12 avril 2008
6
12
/04
/avril
/2008
19:05
Au chapitre des jouissances ineffables de la langue auxquelles la Gazette vous a habitués depuis longtemps, chers et patients lecteurs, voici un petit mot que j'ai découvert hier tout à fait par hasard, à un endroit où on ne l'aurait pas forcément attendu, à savoir dans un article de Michel Serres ( un maître à penser de votre gazetière, avec Mérieu et même Dubet, n'en déplaise aux étudiants de socio de Bordeaux ) sur l'accès démocratique à l'information...
Comme quoi, le baroque de la langue nous attend à chaque coin de rue.
Le mot du jour, donc : CATAGLOTTISME.
Pour sûr, je me régale. Le lire, le dire, l'écrire, cela me plaît et me remplit d'une joie que je ne retiens pas et qui me fait gigoter sur ma chaise.
Koicéty, alors, me demanderez-vous, que le cataglottisme ?
Eh bien, d'abord, je vais vous dire de suite ce que ce n'est pas. Oui, je débute par une définition en creux, cela fera un effet de genre.
Le CATAGLOTTISME n'est pas, comme on l'eût pu croire, la malédiction de Cassandre, pauvre princesse troyenne condamnée par Apollon à prédire des malheurs et catastrophes que jamais personne ne croirait....
Avouez pourtant que cette défintion aurait quelque chose de parfait, qui collerait au poil...
Le CATAGLOTTISME, sachez-le, ce n'est pas non plus le fait de savoir parler le catalan, eh bien non.
Mais koicéty, alors, me RE-demanderez-vous, que le cataglottisme ?
Le CATAGLOTTISME (oui, je ne m'en lasse pas), c'est le fait d'employer des mots exagérement rares lorsqu'on parle ou qu'on écrit. C'est pratiquer une langue très peu usitée et un forcément brin prétentieuse. "Tirée vers le bas" si l'on en croit le préfixe "cata-"... Dégradée, quoi !
Point de cataglottisme sur la Gazette donc, mais une affection avérée pour le mot lui-même !
Comme quoi, le baroque de la langue nous attend à chaque coin de rue.
Le mot du jour, donc : CATAGLOTTISME.
Pour sûr, je me régale. Le lire, le dire, l'écrire, cela me plaît et me remplit d'une joie que je ne retiens pas et qui me fait gigoter sur ma chaise.
Koicéty, alors, me demanderez-vous, que le cataglottisme ?
Eh bien, d'abord, je vais vous dire de suite ce que ce n'est pas. Oui, je débute par une définition en creux, cela fera un effet de genre.
Le CATAGLOTTISME n'est pas, comme on l'eût pu croire, la malédiction de Cassandre, pauvre princesse troyenne condamnée par Apollon à prédire des malheurs et catastrophes que jamais personne ne croirait....
Avouez pourtant que cette défintion aurait quelque chose de parfait, qui collerait au poil...
Le CATAGLOTTISME, sachez-le, ce n'est pas non plus le fait de savoir parler le catalan, eh bien non.
Mais koicéty, alors, me RE-demanderez-vous, que le cataglottisme ?
Le CATAGLOTTISME (oui, je ne m'en lasse pas), c'est le fait d'employer des mots exagérement rares lorsqu'on parle ou qu'on écrit. C'est pratiquer une langue très peu usitée et un forcément brin prétentieuse. "Tirée vers le bas" si l'on en croit le préfixe "cata-"... Dégradée, quoi !
Point de cataglottisme sur la Gazette donc, mais une affection avérée pour le mot lui-même !