27 janvier 2008
7
27
/01
/janvier
/2008
09:25
Oui, comme ça, en ce clair matin dominical où il faut bien décider que la vie est belle, même si..., malgré..., quoique... la Gazette, se posant la question de l'espace entre le quoi et le que, décide, tout de go, prise d'une soudaine crise de langue, de rafraîchir les mémoires grammaticales de ses lecteurs.
La question du jour sera donc : QUOI QUE ou QUOIQUE ?
Epineuse problématique, avouons-le. Qui n'a jamais hésité à ce propos ? Votre gazetière ne jettera pas la première pierre...
Eh bien la règle est simple : la seule difficulté consitant à ne pas... l'oublier !
Sachez-le : QUOIQUE, agglutiné, collé, serré, comprimé, mononucléaire (j'essaie de varier les registres de langue pour séduire un public varié) s'emploie à la place de "même si" ou "bien que".
Exemple : Quoiqu'il ne communie jamais, il va à la messe tous les dimanches. (Eh oui, on est dimanche, H - 1 avant ladite messe et je ressors d'une éprouvante session chez les Doms avec le Père Antoine Marie Machin, ça laisse des traces, que dis-je, des stigmates...)
Test : ma phrase reste-t-elle cohérente si je substitue subtilement QUOIQUE par ses frères?
"Même s'il ne communie jamais, (...)" : ça roule !
"Bien qu'il ne communie jamais (oui, je sais, on le saura, ça s'appelle de l'insistance, voire de la redondance, mais n'y voyez aucun jugement de valeur, et puis, en plus, il donne à la quête, alors...)..." : y a pas à redire, c'est correct !
Et si j'écrivais (juste pour hypothèse, et sans viser quiconque) "QUOIQU'il en dise, ce n'est pas un grand sportif " ?
Test : "Même s'il en dise...." : ouh lalalaaaaaaaaa.....ça chante bizarre, là, non ?
J'enfonce le clou : "Bien qu'il en dise".... Non, là, c'est funambulesque, zêtes d'accord, les lecteurs ?
Heureusement, dans mon grand sac de Mary Poppins, j'ai le terme qu'il faut : QUOI QUE, en deux mots, avec un espace pour bien respirer au milieu !
"QUOI (respire!) QU'il en dise, ce n'est pas un grand sportif "
On répète donc :
La question du jour sera donc : QUOI QUE ou QUOIQUE ?
Epineuse problématique, avouons-le. Qui n'a jamais hésité à ce propos ? Votre gazetière ne jettera pas la première pierre...
Eh bien la règle est simple : la seule difficulté consitant à ne pas... l'oublier !
Sachez-le : QUOIQUE, agglutiné, collé, serré, comprimé, mononucléaire (j'essaie de varier les registres de langue pour séduire un public varié) s'emploie à la place de "même si" ou "bien que".
Exemple : Quoiqu'il ne communie jamais, il va à la messe tous les dimanches. (Eh oui, on est dimanche, H - 1 avant ladite messe et je ressors d'une éprouvante session chez les Doms avec le Père Antoine Marie Machin, ça laisse des traces, que dis-je, des stigmates...)
Test : ma phrase reste-t-elle cohérente si je substitue subtilement QUOIQUE par ses frères?
"Même s'il ne communie jamais, (...)" : ça roule !
"Bien qu'il ne communie jamais (oui, je sais, on le saura, ça s'appelle de l'insistance, voire de la redondance, mais n'y voyez aucun jugement de valeur, et puis, en plus, il donne à la quête, alors...)..." : y a pas à redire, c'est correct !
Et si j'écrivais (juste pour hypothèse, et sans viser quiconque) "QUOIQU'il en dise, ce n'est pas un grand sportif " ?
Test : "Même s'il en dise...." : ouh lalalaaaaaaaaa.....ça chante bizarre, là, non ?
J'enfonce le clou : "Bien qu'il en dise".... Non, là, c'est funambulesque, zêtes d'accord, les lecteurs ?
Heureusement, dans mon grand sac de Mary Poppins, j'ai le terme qu'il faut : QUOI QUE, en deux mots, avec un espace pour bien respirer au milieu !
"QUOI (respire!) QU'il en dise, ce n'est pas un grand sportif "
On répète donc :
QUOIQUE en un seul mot peut se remplacer par MEME SI ou BIEN QUE. Dans le cas contraire, on utilise QUOI QUE .
CQFD. Capito ?