou vos corvées)!!!"...
Gageons que la colonie lot-et-garonnaise du mois d'âout retentira de cette douce interjection...
Sans oublier, bien entendu, la célèbre devise du bataillon de Cucat : Ordre et Propreté!!!