30 janvier 2008
3
30
/01
/janvier
/2008
10:12
La Gazette vous encourage aujourd'hui à découvrir les joies ineffables du patois normand.
Pourquoi ? demanderez-vous.
Pourquoi pas ? répondrai-je.
De raison particulière, il n'en faut point chercher, si ce n'est l'explication d'expressions obscures que nous employons dans notre langage courant, en comprenant le sens, certes, mais en ignorant l'origine.
La Gazette, curieuse et aventureuse, est donc partie en safari-étymologique, suivant les côtes atlantiques jusque dans des régions très très au nord de la Loire...
Et la pêche fut bonne, voyez-donc ce qu'elle vous ramène :
http://www.bmlisieux.com/normandie/dubois00.htm
Imaginez-vous partir en voyage avec vos valises, palmes, bouées, appareils-photo, casseroles, couvertures, draps... et tout le tremblement!
"Et tout le tremblement"... de terre ? de peur ? de froid ? Que nenni, bonnes gens ! En vieux normand, le tremblement est un grand nombre, une accumulation... C'est déjà beaucoup plus clair!
Ainsi encombrés, attention à ne point vous casser la margoulette, qui n'est autre que la mâchoire...
Je vous laisse découvrir vous-mêmes les multiples joyeusetés de ce petit glossaire réjouissant, non sans vous parler, avant de terminer cet article, d'un terme qui m'enchante et qui désigne un objet à usages multiples : ce "couteau-suisse" qui sert à tout et peut ressembler à n'importe-quoi, à vous de l'imaginer, cet outil merveilleux, le patois normand l'appelle
"Et tout le tremblement"... de terre ? de peur ? de froid ? Que nenni, bonnes gens ! En vieux normand, le tremblement est un grand nombre, une accumulation... C'est déjà beaucoup plus clair!
Ainsi encombrés, attention à ne point vous casser la margoulette, qui n'est autre que la mâchoire...
Je vous laisse découvrir vous-mêmes les multiples joyeusetés de ce petit glossaire réjouissant, non sans vous parler, avant de terminer cet article, d'un terme qui m'enchante et qui désigne un objet à usages multiples : ce "couteau-suisse" qui sert à tout et peut ressembler à n'importe-quoi, à vous de l'imaginer, cet outil merveilleux, le patois normand l'appelle
une mitaine à quatre pouces.

J'adore!