15 mars 2008
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18:59
C'était le titre de la dernière conférence chez les Doms, présentée par le très populaire Gérard Osterman (10 fois plus de public que pour Antoine-Marie, son rosaire et ses brebis égarées...;-) )
Ce psychiatre aussi intéressant que sympathique abordait donc le monde des émotions, et des émotions, nous en eûmes, car, bien entendu, l'ordinateur ne parvenait plus à se connecter au projecteur.... Après un bon petit quart d'heure où le seul moine-informaticien du couvent a tenté d'intervenir, sans succès mais avec beaucoup de cabotinage, Pollux a eu l'idée de génie de redémarrer le PC... Miracle, le cours pouvait commencer !

Après avoir admis que l'émotion fondamentale, primitive, basique est une émotion d'anticipation, la peur, nous fûmes appelés à dire quelle différence nous faisions entre émotion et sentiment.
Pour nous, le sentiment était plus profond, plus intense, réfléchi, il avait du sens et supposait la conscience du sujet. On le jugeait exempt du caractère envahissant de l'émotion, avec son cortège de manifestations physiques plus ou moins gênantes. Bien entendu, le sentiment naît d'un état émotif, mais il faut plus de subtilité pour le ressentir : la tendresse n'est pas uniquement la "bouffée de tendresse"....
On a décrété le sentiment plus durable que l'émotion, dont le caractère est plus vif, plus instantané, et qui surgit, nous envahit, même, alors que le sentiment s'installe petit à petit.
Il paraît que nous avions raison... mais que la nuance n'a en réalité pas grand intérêt, car sentiments et émotions servent à la même chose : nous informer continuellement sur notre équilibre intérieur et l’état de nos besoins. Ils ont toujours une base physique : ils naissent dans notre corps, et c’est à travers nos sensations que nous pouvons y avoir accès. Mais ils ne peuvent être réduits à des sensations car ils comportent toujours une signification psychique. Ils sont là pour nous alerter.
Par leur caractère envahissant, les émotions nous laissent moins le choix de les ignorer. Elles forcent la porte de notre conscience dans des situations qui comportent une certaine urgence. Pas forcément une urgence plus importante qu'une autre, mais un déséquilibre plus avéré, moins supportable.
Les sentiments nous transmettent des messages plus nuancés et plus subtils, que nous pouvons facilement ignorer s’ils nous semblent inopportuns, voire même les repousser avant qu’ils nous apparaissent consciemment. Ils permettent une adaptation plus précise et plus continuelle en nous fournissant les premiers indices d’un manque ou d’un déséquilibre.
Si nous n'en tenons pas compte, les émotions risquent de prendre le relais, en nous donnant des signaux plus intenses et plus envahissants, que nous ne pourrons ignorer aussi aisément...
Il apparaît que dans tous les cas, être à l'écoute de nos émotions est fondamental pour notre survie psychique. On rapporte des cas d'accidentés ayant perdu tout contact avec leurs émotions et qui, dès lors, mènent des vies catastrophiques car ils ne savent plus prendre les bonnes décisions !

Je ne referai pas ici toute la conférence, soyez tranquilles!
Je dirai juste, chers lecteurs " Ecoutez vos émotions, laissez-les vous traverser...et quand elles deviennent moins envahissantes, tentez de réfléchir calmement, essayez de voir pourquoi elles vous traversent... et ce qu'elles ont à vous dire !"
Ensuite ?
Ensuite : ben ... faites au mieux !!!
;-))
Ce psychiatre aussi intéressant que sympathique abordait donc le monde des émotions, et des émotions, nous en eûmes, car, bien entendu, l'ordinateur ne parvenait plus à se connecter au projecteur.... Après un bon petit quart d'heure où le seul moine-informaticien du couvent a tenté d'intervenir, sans succès mais avec beaucoup de cabotinage, Pollux a eu l'idée de génie de redémarrer le PC... Miracle, le cours pouvait commencer !

Après avoir admis que l'émotion fondamentale, primitive, basique est une émotion d'anticipation, la peur, nous fûmes appelés à dire quelle différence nous faisions entre émotion et sentiment.
Pour nous, le sentiment était plus profond, plus intense, réfléchi, il avait du sens et supposait la conscience du sujet. On le jugeait exempt du caractère envahissant de l'émotion, avec son cortège de manifestations physiques plus ou moins gênantes. Bien entendu, le sentiment naît d'un état émotif, mais il faut plus de subtilité pour le ressentir : la tendresse n'est pas uniquement la "bouffée de tendresse"....
On a décrété le sentiment plus durable que l'émotion, dont le caractère est plus vif, plus instantané, et qui surgit, nous envahit, même, alors que le sentiment s'installe petit à petit.
Il paraît que nous avions raison... mais que la nuance n'a en réalité pas grand intérêt, car sentiments et émotions servent à la même chose : nous informer continuellement sur notre équilibre intérieur et l’état de nos besoins. Ils ont toujours une base physique : ils naissent dans notre corps, et c’est à travers nos sensations que nous pouvons y avoir accès. Mais ils ne peuvent être réduits à des sensations car ils comportent toujours une signification psychique. Ils sont là pour nous alerter.
Par leur caractère envahissant, les émotions nous laissent moins le choix de les ignorer. Elles forcent la porte de notre conscience dans des situations qui comportent une certaine urgence. Pas forcément une urgence plus importante qu'une autre, mais un déséquilibre plus avéré, moins supportable.
Les sentiments nous transmettent des messages plus nuancés et plus subtils, que nous pouvons facilement ignorer s’ils nous semblent inopportuns, voire même les repousser avant qu’ils nous apparaissent consciemment. Ils permettent une adaptation plus précise et plus continuelle en nous fournissant les premiers indices d’un manque ou d’un déséquilibre.
Si nous n'en tenons pas compte, les émotions risquent de prendre le relais, en nous donnant des signaux plus intenses et plus envahissants, que nous ne pourrons ignorer aussi aisément...
Il apparaît que dans tous les cas, être à l'écoute de nos émotions est fondamental pour notre survie psychique. On rapporte des cas d'accidentés ayant perdu tout contact avec leurs émotions et qui, dès lors, mènent des vies catastrophiques car ils ne savent plus prendre les bonnes décisions !

Je ne referai pas ici toute la conférence, soyez tranquilles!
Je dirai juste, chers lecteurs " Ecoutez vos émotions, laissez-les vous traverser...et quand elles deviennent moins envahissantes, tentez de réfléchir calmement, essayez de voir pourquoi elles vous traversent... et ce qu'elles ont à vous dire !"
Ensuite ?
Ensuite : ben ... faites au mieux !!!
;-))